-
18/04/2020 11:01
-
Nouvelle proposition à La consultation
Résilience alimentaire
Le covid19 aura permis de prendre conscience de la tension et de la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement notamment en matière de santé et d’alimentation . Depuis 30 ans la recherche d’une performance maximum a éclipsé tout notamment la résilience. La France est un pays exportateur dans le domaine alimentaire mais s’avère malgré tout très fragile. Depuis 50 ans nos territoires se sont hyper spécialisés : porc en Bretagne, poulet en Pays de Loire, céréales en Beauce,... Cette recherche de performance a tout prix nous a amené à rechercher les fournisseurs les moins chers ou qu’ils se trouvent sur la planète. Aujourd’hui par exemple l’alimentation des porcs et des volailles françaises dépend des millions de tonnes de soja brésilien débarquées à St Nazaire. Si cette chaîne d’approvisionnement venait à être briser pour diverses raisons, la crise du Covid nous montre que c’est malheureusement possible, ce sont deux filières majeures de notre alimentation qui s’effondrent. Peut on accepter cela, bien sûr que non. Il est urgent de retrouver une souveraineté alimentaire. Il faut revenir à une agriculture plus diversifiée sur chaque territoire et plus respectueuse de l’environnement.
-
18/04/2020 11:01
-
14/04/2020 12:19
-
13/04/2020 13:58
-
10/04/2020 12:54
-
Nouvelle proposition à La consultation
La sobriété à tous les niveaux
- Contraindre chaque secteur d'activité à une mutation profonde en matière de consommations de ressources. Le réemploi et la réparation doivent remplacer le jetable. La consigne des emballages en verre et en métal est un exemple de ce qui peut être mis en place, - Evaluer chaque produit, technologie ou service selon l’angle des bénéfices et inconvénients pour l’environnement (BEG) afin de valider ou non sa fabrication ou sa mise en vente (ex : 5G), - Contraindre l’industrie de la publicité à annoncer pour chaque produit la note écologique globale des produits dont elle fait la promotion (à l'image de ce qui est fait pour le tabac : "mauvais pour la santé")
-
10/04/2020 12:51
-
Nouvelle proposition à La consultation
La sobriété à tous les niveaux
- Contraindre chaque secteur d'activité à une mutation profonde en matière de consommations de ressources. Le réemploi et la réparation doivent remplacer le jetable. La consigne des emballages en verre et en métal est un exemple de ce qui peut être mis en place, - Evaluer chaque produit, technologie ou service selon l’angle des bénéfices et inconvénients pour l’environnement (BEG) afin de valider ou non sa fabrication ou sa mise en vente (ex : 5G), - Contraindre l’industrie de la publicité à annoncer pour chaque produit la note écologique globale des produits dont elle fait la promotion (à l'image de ce qui est fait pour le tabac : "mauvais pour la santé")
-
10/04/2020 12:48
-
Nouvelle proposition à La consultation
Service citoyen ou découverte
Instaurer pour chaque citoyen, au moment de son choix, une période de service découverte rémunéré de 6 à 12 mois (en 1 ou 2 fois). Il doit permettre à chacun de sortir de son quotidien pour découvrir de nouveaux secteurs d’activité ou de nouveaux métiers, de s’impliquer dans une association, de découvrir les secteurs privés ou publics, …Ceci est de surcroit un facteur de cohésion.
-
10/04/2020 12:45
-
Nouvelle proposition à La consultation
Finance au service de la transition sociale et écologique
- Une Europe solidaire doit être crée en urgence. C’est la seule solution pour éviter son éclatement et le développement des populismes et le retour du nationalisme, - La finance doit être orientée à 100 % au service du financement de l’économie réelle. Le tradding haute fréquence devra être interdit et la durée minimum de détention d’actions de sociétés devra être portée à 1 mois minimum (entre achat et revente de parts), - La spéculation financière doit être interdite notamment sur les ressources de base (alimentation, métaux, santé, …), - Une valeur doit être donnée à l’environnement. Une fiscalité globale doit être pensée pour récompenser tout ce qui permet de le préserver ou l’améliorer et à l’inverse de pénaliser tout ce qui contribue à le détériorer ou le détruire, - Séparer les activités de banque d’affaire et de dépôt pour protéger les avoirs des citoyens, - Créer des obligations Européennes garanties par la BCE pour orienter l’épargne disponible des Européens vers le financement de la transition écologique,
-
10/04/2020 12:41
-
Nouvelle proposition à La consultation
Accélerer la mutation écologique de notre industrie
- Généraliser le bilan carbone scope 1, scope 2 et scope 3 sur chaque site industriel Européen : résultats publics - Etablir une norme écologique et sociale correspondant aux exigences fixées à l’industrie de l’Union Européenne. Ces exigences seront déclinées à l’identique dans les cahiers des charges pour les importations auprès de pays tiers. Les produits importés devront justifier au préalable du respect de ces exigences pour pouvoir rentrer sur le marché Européen,
-
10/04/2020 12:32
-
Nouvelle proposition à La consultation
Boite à idées pour réformer le secteur de l'immobilier
- Rénovation énergétique du parc immobilier français sur les 10 prochaines années pour baisser drastiquement l’impact écologique lié au chauffage et à la climatisation. Elle constitue en opportunité de relance économique, en sortie de crise du Corona Virus, et permet de réduire la facture énergétique des ménages et la dépendance énergétique du pays. La rénovation porte sur l’isolation et le renouvellement des moyens de chauffage (pompes à chaleur, …), - Contraindre par la loi les propriétaires à effectuer les travaux de rénovation énergétique du bâtiment avant 2030. Interdire la location et la vente de biens immobiliers classés F ou G et progressivement E, D, C (exception accordée au patrimoine classé), - Contraindre par la loi les promoteurs et les constructeurs de maisons à baisser leur empreinte écologique (scope 1, 2 et 3). L’utilisation de matériaux naturels et ou locaux, de béton faiblement carboné, ainsi que le réemploi de matériaux issus de la déconstruction devront notamment être favorisés. Des objectifs devront également être donnés pour que le bâtiment ait un impact positif sur l’environnement : utilisation accrue de bois d’œuvre, production d’énergie renouvelable, …. Le niveau d’exigences augmentera progressivement sur une période de 10 ans, - Encourager la production publique et privée d’énergie locale et valorisant les infrastructures existantes (toits, routes, …) : location de son toit par exemple, - Surtaxe d’habitation au-delà de 25-30 m²/habitant (temps de présence minimum de 3 mois justifiée sur l’année),
-
10/04/2020 12:27
-
Nouvelle proposition à La consultation
Mobilité : boite à idées pour des réformes nécessaires à court terme
- L’impact écologique de nos déplacements doit être réduit de manière drastique à très court terme. Pour cela il nous faudra à la fois moins nous déplacer et utiliser des moyens de déplacements plus propres, - Les aides d’états qui vont être accordées aux secteurs les plus sinistrés par la pandémie mondiale (aérien, automobile) devront être conditionnées à des engagements ambitieux de réduction de gaz à effet de serre sur l’ensemble de la chaine de valeur (scopes 1, 2 et 3), - La taxe carbone ne doit plus comporter d’exemption, elle doit être appliquée à toutes les professions (routiers, agriculteurs, taxis, …) et être harmonisée au niveau Européen, - Définir un indicateur Européen permettant de mesurer pour chaque moyen de transport un bilan environnemental global : BEG. Il comptabilisera l’impact lié à l’extraction des ressources, à la production de chaque véhicule, à son utilisation et à son recyclage, - Transports routier : o Chaque véhicule supportera, selon la classe BEG un système de Bonus/Malus annuel (et non plus uniquement à l’achat du véhicule). Le barème sera progressif, sur 5 ans, afin de permettre une transition vers une mobilité plus écologique, o Mettre en place une cellule de recherche européenne incluant ingénieurs, constructeurs, motoristes pour concevoir rapidement des véhicules faiblement polluants et accessibles à tous : thermique à 2l./100 km, voiture électrique, voitures hydrogène … (voitures < 1t, petites cylindrées, vitesse maximum 100 km/h…, prix < 10 -15000 €), o Limiter l’utilisation de moyens de transports individuels partout où il existe un réseau de transport en commun développé et tout particulièrement dans les grandes métropoles : parking connectés au réseau de transport en commun en périphérie des métropoles (gratuit et surveillé) ; autorisation d’accès limité aux véhicules de livraison, aux véhicules partagés (quartier, rue, ...), + autorisation dérogatoires pour une durée courte; gratuité des transports en commun, o Faire une vraie place au vélo dans les villes pour booster les usages : créer un réseau de pistes cyclables sécurisées en remplacement des places des stationnements automobiles supprimés dans 50 % des rues, convertir une part des stationnements privés et publics en stationnements vélo, donner la priorité aux vélos en terme de code la route (hors voie transports en commun), o Subventionner le développement de solutions de transport collectif au niveau des zones rurales ou péri urbaines (navettes, mini bus, plateforme de covoiturage, …) et obliger les entreprises de plus de 200 personnes à organiser et financer des navettes de ramassage A/R de leur personnel, o Structurer une filière de production de bio-carburants à partir de déchets o Définir une surtaxe mobilité pour la seconde voiture (au moins pour les métropoles), o Supprimer l’attribution de voitures de fonction (publique et privé). Seules sont maintenues les voitures de services pour les déplacements professionnels (hors trajet domicile travail), - Aérien : taxation européenne o Taxer le kérosène à l’identique des carburants routiers, o Appliquer une TVA à 20 % sur tous les achats de voyage, o Interdire les subventions accordées aux compagnies aériennes, notamment celles accordées par les territoires ou villes pour faire venir des touristes (subventions compagnies low-cost), o Interdire les liaisons aériennes entre villes s’il existe une alternative de moins de 4 h, o Définir un barème de taxation Européen, applicable aux compagnies aériennes, basé sur le BEG de chaque appareil pour tous les vols au départ et à destination des pays de l’Union Européenne. La taxation progressive dans le temps devra inciter les compagnies à réduire drastiquement leur empreinte écologique, o Mettre en place une surtaxe jet privé : (nombre de km * prix de la tonne de carbone / 1000 km)*coefficient à définir (10 ?), o Prévoir une surtaxe sur les séjours de courte durée (hors raison professionnelle) : objectif réduire drastiquement les weekends à Marrakech ou à New-York,… - Maritime : taxation européenne o Bannir l’accès aux ports Européens à tous les navires fonctionnant au fioul (marchandises et passagers) sous un délai de 5 à 10 ans, o Définir un barème de taxation Européen, applicable aux compagnies maritimes, basé sur le BEG de chaque navire accostant ou quittant un port Européen. La taxation progressive dans le temps devra inciter les compagnies à réduire drastiquement leur empreinte écologique, - Ferroviaire o Développer un réseau européen interconnecté, financé et maintenu par l’Union Européenne, o Favoriser la concurrence de plusieurs compagnies sur l’ensemble du réseau Européen pour permettre l’accès au train pour le plus grand nombre, o Organiser et financer les infrastructures de ferroutage nécessaires pour les échanges entre pays de l’Union, o Aides financières sous conditions de revenus pour l’accès au train,
-
10/04/2020 12:15
-
Nouvelle proposition à La consultation
Agriculture l'autre pilier de notre survie
L'agriculture conventionnelle et donc notre alimentation n'est pas durable. Faut il attendre une crise du type Covid19 pour s'en rendre compte ? Il est urgent de construire une agriculture plus résiliente ayant un impact écologique positif. - La Politique Agricole Commune doit être repensée totalement pour devenir le levier de transformation du modèle agricole à l’échelle de l’Europe : o Conversion à l’agriculture biologique, o Diversification des productions sur chaque exploitation, o Réduction du bilan carbone : abandon progressif des intrants chimiques, séquestration carbone dans les sols et agroforesterie L’attribution des aides doit être conditionnée à l’atteinte de résultats annuels intermédiaires définis sur la durée de la conversion (10 ans maximum) - En plus de nourrir la population, mission pour laquelle l’agriculteur doit dégager un revenu décent, il est nécessaire de reconnaitre et rémunérer ses autres missions d’utilité publique : développement de la fertilité des sols, protection de la biodiversité, séquestration carbone, entretien des paysages, … Pour ces missions l’exploitation doit percevoir une rémunération complémentaire pouvant aller jusqu’à 1000 € par mois, - Inscrire le principe de zéro artificialisation nette supplémentaire des sols. La surface agricole ne doit plus baisser, - Faciliter l’installation de nouveaux agriculteurs et limiter l’agrandissement des exploitations, - Réviser le programme des formations pour promouvoir une agriculture durable, - Mettre fin au monopole des semenciers et favoriser le développement des variétés locales, - Définir un prix planché aux denrées agricoles (rapports de force déséquilibrés entre l’agriculture et industriels / grande distribution), - Faciliter l’installation de petits commerces de proximité pour une distribution locale des productions du territoire (loyers gratuits ou modérés les 3 premières années), et interdire l’agrandissement de la surface de vente des enseignes de la grande distribution, - Interdire l’importation de productions étrangères ne répondant pas aux normes en vigueur dans l’union Européenne, - Obliger les industriels de l’agroalimentaire et la grande distribution à déclarer sur les emballages l’origine géographique de tous les ingrédients de leurs produits (lieu de culture, lieu de transformation),
-
10/04/2020 11:41
-
Nouvelle proposition à La consultation
Idées pour faire évoluer notre gestion de la santé
- Les moyens humains doivent être renforcés et la gestion de la santé repensée dans sa globalité. Les moyens doivent être présents sur tous le territoire y compris dans les zones rurales (maison de santé, hôpitaux, ...). Les maisons de santé permettant de regrouper plusieurs professionnels de santé (médecins, infirmières,kiné ...) pour couvrir les principaux besoins de soins, assurer une meilleure amplitude de service (+astreinte) et mutualiser les moyens et simplifier le suivi de chaque patient. Les consultations à distance doivent également être généralisées pour les pathologies les plus bénignes, les médecins doivent être déchargés des actes les plus simples (vaccins,...), la gestion de l'administratif simplifiée et déléguée. L'hôpital ne s'occupant que des seules véritables urgences, - Ouvrir le numérus clausus des médecins et les obliger à s’installer pendant 5 ans en zone rurale (contrepartie aux études gratuites), - Permettre des passerelles entre les métiers para médicaux et médicaux, - Les états doivent investir massivement dans la santé pour se donner les moyens de gérer une crise pandémique sans interrompre l’activité du pays. - Des corps de réservistes formés doivent être constitués pour faire face à des situations exceptionnelles (aide-soignant, infirmier, brancardier, agent administratif, nettoyage, visite population isolée…), - L’ensemble de la population adulte doit être formée au secourisme incluant les gestes barrière (stage de 2 jours à renouveler tous les 5 ans – pris en charge par l’employeur), - Mieux rembourser la naturopathie et moins les médicaments de confort,
-
10/04/2020 11:09
-
Nouvelle proposition à La consultation
Souvraineté de notre système de santé
- Au même titre que l’agriculture, l’énergie, l’eau les infrastructures et la défense, la santé fait partie de ces activités de survie dont nous ne pouvons dépendre de pays tiers. L’EU doit définir une politique et un plan ambitieux pour reconstruire sa résilience dans tous ces domaines. - Relocaliser rapidement la production des médicaments et du matériel médical. Aucun matériel et aucune molécule ne doit bloquer la chaine de soins. L’état doit avoir un droit de regard auprès des industriels de la santé pour s’en assurer,