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14/04/2020 14:28
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Nouvelle proposition à La consultation
Double système monétaire national/international
Il est urgent de réinventer le fonctionnement et l’utilisation de l’argent (qui n’est plus depuis fort longtemps convertible en or, et ne représente plus, en ce XXIème siècle, que des lignes numériques). Ma proposition serait d’avoir une double monnaie en circulation dans notre pays : l’euro (dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui), et un « bitcoin-franc » spécifique à notre pays. J’ai aperçu ici ou là cette idée de double monnaie mais elle ne m’a pas parue très aboutie. L’idée pour moi serait de mettre en place une monnaie valable uniquement sur notre territoire national, non pas à la manière de tickets de rationnement, mais pour une part appréciable de tous les achats (10%, 30%, 50% ? à définir, selon les types de produits/services concernés). Les entreprises elles-mêmes pourraient payer leurs fournisseurs et leur frais, en partie (pourcentage à définir également) avec cette monnaie. L’Etat aurait la main complète sur cette monnaie parallèle utilisable uniquement sur le territoire national. Il pourrait, par exemple, diminuer les salaires des fonctionnaires en euros, en les complétant (voire en les augmentant) avec une part de salaire en bitcoin-franc (utilisable uniquement en France, donc). Du coup, le niveau de vie augmenterait, mais les frais réels de l’Etat (en euros) diminueraient. On pourrait parallèlement envisager des structures agricoles gérées par l’Etat (évidemment, pas des Kolkhozes…) pour favoriser la réinsertion des sdf et autres catégories en difficulté. Ce qui, éventuellement, pourrait permettre d’envisager le développement de circuits-courts d’Etat pour l’alimentation, dans lesquels les produits seraient sûrs et bios et payables uniquement (ou en grande partie) en bitcoin-francs. L’ensemble de cette proposition doit être creusée pour être cohérente (j’ai conscience qu’elle ne l’est pas encore), mais elle pourrait ouvrir des possibilités nouvelles dignes d’intérêt, également dans le traitement des aides sociales. Le point clef me semblant être, si vous souhaitez construire une société meilleure et plus viable, de proposer des solutions novatrices au lieu de demander aux gens de faire des efforts toujours plus anxiogènes afin de faire fonctionner un système qui était conçu pour les années 1950.
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14/04/2020 14:28
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Nouvelle proposition à La consultation
Double système monétaire national/international
Il est urgent de réinventer le fonctionnement et l’utilisation de l’argent (qui n’est plus depuis fort longtemps convertible en or, et ne représente plus, en ce XXIème siècle, que des lignes numériques). Ma proposition serait d’avoir une double monnaie en circulation dans notre pays : l’euro (dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui), et un « bitcoin-franc » spécifique à notre pays. J’ai aperçu ici ou là cette idée de double monnaie mais elle ne m’a pas parue très aboutie. L’idée pour moi serait de mettre en place une monnaie valable uniquement sur notre territoire national, non pas à la manière de tickets de rationnement, mais pour une part appréciable de tous les achats (10%, 30%, 50% ? à définir, selon les types de produits/services concernés). Les entreprises elles-mêmes pourraient payer leurs fournisseurs et leur frais, en partie (pourcentage à définir également) avec cette monnaie. L’Etat aurait la main complète sur cette monnaie parallèle utilisable uniquement sur le territoire national. Il pourrait, par exemple, diminuer les salaires des fonctionnaires en euros, en les complétant (voire en les augmentant) avec une part de salaire en bitcoin-franc (utilisable uniquement en France, donc). Du coup, le niveau de vie augmenterait, mais les frais réels de l’Etat (en euros) diminueraient. On pourrait parallèlement envisager des structures agricoles gérées par l’Etat (évidemment, pas des Kolkhozes…) pour favoriser la réinsertion des sdf et autres catégories en difficulté. Ce qui, éventuellement, pourrait permettre d’envisager le développement de circuits-courts d’Etat pour l’alimentation, dans lesquels les produits seraient sûrs et bios et payables uniquement (ou en grande partie) en bitcoin-francs. L’ensemble de cette proposition doit être creusée pour être cohérente (j’ai conscience qu’elle ne l’est pas encore), mais elle pourrait ouvrir des possibilités nouvelles dignes d’intérêt, également dans le traitement des aides sociales. Le point clef me semblant être, si vous souhaitez construire une société meilleure et plus viable, de proposer des solutions novatrices au lieu de demander aux gens de faire des efforts toujours plus anxiogènes afin de faire fonctionner un système qui était conçu pour les années 1950.
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14/04/2020 12:29
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Nouvelle proposition à La consultation
Une taxe sur les transactions financière, oui, mais à l'échelle mondiale pour enrailler le réchauffe...
On reparle beaucoup actuellement de la taxe Tobin. Je ne dis pas qu’elle n’est pas souhaitable, en revanche, si elle ne se fait que dans un seul pays (ou une seule entité de type Union Européenne), elle donnera toujours lieu à des évasions de capitaux en direction d’autres lieux dans le monde, ce qui affaiblira le pays ou l’entité qui l’a mise en place. C’est la raison pour laquelle je propose, pour financer les politiques nationales, de se focaliser sur la lutte à grande échelle contre la fraude fiscale (voir mon post à ce sujet). Quant à une taxe sur les flux financiers, il faut la mettre en place à l’échelle mondiale, gérée par une agence spécialisée de l’ONU. A mon sens elle doit être réservée à la lutte contre le réchauffement climatique (un objectif commun à toute l’humanité). Et plus spécifiquement à la reforestation massive et rapide de la planète. 1. Elle sera juste car appliquée sur le monde entier (pas de différentiel, donc, et tous les financiers sur un pied d’égalité) 2. Le paradigme serait différent de d’habitude : il ne s’agirait pas de « faire payer la finance » ; il s’agirait « d’appeler la finance à l’aide » pour sauver l’humanité. (C’est un peu grandiloquent, mais les temps sont peut-être à la grandiloquence). 3. O,1% ou même 0.01% des 10.000 milliards quotidiens de transactions représenterait entre 365 et 3650 milliards de dollars annuels. Cette manne gigantesque servirait : 1. A reforester massivement (avec toutes les précautions conseillées par les spécialistes). Le but doit être ambitieux : + 1000 milliards d’arbres (ce qui réduirait de 30% les rejets actuels de CO2), ciblés dans des lieux clefs. On parle ici de forêt durable, pas d’exploitation commerciales de l’on coupe chaque année, bien sûr. 2. Certains pays potentiellement hostiles à la mesure auraient beaucoup à y gagner (cela se chiffrerait en milliards) : Les Etats-Unis, le Brésil, la Chine, la Russie, par exemple compteraient parmi les pays qui recevraient le plus de subventions en ce sens, car ce sont les pays qui disposent des surface "reforestables" les plus importantes. 3. Cela permettrait de finaliser la « barrière verte » qui se développe si lentement au sud du Sahara. De reforester l’Australie. 4. Une partie de l’argent devrait également être utilisé pour « sanctuariser » la forêt de certains pays du Sud. Notamment en Amazonie, ou dans les forêts équatoriales d’Afrique et d’Asie. Ainsi les états concernés pourraient recevoir de fortes sommes d’argent en échange de l’abandon de nouveaux projets de ponctions sur les espaces forestiers existants. Bien sûr la France aurait peu à y gagner en apparence. C’est justement pour cela qu’elle serait crédible pour parler de l’intérêt collectif et qu’elle pourrait mettre ce projet en avant avec une chance raisonnable de succès.
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14/04/2020 11:51
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Nouvelle proposition à La consultation
Une structure efficace pour lutter contre la fraude fiscale et de drainer une manne financière inédi...
Pour refonder une société, l’idée d’équité est fondamentale (voir aussi mon post sur le sentiment de « tous pourris » en politique). C’est également valable dans le domaine économique et social. Or, il est possible sur ce sujet de faire d’une pierre deux coups en luttant contre la fraude fiscale ET en regarnissant copieusement les caisses de l’Etat. Pour cela il faut annoncer (et réaliser) en deux ans (par exemple) la création d’un pôle spécialisé dans la lutte contre l’évasion fiscale à Bercy. Non pas une cinquantaine de personnes comme c’est le cas actuellement, mais deux milles fonctionnaires enquêteurs spécialisés dans ce domaine. Avec un alourdissement considérable des peines et amendes prévues. Une telle politique : 1. Pousserait les catégories les plus favorisées à davantage de vertu fiscale. (Puisque les risques seraient démultipliés et les peines encourues plus lourdes). 2. Rapporterait des dizaines de milliards annuellement au pays (soit par régularisation des fraudeurs ; soit par leur mise à jour par les enquêteurs). 3. Serait susceptible de faire retomber une partie du sentiment d’injustice que ressentent beaucoup de Français (à qui on demande de renoncer à des acquis et des droits sous le prétexte d’économies qui pourraient être financées si chacun payait son dû). Ce dernier point n'est pas le moindre, si votre objectif est de refonder la société et de reconstruire la confiance. Dans cette optique, ce type de décision, cohérente et mesurée, paraît indispensable.
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14/04/2020 08:18
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Nouvelle proposition à La consultation
Le préalable à toute refondation sociale est de faire disparaître le sentiment de "tous pourris"
Tout être humain peut se révéler faillible, mais les hommes placés aux commandes dans une démocratie ont un rôle d’exemple. Ils portent, de ce fait, une responsabilité supplémentaire en regard des citoyens. C’est là que le bas blesse : prévarication ou évasion fiscale illégale, leurs délits sont rarement gravissimes face à la loi, les jugements traînent en longueur, sont très médiatisé et, en général, l’éléphant accouche d’une souris. Puisque le délit ne comporte aucune violence. Avec pour corollaire une opinion publique dans laquelle se développe l’idée du « tous pourris » et d’une justice à deux vitesses. Ce sentiment d’injustice nourrit une hostilité insidieuse et grandissante qui pousse les Français à se défier des politiques. Tout particulièrement chez les jeunes générations, sensibles à l’iniquité (et que vous souhaitez réintégrer dans le jeu démocratique). La raison en est simple : le droit actuel néglige un délit d’importance majeure lorsqu’il juge ministres et maires, celui qui consiste à abîmer la démocratie. Car, en plus de leurs détournements/faussetés, les coupables (lorsqu’ils le sont) fragilisent notre système tout entier, font le jeu des extrêmes et, à terme, contribuent à placer le pays dans une position dangereuse qui peut amener à sa perte (situation assez proche des années 1930’s). Cela va bien plus loin que le simple délit commis initialement. La solution paraît simple (en théorie) : ajouter dans le droit un facteur aggravant et des peines (suffisamment lourdes) pour les délits fiscaux en cas de poste à responsabilité, fondé sur la fissuration du contrat social et l’affaiblissement du système démocratique. L'histoire nous apprend que la montée des extrêmes se base avant tout sur le sentiment d’injustice, toute refondation se doit de donner l’exemple et de faire montre, par ce type d’acte cohérent et mesuré, d’une véritable volonté d’assainissement de la vie politique.