-
29/04/2020 13:17
-
Nouvelle proposition à La consultation
Ecologie intégrale: tourner le regard vers l'intérieur
"Si la crise écologique est l'éclosion ou une manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l'environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l'être humain". "Il est possible qu'aujourd'hui, l'humanité ne se rende pas compte de la gravité des défis qui se présentent et que la possibilité devienne sans cesse plus grande pour l'homme de mal utiliser sa puissance quand existent non pas des normes de libertés mais de prétendues nécessités, utilités et sécurités. L'être humain n'est pas pleinement autonome. Sa liberté est affectée quand elle se livre aux forces aveugles de l'inconscient. Il lui manque aujourd'hui une éthique solide, une culture et une spiritualité qui le limitent réellement et le contiennent dans une abnégation lucide". La vie est en train d'être abandonnée aux circonstances conditionnées par la technique, comprise comme le principal moyen d'interpréter l'existence. Différents symptômes apparaissent qui montrent cette erreur: dégradation de l'environnement, angoisses, perte du sens de la vie et de la cohabitation". "La culture écologique devrait être un regard différent, une pensée, une politique, un programme éducatif, un style de vie et une spiritualité. Autrement même les meilleures initiatives écologiques peuvent finir par s'enfermer dans la même logique globalisée. Chercher seulement un remède technique à chaque problème environnemental qui surgit c'est isoler les choses qui sont entrelacées dans la réalité et c'est se cacher les vraies et plus profondes questions du système mondial". "Les limites qu'une société saine, souveraine et mature doit imposer sont liées à la prévision, à la précaution, aux régulations adéquates, à la vigilance dans l'application des normes, à la lutte contre la corruption, aux actions de contrôle opérationnel sur les effets émergents non désirés des processus productifs et à l'intervention opportune face aux risques incertains ou potentiels... Il faut aussi encourager les bonnes pratiques". "Il est possible d'élargir à nouveau le regard et la liberté humaine est capable de limiter la technique, de l'orienter comme de la mettre au service d'un autre type de progrès, plus sain, plus humain" citations du pape François Laudato SI
-
29/04/2020 13:17
-
26/04/2020 19:56
-
Nouvelle proposition à La consultation
Exercice partagé du pouvoir
Il faudrait créer des commissions non pas consultatives mais législatives. Les membres seraient composés de quelques experts dans ses domaines mais aussi et surtout de citoyens volontaires (qui s'inscriraient à des sujets qui leur tiennent à coeur, ou dans lesquels ils ont des compétences). Ils pourraient aussi si nécessaire être tirés au sort (comme la composition des jurys populaires). Chaque groupe aurait un ou 2 porte-parole qui puisse expliquer le travail effectué. Le but étant que les citoyens soient réellement informés des problématiques (locales, nationales...) et formés à l'exercice du pouvoir (c'est-à-dire encadrés, informés des enjeux de manière neutre et soutenus). Chaque groupe que ce soit au niveau local (pour la vie sur leur territoire) et au niveau national (pour l'ensemble du pays) seraient mis en réseau et émettrait des propositions de lois. Cela créerait un corpus de lois pour chaque grand "problème": cela permettrait de voir les divergences et convergences (des différentes échelles du territoire) et de retenir ce qui fait consensus. Chaque sujet serait débattu et l'ensemble des propositions seraient votées. Etant donné que ça prend du temps et de l'énergie chaque membre percevrait un salaire (ou son salaire habituel). Le revenu universel serait mis en place afin de libérer chacun de certaines obligations et laisseraient la possibilité de s'engager dans de telles démarches. Evidemment, il faudrait limiter pour qu'il n'y ait pas de cumul (pas 2 commissions en même temps ou pas 2 sujets pouvant créer des pressions ou conflit d'intérêt...). Il faudrait être vigilant à ce que dans chaque commission toutes les catégories (sociales, professionnelles, idéologiques...) soient représentées de manière équilibrée.
-
26/04/2020 19:50
-
Nouvelle proposition à La consultation
Développer le modèle Scoop
Dans chaque quartier ou au niveau communal, les magasins d'alimentation tenus par des grands groupes pourraient être racheté (locaux + matériel) par leurs clients et employés (qui le souhaitent), sachant que le nombre fera la force. Le but n'étant par de récréer le même système avec des actionnaires et un directeur... mais que chacun devienne un membre actif de la vie de l'établissement. Chacun pourrait participer en donnant quelques heures (3h par mois ou + ou - selon le nombre des acteurs...) pour mettre en rayon, entretenir les locaux, être en caisse, chercher des producteurs locaux... (chacun selon ses compétences ou ses aspirations). chacun aurait donc son mot à dire sur les produits qu'ils souhaiteraient voir (ou voir disparaître) des rayons de leur magasin. Chaque membre pourrait faire ses achats. Les bénéfices étant dédiés uniquement à faire tourner l'entreprise (chercher nouveaux producteurs, ou aider des producteurs à s'installer localement, à produire bio....) Cela pourrait aussi s'envisager pour certaines usines ( à l'heure où l'on parle de relocaliser les industries de médicaments, textiles...). Le revenu universel permettrait à chacun de donner de son temps bénévolement pour faire tourner la machine sans pour autant passer sa vie et sa santé à produire pour que d'autres en aient les bénéfices. Le travail de chacun aurait alors du sens car ce serait pour le collectif...