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10/04/2020 08:38
CHRISTINE JAGUENEAU
@chris41
Progressiste, Ecolo, Sociale-libérale humaniste. Engagée pour une nouvelle approche de la vie publique.
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10/04/2020 08:30
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09/04/2020 10:15
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Nouvelle proposition à La consultation
Le Télétravail : De la bonne intégration dans l'entreprise
Beaucoup découvre le télétravail en cette période de confinement. Attention au mirage ! Le télétravail se développe et c'est une bonne chose. Mais, ses limites sont évidentes : - Il ne concerne que les tâches intellectuelles et administratives - Il suppose des connexions de qualité, sécurisée. - Il suppose que les matériels et connexions soient mis à disposition et gérés par l'organisation dont dépend le salarié. (quid de la prise en charge en partie des forfaits haut débit ? ) - Il implique un contrôle des plages de connexion, de leur durée dans le cadre de la loi EL Khomri (Merci d'exister ! ) - Il implique une remise à plat des procédures de suivi, de management et de mesure de l'efficacité et de la productivité du travailleur. - Il implique des temps de partage (par téléconférence, télé-réunion) afin de ne générer ni de sentiment d'abandon, ni de délitement du sentiment d'appartenance au groupe. - Il implique de la part du management des temps d'échanges individuels très réguliers en plus des temps d'échanges de service. - Il entremêle automatiquement vie personnelle et vie professionnelle. En conséquence, son élargissement, pour intéressant qu'il soit, doit être encadré et faire l'objet de procédures dans chaque organisme. Les procédures d'organisation des systèmes qualité doivent être élargies pour tenir compte de cette nouvelle réalité. En parallèle, chaque RH doit s'assurer de la pertinence pour l'organisation de la mise en place du télétravail dans chaque service. Cette évolution doit être inclue dans les procédures d'entretien annuel et d'évaluation des collaborateurs. Le principal danger pour les organisations à terme est la création d'une nouvelle fracture entre "télétravailleurs et travailleurs déployés sur site", à l'image de l'historique "cols bleux/cols blancs". Il est donc impératif que les CSE soient associés à toute décision de télétravail et participe, en liaison avec les RH à la définition des tâches susceptibles d'être télétravaillées et avalisent les procédures de contrôle et de suivis. Les télétravailleurs doivent être représentés en tant que tels dans les CSE. Les avantages indirects liés au télétravail (disparition par ex. des coûts de transport et de restauration) doivent être évalués et soit faire l'objet d'une compensation à l'égard des non-télétravailleurs, soit entraîner un distinguo dans l'attribution des augmentations et primes annuelles, toujours en liaison avec le CSE. Il convient de clarifier très rapidement ces situations et instaurer dès le retour à la normale des CSE extra-ordinaires sur ce sujet majeur.
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09/04/2020 08:50
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Nouvelle proposition à La consultation
STOP COVID - Tracking, liberté individuelle et sécurité sanitaire
Depuis plusieurs jours, il n'est question que de cela : une application qui traquerait les personnes infectées que l'on aurait croisées. Que de conditionnels déjà dans la définition ! Résumons nous : Selon Cédric O et Olivier Véran (Le Monde) : "Stop Covid". "L’idée serait de prévenir les personnes qui ont été en contact avec un malade testé positif afin de pouvoir se faire tester soi-même, et si besoin d’être pris en charge très tôt, ou bien de se confiner". Toujours selon Cédric O , voici comment elle pourrait fonctionner en France : • L'installation serait volontaire et l'application pourra être "désinstallée à tout moment". • Elle sera accessible aux personnes en situation de handicap. • L’application ne géolocalisera pas les personnes. "Elle retracera l’historique des relations sociales qui ont eu lieu dans les jours précédents, sans permettre aucune consultation extérieure, ni transmettre aucune donnée". • Lorsque deux personnes se croisent pendant une certaine durée, et à une distance rapprochée, le téléphone portable de l’un enregistre les références de l’autre dans son historique. "Si un cas positif se déclare, ceux qui auront été en contact avec cette personne sont prévenus de manière automatique". • Les données seraient anonymes et effacées au bout d’une période donnée. CItoyenne, sans compétence particulière en matière de santé comme de numérique, je me pose plusieurs questions : - A quoi bon une application si l'on a pas de tests fiables ? - Puisque l'application serait sur une base volontaire, comment être sure que les citoyens testés positifs se déclareraient ? - Imaginons un citoyen testé positif, au bout de combien de temps sera -t-il considéré comme non contagieux ? L'application le supprimera-t-elle automatiquement ? - Cette app fonctionnerait avec du Bluetooth : quelles garanties que le bluetooth activé en permanence ne permettra pas une capture des données du téléphone ? En tout état de cause, les conditions juridiques minimales requises doivent être les suivantes : (selon la Déclaration de la société civile de Human Rights Watch -extraits - (5https://www.hrw.org/fr/news/2020/04/02/covid-19-declaration-conjointe-de-la-societe-civile?fbclid=IwAR3PBSQlDF5HLEXGLP2YC-kq4j6fO7bNIiC7X8o3ndAvc1QL1YWhVi56QRQ) - Les mesures de surveillance adoptées pour faire face à la pandémie doivent être légales, nécessaires et proportionnées. - Si les gouvernements étendent leurs pouvoirs de suivi et de surveillance, alors ces pouvoirs doivent être limités dans le temps et ne pas se prolonger au-delà de la durée nécessaire pour lutter contre le COVID-19. - Les États doivent veiller à ce que la collecte, la rétention et l’agrégation des données personnelles ne soient pas utilisées à des fins commerciales ni à toute autre fin - Les gouvernements doivent faire tout leur possible pour protéger les données des particuliers, en garantissant un niveau de sécurité suffisant pour toutes les données personnelles collectées. - Toutes les mesures doivent intégrer des protections et des garanties de responsabilisation contre les atteintes aux droits humains. En conséquence, le développement de cette application ne peut se faire que sous la responsabilité et le pilotage du Ministère de la Justice, en collaboration avec la CNIL seul organisme habilité et après une validation par le Parlement.
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08/04/2020 20:19
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