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10/04/2020 16:01
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10/04/2020 15:59
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Nouvelle proposition à La consultation
Mettre fin à la stupide adoration du PIB et de sa sacro-sainte croissance !
Piloter un pays le nez sur le PIB en faisant n'importe quoi pour le faire croître, c'est comme si une famille était prête à tout pour augmenter ses revenus : mettre ses enfants au travail au lieu d'aller à l'école et compromettre ainsi leur avenir, vendre sa maison au risque de finir sous les ponts, se détruire la santé en travaillant jour et nuit et/ou dans des conditions dangereuses... on comprend facilement que ce n'est pas le chemin à suivre. Alors pourquoi vouloir toujours augmenter la compétitivité en multipliant les travailleurs pauvres, pourquoi détruire nos sols et nos ressources en eau potable pour augmenter (à court terme) les rendements agricoles, pourquoi polluer notre environnement et épuiser nos ressources pour alimenter une société de surconsommation effrénée et délirante ? Remplaçons plutôt donc le PIB par un indicateur de l'évolution de notre patrimoine environnemental, social et économique. C'est à dire le PESE (oui mais le bon, pas le veau d'or du fric à tout prix !), pour une gestion raisonnée de notre vraie richesse : la qualité de vie de toutes et tous, les humains et l'ensemble de leur écosystème global.
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10/04/2020 15:45
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Nouvelle proposition à La consultation
Faciliter les candidatures sans étiquette, mettre fin aux carrières politiques, sanctionner les part...
Il faut retrouver le sens de l'intérêt général ainsi que la saine confrontation des idées, dans le respect de leur diversité et de leur complémentarité, à tous les échelons de la démocratie représentative, et dans toutes les chambres. Les partis politiques font obstacle à ces objectifs de par leur mode de fonctionnement militaire, voire dictatorial, bridant les individualités. Il faut réguler ces comportements antidémocratiques sur deux plans : 1. Ouvrir le monde politique aux candidats sans étiquette en réformant en profondeur les modes de financement. Le financement des partis proportionnellement au nombre d'élus renforce leur volonté de verrouiller les troupes, et de décourager les prises de position personnelles car se faire exclure du parti c'est perdre une grande partie de ses chances d'être élu. Pour financer les élections on pourrait se baser sur une plateforme numérique permettant à chacun de présenter son programme et d'obtenir un financement en fonction de la popularité de celui-ci. 2. Sanctionner comme un délit d'atteinte à la liberté d'expression toute mesure prise par un parti politique pour imposer une ligne à ses élus et visant à brider leurs convictions et points de vue personnels. La pauvreté navrante des débats dans l'ensemble de nos assemblées résulte largement de la confrontation systématique, stéréotypée et théâtralisée de lignes partisanes psycho rigides. C'est ainsi que le fossé se creuse chaque jour un peu plus entre les politiques et le monde réel. Il est par ailleurs indispensable de mettre fin à la professionnalisation de la politique, source d'éloignement entre élus et citoyens, voire de clientélisme, de conflits d'intérêts et de corruption, tant il est vrai qu'il faut être un saint pour résister aux tentations sur la durée et avec le mauvais exemple de ses prédécesseurs et contemporains. Ce qui choque en début de mandat se banalise petit à petit jusqu'à paraître normal, d'autant que notre société manque cruellement de vrais contre-pouvoirs et de sanction des dérives. La politique doit donc se limiter à un passage, ce qui permettra par ailleurs un bien meilleur renouvellement des représentants, et par conséquent des idées. Cela facilitera aussi l'action en politique, toujours porteuse de risques de réactions négatives à court terme, puisque l'objectif principal sera moins la réélection que le fait de laisser de son passage limité une trace durable et positive.
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10/04/2020 15:24
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10/04/2020 15:08
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Nouvelle proposition à La consultation
Remettre l'Europe au service des citoyens et sur les terrains où chaque pays ne peut pas agir seul
Concernant les enjeux planétaires actuels, se borner à discuter de l'organisation de l'état français et de ses services publics c'est renoncer de facto à pouvoir agir sur la plupart d'entre eux : sauvegarde de l'environnement, justice sociale et partage des richesses, paix et stabilité dans le monde, équilibre des échanges internationaux… Sur tous ces points, l'Europe est en effet l'échelle géographique minimale pour agir efficacement et retrouver donc, au sens premier du terme, une réelle souveraineté, au lieu de l'illusion de souveraineté que les mouvements populistes et nationalistes font miroiter. Malheureusement depuis très (trop) longtemps, l'Europe s'est focalisée sur un dogme idéologique d'économie de marché tout puissant où la mise en concurrence et la dérégulation de la circulation des capitaux et des ressources a pris toujours plus de place, au détriment des valeurs humanistes initiales de préservation de la paix. Fort heureusement, on n'en est pas encore à risquer de retomber en guerre, quoique la situation actuelle en Europe s'apparente bel et bien à une guerre économique, aux très nombreuses victimes (pas seulement humaines) et dont seuls quelques rares privilégiés profitent. Revenons donc aux bonnes valeurs initiales de la création de l'Europe, issues de l'après-guerre. Il faut pour cela à mon sens passer par trois étapes : 1. Restaurer la confiance en l’Europe en redonnant la main aux citoyens européens : organiser un référendum (à l'échelle globale de l’Europe et non dans chaque pays) pour chaque décision structurante, démocratiser les institutions, supprimer droits de veto et règles d'unanimité, ou tout autre blocage éloignant l'Europe des priorités de sa population. 2. Donner à l'Europe des ressources financières propres (non tirées des budgets des états) en lui donnant la faculté de lever impôt (notamment sur les sociétés et plus particulièrement les multinationales). Cela instaurera un plancher de taxation limitant le dumping fiscal et matérialisera l'existence et le pouvoir politique de l'Europe. 3. Exercer ce pouvoir de décision et d'influence sur les terrains cités plus haut, où seul l'effet de masse de la population européenne peut contrebalancer les effets de la mondialisation et les divergences avec des pays comme la Chine, la Russie ou les États Unis.
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10/04/2020 14:54
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une fiscalité plus progressive et plus incitative
Le seul impôt dont le taux est progressif est l'impôt sur le revenu. Dans notre société actuelle, marquée par un partage des richesses toujours plus déséquilibré, cette progressivité est essentielle pour rétablir l'équilibre et donc tout à la fois réduire l'injustice sociale et améliorer le consentement à l'impôt. Encore faut-il que cette progressivité ne soit pas ressentie comme trop confiscatoire, car le matraquage fiscal des personnes méritant un haut revenu de par leur génie et leur travail ne fait pas passer les bons messages de justice. Un impôt juste est avant tout un impôt qui sanctionne des comportements néfastes à la communauté par un taux d'imposition supérieur. Il contribue ainsi à changer les comportements pour le bien de tous et cette incitation offre un moyen positif de faire baisser ses impôts. Ce principe peut s'appliquer à de multiples impôts : • Impôt sur le revenu, en taxant non pas uniquement en fonction du revenu mais en tenant compte de l'usage qui en est fait, selon qu'il profite plus ou moins à la collectivité : taxer moins ceux qui font circuler une portion importante de leurs revenus sous forme d'achat de biens de consommation ou de versement de salaires et davantage ceux qui accumulent égoïstement des richesses stériles sur des comptes dormants. • Impôt sur les plus-values des placements financiers, en instaurant non pas une taxe Tobin à taux unique, mais au contraire un taux d'imposition fortement variable en fonction de la durée de conservation des titres : très élevé sur les opérations spéculatives (de 90% de taxes sur le trading haute fréquence, spéculation pure et 100% nocive, qui perdra ainsi l'essentiel de son intérêt, à quelques % de taxes pour une durée de conservation de plusieurs années, traduisant un investissement de "père de famille" visant le développement à moyen / long terme d'entreprises). • Impôt sur les sociétés appliquant un taux variable de taxation de la marge brute en fonction de son usage positif ou négatif sur le plan social (pour augmenter le revenu des salariés et investir dans l'outil de production, et non pas pour verser des dividendes ou des primes réservées à quelques dirigeants). Il faudrait également tenir compte de l'impact environnemental de la société afin de dissuader les comportements destructeurs (pollution, gaspillage des ressources, destruction de milieux naturels et d'espèces vivantes...) en les rendant économiquement non rentables. Enfin, pour que ce virage fiscal ne provoque pas avant tout un mouvement généralisé d'optimisation, d'évasion ou de fraude fiscale, il convient de le mener à l'échelon européen et non français, ce qui aura par ailleurs pour résultat de redorer l'image fort ternie de cette Europe en risque d'implosion.
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10/04/2020 14:08
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10/04/2020 13:50
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10/04/2020 13:42