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07/04/2020 16:13
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour un numérique maîtrisé, raisonné et pas sous le joug des GAFAM
Le numérique pose souci à plusieurs niveaux: 1. prépondérance des GAFAM dans notre système qui détiennent un monopole jamais vu auparavant (traquage des usagers, mise en péril du commerce local, exploitation des salariés y compris en France, détiennent la propriété des câbles sous-marins essentiels aux communication...) 2. consommation excessive de CO2 (peu de serveurs tournent aux énergies renouvelables et les GAFAM sont main dans la main avec les industries pétrolières, cela forme un consortium hautement problématique pour notre environnement) 3. une fracture numérique conséquente qui rajoute aux problématiques sociales (services publics en ligne, plus possible d'avoir un opérateur téléphonique..). Pour les personnes en précarité et également pour celles ne maîtrisant pas le français les démarches étaient déjà compliquées. Le numérique a créé un obstacle supplémentaire et très important Il y a encore quelques années, tout cela était absent du paysage et nous ne nous en portions pas plus mal..... des corrections peuvent être apportées mais pour cela il faut que l'Etat prenne ses responsabilités: 1/ taxer les GAFAM de manière conséquente ainsi que les sites de streaming , fortement consommateurs de CO2 2/ rechercher des technologies made in France ou indépendantes pouvant contrer ces monopoles (exemple: QWANT, Lilo, Ecosia pour les moteurs de recherche à déployer au maximum; Linux pour remplacer microsoft, E foundation pour supplanter google play sur smartphone, ordinateurs nectop..). Beaucoup cherchent à innover mais sont face à des géants donc sans un réel soutien de l'Etat et une politique volontariste, nous ne retrouverons pas notre souveraineté 3/ inciter nos concitoyens à une consommation plus raisonnée du numérique et donc stopper la 5g par exemple qui est fortement consommatrice de CO2 ...avons-nous réellement besoin de cela? 4/ une éducation au numérique, un accès aux outils facilité (ex: des ordinateurs, imprimantes, fablab dans les quartiers prioritaires, dans les territoires ruraux, dans les centres-ville accessibles gratuitement et avec un accompagnement réel, des assistants sociaux, écrivains publics, conseillers emploi 2.0 tous sur site et formés à ces technologies)
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07/04/2020 15:50
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Nouvelle proposition à La consultation
Solidarités multi-niveaux: secteur public, privé et citoyens
Pour une société plus solidaire il est nécessaire que tout le monde s'engage: secteur public, secteur privé et citoyens 1. secteur public un secteur public qualitatif: maintien des services publics essentiels, aides au logement, aides à l'insertion professionnelle (développer les accompagnements renforcés sur le modèle des PLIE), lutte contre le sans-abrisme en développant l'urbanisme transitoire sur un maximum de sites, revenu de base pour les plus précaires , développement de l'insertion par l'activité économique (accompagnement spécifique au montage de projets, financement des contrats aidés ) 2. secteur privé une politique incitative pour développer l'économie sociale et solidaire partout en France notamment dans les territoires fragiles. L'ESS permet en effet d'assurer, aux côté des services publics, une cohésion sociale dans les territoires ruraux, les quartiers prioritaires.. Il faudrait pour la développer: - des aides au fonctionnement (via une politique volontariste dans les métropoles , les conseils départementaux, régionaux, l'Etat..) - des aides en investissement (subvention d'investissement pour aider à l'acquisition, ou mise à dispo de locaux à loyers très modérés, développement de tiers-lieux avec des acteurs tels qu'Etic.co par exemple, développement de l'urbanisme transitoire avec acteurs type Plateau Urbain, foncier à bas coût, baux emphythéotiques, fléchage de fonds européens, etc...) Pour les entreprises hors ESS, développement d'une véritable RSE, accompagnement à développer sur ce point et notamment vers un modèle plus solidaire et coopératif 3. Citoyens: faciliter l'accès au bénévolat (plateforme comme cela a été fait pour le COVID 19), communication importante, formations, valorisation du temps passé (certificat? VAE?)
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06/04/2020 19:29
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Nouvelle proposition à La consultation
Une politique publique fortement incitative pour mieux manger, mieux consommer de manière générale
1. alimentation - aides conséquentes pour l'installation d'agriculteurs en bio et accompagnement à la conversion - terrains publics d'expérimentation en permaculture, agroécologie - développer l'agriculture urbaine (reconversion de friches, dépollution, cultures sur les toits) - sanctuarisation des terres agricoles (zonage agricole protégé) - obligation des grandes surfaces à acheter localement et à tarif suffisamment rémunérateur pour les producteurs - revenir sur les accords type CETA qui vont à l’encontre de ces enjeux - interdire les exploitations-usines type ferme de millevache, élevage de poules en batterie qui nuisent au bien-être animal, à la qualité des produits et sont susceptibles de créer de nouvelles épidémies - interdire l’usage de pesticides, fongicides.. - systématiser dans les marchés publics (cantines, crèches, ephad, traiteurs…), l’achat de denrées bio et/ou circuits courts. Le surcoût éventuel pourra être compensé par une augmentation des menus végétariens 2.réduction des déchets : - ramassage des biodéchets dans les établissements publics comprenant de la restauration et dans les établissements privés, les restaurants et chez les particuliers également quitte à faire payer au poids les ordures ménagères classiques pour inciter à faire le tri des biodéchets (compost créé à partir des biodéchets à fournir à bas coût aux agriculteurs locaux) - rendre obligatoire le consignage et les emballages en verre: boissons, conserves, plats à emporter. Développer en parallèle les stations de lavage au maximum. De manière générale, les emballages plastiques sont à bannir. 3. consommer le moins de CO2 possible: favoriser le développement des énergies renouvelables, limiter la vitesse des plateformes de streaming, les trajets en avions, la consommation de viande, les bâtiments énergivores. Proposer des alternatives: revaloriser les trajets en train (réouverture de lignes, augmentation des fréquences, baisse des tarifs), informer sur les menus végétariens (ateliers cuisine, recettes, concours de chefs télévisés...), limiter le béton au profit de matériaux écologiques. 4. Mener une politique massive de lutte contre le tabac (les fumeurs coûtent très chers au système de santé): communication, sensibilisation, accompagnement à l'arrêt 5. Privilégier de manière générale le made-in-france éthique et responsable et le commerce équitable (mesures fiscales incitatives pour permettre à ces marques d'être abordables au plus grand nombre)
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06/04/2020 18:11
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Nouvelle proposition à La consultation
Un marché du travail de proximité, concret et résilient
Aujourd'hui on n'entend parler de manière positive que des métiers dits "à forte valeur ajoutée", les start-ups qui se développent à l'international, l'économie numérique, les grandes entreprises, etc.. Tout cela est un écran de fumée ce dont on se rend bien compte aujourd'hui. Nos fleurons, nos "licornes" s'écroulent. Que restera-t-il? L'essentiel! et pourtant c'est bien là où le bât blesse, les économies résidentielles, de proximité, et/ou solidaires sont les moins valorisées aujourd'hui. De même que les services publics où l'on ponctionne chaque année des postes, des budgets comme si cela n'avait aucune conséquence. Dans le même temps des grandes entreprises obtiennent de fortes réductions d’impôts, (voire n'en payent pas?)alors mêmes que certaines d'entre elles sont des industries très polluantes. A ce rythme il est n'est pas anormal que nous soyons allés droit dans le mur. Il est encore temps de rééquilibrer les ressources, les affecter aux secteurs essentiels : - une agriculture rénovée, soutenue, avec des aides suffisamment incitatives pour le passage au bio et des mesures pour éviter l'exploitation par les hypermarchés avec des prix toujours plus tirés vers le bas... - la rénovation des métiers du service public: santé, éducation.... mériteraient plus de moyens, de matériel et des salaires à la hauteur des tâches et des enjeux; - soutenir le commerce local en arrêtant de créer des centres commerciaux, des grandes surfaces démesurées qui non seulement mangent sur les terres agricoles en périphérie des villes mais en plus pénalisent le commerce local. Dans le même temps, réglementer le e-commerce pourrait permettre de réintroduire des richesses pour nos commerces locaux (qui payent leurs impôts en france..); - développer des centres économiques en dehors des grandes villes par une politique d'implantation d'entreprises très incitative (réglementation prix des loyers, du foncier économique). La métropolisation des villes a largement montré ses limites, ne pouvant lutter contre l'étalement urbain qui induit un trafic routier intense, de la pollution, des loyers trop chers, un accès à l'alimentation problématique en temps de crise - faciliter le télétravail: subvention à l'achat de matériel informatique, création d'espaces de co-working publics dans les communes périphériques des grandes villes et villes de taille moyenne avec tarifs attractifs Bref : tout faire pour privilégier l'économie et les services de proximité qui vont de pair
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06/04/2020 17:20
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Nouvelle proposition à La consultation
Un système de santé résilient, préventif et de proximité = des économies à moyen- long terme!
Notre système de santé n'est plus suffisamment résilient face aux crises sanitaires et épidémies potentielles. Le "shut-down" de l'économie induite par le confinement ne peut être systématisé à chaque crise et il n'agit que partiellement comparé à un système qui prévoirait et soignerait au mieux. Les économies de court terme sont les morts de demain en termes humains, en termes d'entreprises... ce système doit donc être totalement rénové par: 1. des maisons de santé municipalisées : de moins en moins de médecins souhaitent travailler jour et nuit, il faut assurer un système salarié incitatif pour eux (employeur Etat et/ou collectivités), qui permettrait de mailler le territoire un peu mieux et lutter ainsi contre les déserts médicaux tout en assurant de grandes amplitudes horaires. Cela permettrait d'augmenter la prévention et prendre les maladies "à la racine"...et permettrait également de désengorger les urgences des hôpitaux. Par ailleurs, notre pyramide des âges vieillit ne l'oublions pas. Il faut un nombre de soignants de proximité en conséquence. 2. un maillage du territoire par les pharmacies = le pendant des maisons de santé municipalisées. Tous les pays qui sont passés à un système de pharmacies en grandes surfaces ont vu leur taux de mortalité augmenter (moindre maillage et absence d'un réel conseil de proximité..d'où des surdosages par exemple). Par ailleurs, trop de pharmacies ferment aujourd'hui face à la concurrence des lafayette, hypermarchés qui enlèvent une part de marché. Il faudrait peut-être donc mieux réglementer le prix des médicaments et de la parapharmacie (exemple: métiers du livre : prix du livre unique permettant aux librairies indépendantes de faire face à la concurrences des hypermarchés, e-commerce..). Préserver nos pharmacies est essentiel, elles sont le premier rempart et leur présence permet d'assurer bien souvent un premier filtre avant la prise de rdv chez un médecin 3. des hôpitaux de proximité: réouverture des services qui avaient fermés, des maternités, augmentation du nombre de lits.....et matériel en conséquence. Revalorisation des salaires des soignants et respect d'un planning horaire "humain"! Tout cela a un coût certes mais nous y serons gagnants très rapidement....