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03/05/2020 21:46
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Nouvelle proposition à La consultation
Attention à la course au numérique !
Le numérique ne doit pas être la solution à tous les problèmes rencontrés pendant cette crise. Les cours en ligne apportent autre chose mais ne doivent pas être généralisés à tout va. Rien ne remplacera le face à face dans de nombreux domaines, et pour les profs les plus compétents et animés par leur métier, l'attention et la vigilance à ce fameux "œil qui brille" quand l'élève a compris. Repenser l'éducation est primordial, notamment pour arrêter l'uniformisation de tous les élèves, au même rythme, aux mêmes âges, etc. sans tenir compte des spécificités de chacun. Beaucoup de pédagogies et de "canaux" d'éducation existent, ils doivent être complémentaires et adaptés à chacun. Attention à ne pas tomber dans une autre forme de standardisation avec le tout numérique.
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03/05/2020 21:46
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03/05/2020 13:48
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Nouvelle proposition à La consultation
Décentraliser le travail
Pourquoi la majorité du travail est-elle concentrée à Paris ou dans les grandes villes ? Il est temps de redistribuer le travail sur l'ensemble du territoire français. Avec un vrai réseau de transports locaux et sobres en énergie. On résoudrait ainsi une partie des problèmes de trafic, de pollution, de logement, d'équilibre de vie, ...
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03/05/2020 13:34
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Nouvelle proposition à La consultation
Eduquer les plus jeunes mais aussi et surtout les moins jeunes
Éduquer dès le plus jeune âge est essentiel, mais faisons attention à ne pas nous dédouaner de changer, nous les générations d'avant ! J'ai entendu trop de fois "c'est vous les jeunes qui pourrez changer les choses", ou encore "c'est votre génération qui fera changer le monde, nous c'est trop tard". Beaucoup de personnes se sentent trop "avancées en âge" pour être en mesure de changer quoique ce soit. C'est trop facile et lâche de toujours se reporter sur la génération d'après. Si toutes les générations font ça on n'est pas près de s'en sortir ! Chaque génération et chaque citoyen doit assumer sa part de responsabilité dans le système global. L'éducation, c'est à tous les âges. La remise en question, c'est toute la vie. Le bon sens, c'est tous les jours.
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03/05/2020 13:20
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03/05/2020 12:54
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Nouvelle proposition à La consultation
Pédagogie et transparence : revoir le système de prix et taxer les produits non vertueux
Le prix affiché doit être plus clair et explicite pour le consommateur, en étant le vrai reflet de tous les coûts induits et cachés, de la production à la distribution : - impact environnemental (production, transport, emballage, distribution, recyclage, déchets générés, etc.) - impact social (santé, conditions de travail, lien social, etc.) - impact économique (rémunération juste, soutien de l'économie locale, etc.) ... Appliquer une taxe spécifique sur tous les produits qui ne seraient pas vertueux au regard des principes de développement durable, par exemple des produits : - importés qu'on peut produire en France, - dont la production est polluante, ne respecte pas le bien-être animal, - qui ne rémunèrent pas assez les producteurs, - qui viennent de loin et nécessitent du transport polluant (par avion par exemple), - qui ne sont pas de saison... Tout cela amènerait peut-être de nombreux consommateurs à réfléchir autrement leurs achats : il serait plus intéressant d'acheter local, des produits moins transformés, plus sains, de saisons, avec des matières plus saines, renouvelables, etc. Il faut de la pédagogie, de l'éducation et de la transparence, pour que le consommateur puisse reprendre conscience de son pouvoir lié à son acte d'achat. Puisque la demande fait l'offre, demandons du vertueux ! Et stoppons la logique de "l'offre fait la demande" nourrie et exacerbée par la publicité et sa folle création de besoins superflus.
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03/05/2020 12:52
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03/05/2020 12:26
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15/04/2020 10:51
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08/04/2020 19:29
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Nouvelle proposition à La consultation
Revenu universel, société plus juste et durable
Un revenu universel de base n'est pas souhaitable, il est PRIMORDIAL ! Il n'est plus soutenable de rester dans une société basée sur la croissance, le profit, la lutte des classes, l'asservissement dans le travail, la surconsommation, la surexploitation des ressources planétaires, et j'en passe. La pandémie de Covid-19 en est une des preuves. Arrêtons de faire l'autruche, et ayons le courage de réinventer notre société pour en faire une société juste, durable et respectueuse de la planète et des humains. Il suffit d'un peu de force et de courage, YES WE CAN !
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08/04/2020 19:12
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Nouvelle proposition à La consultation
Gagner sa vie ? - Revenu inconditionnel d'existence, encadrement des prix et carte vertueuse
Gagner sa vie... en voilà une drôle d'expression. Ainsi donc le fait de naître sur Terre nous propulse directement dans un schéma prémâché et prédestiné : celui de devoir gagner le droit de vivre. Pour avoir un toit sur la tête, pour se nourrir, pour se vêtir, pour les biens les plus fondamentaux de l'existence humaine, il faut "tenter sa chance" ? Et gagner ou perdre... Quand cesserons-nous d’avoir à travailler pour « gagner notre vie », gagner ce qui est un droit de naissance ? Quand l’imaginaire autour du travail sera-t-il complètement revisité, pour le concevoir comme une source de libération et non d’asservissement ? Une autre économie qui remet le bien commun et l'humain au centre est nécessaire pour changer de cap. Et c'est maintenant qu'il faut le faire, pour une sortie de crise moins douloureuse, sinon on va droit à la catastrophe. Dans cette économie-là, tout le monde aurait sa part à accomplir ; pas de « gagnant », ni de « perdant ». Le travail et l'argent sont aujourd'hui sources d'énormes inégalités. Certains métiers sont beaucoup moins considérés, reconnus et valorisés que d'autres. On décourage ainsi les métiers passions, qui sont exercés par des gens passionnés, compétents, investis et motivés, et dont on a énormément besoin. On décourage aussi les métiers manuels, les métiers de "basse besogne" mais vitaux, les métiers de l'agriculture, et de tous les secteurs aujourd'hui sinistrés. Et on favorise par contre l'épuisement, le burn-out, la dépression, les inégalités sociales, le manque de conscience professionnelle, le travail sous pression, la démotivation... Sans compter qu'avec l'automatisation et l'informatisation de nombreuses tâches, on désincarne le travail, on crée d'énormes richesses, qui ne sont pas redistribuées équitablement et qui profitent toujours aux plus puissants. Il faut séparer la notion de travail de la notion d'argent. Un revenu universel d'existence ambitieux serait la meilleure façon de le faire. Avec un tel revenu : - des métiers choisis et épanouissants, qui ont du sens, plutôt que subis et artificiellement sélectionnés pour le salaire qu'ils rapportent ; - le droit de vivre tout simplement, sans notion de mérite et de labeur ; - du temps pour se cultiver, s'adonner à des activités enrichissantes et plaisantes ; - du temps pour vivre ensemble, en famille, avec ses proches, développer le lien social, éduquer ses enfants... ; - du temps pour s'investir dans la vie de sa commune, dans les associations, pour développer des projets, faire vivre son territoire ; - investir ses compétences dans des activités d'intérêt général, au service du collectif, de la société ; - retrouver la liberté de faire de vrais choix de vie, non dictés par la pression pécuniaire ; - redistribuer le travail : aujourd'hui certains croulent sous la charge professionnelle et aimeraient bien réduire leur temps de travail et d'autres n'arrivent pas à trouver un emploi ; - supprimer la pauvreté et la précarité : plus de laissés pour compte dans la rue ou de travailleurs obligés de réclamer des repas aux Restos du cœur ; - le droit à une vie décente et digne pour tous ; ...et tant d'autres avantages encore pour tous. Mais ce revenu doit être massif, total et surtout mis en place dès maintenant. J'implore tous les dirigeants, les parlementaires, les élus, les citoyens, à faire preuve de vrai courage et de force. Nous n'avons pas le choix pour sortir de cette crise, il y a déjà trop de monde qui souffre ! Il doit également être accompagné d'un encadrement et une régulation des prix, pour éviter une inflation massive en sortie de crise. Il serait également très intéressant de le coupler à une carte vertueuse, comme cela a déjà été évoqué, sur laquelle serait chargé ce revenu, et qui pourrait n'être utilisé que pour des achats de nécessité vitale et vertueux : produits locaux, durables, sains, etc. Ainsi on préserverait l'économie locale, la planète, la santé, les conditions de travail, etc. Voir https://www.revue-quartmonde.org/5000
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08/04/2020 19:06
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08/04/2020 17:32
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Nouvelle proposition à La consultation
Un système de santé plus humain et durable et non rentable !
La santé devrait être un droit fondamental. La création de la couverture maladie (sécu, CPAM, peu importe le terme) est une étape et une avancée majeure, mais elle ne va pas assez loin et surtout elle est mise à rude épreuve depuis quelques temps : de moins en moins de remboursements, des franchises, des médecines alternatives non prises en charge... On constate donc aujourd'hui 2 vitesses dans la prise en charge de la santé : - celle de ceux qui ont les moyens pour : se payer un bon contrat de mutuelle afin de couvrir les dépenses que la sécurité sociale ne prend pas en charge (notamment toutes les médecines et pratiques alternatives et préventives), des soins de bien-être, de bien s'alimenter, de faire du sport, de travailler peut-être un peu moins... - celle de ceux qui n'ont pas les moyens d'assumer le coût de ces mutuelles ni de cette hygiène de vie et qui n'ont d'autre choix que d'attendre de tomber malade ou d'avoir des douleurs insupportables pour aller voir son médecin et se voir prescrire des médicaments lourds, chimiques, polluants, nocifs pour la santé et coûteux pour la société. Il serait temps de rétablir une véritable justice de la santé, et de développer une santé véritablement plus humaine et respectueuse. Et cela passe à mon sens notamment par : - la prise en charge des médecines douces, alternatives et préventives (acupuncture, ostéopathie, psychothérapie, sophrologie, naturopathie, soins énergétiques, soins de bien-être, etc.) ; - arrêter cette hypocrisie de mutuelle obligatoire par l'employeur qui n'a d’efficacité que dans le fait d'accroître les inégalités face à la prise en charge et d'engraisser un peu plus les compagnies privées de mutuelle plutôt que de permettre au salarié d'être mieux couvert ; - un vrai soutien et des vrais moyens pour le système de santé dans son ensemble : des moyens pour les hôpitaux, la recherche (la vraie, vertueuse, qui ne joue pas aux apprentis sorciers), les personnels soignants, le matériel... ; - arrêter avec la politique de profit pour les industries pharmaceutiques, qui s'en mettent plein les poches sur le dos des citoyens et de l'Etat, tout en vendant à coût exorbitant des médicaments nocifs pour la santé humaine et celle de l'environnement ; - réfléchir et penser le système en partant des causes et sources de mal-être et de maladie, plutôt que de traiter les conséquences et les symptômes (donc à mettre en lien avec l'hygiène de vie, l'alimentation, l'activité physique, le monde du travail, la culture et les activités récréatives et intellectuelles, les soins préventifs, etc.) ; - le développement d'un maillage dense de praticiens sur tous les territoires : aujourd'hui de nombreux territoires sont des déserts médicaux ! (y compris dans des régions qu'on ne soupçonnerait pas). Est-il normal de devoir faire 60kms pour être pris en charge par un praticien compétent ou de devoir attendre 1an avant d'avoir un rdv "urgent" ? - le développement d'un vrai parcours de santé où praticiens et professionnels de santé travailleraient réellement ensemble autour du cas du patient, chacun dans leur discipline respective, mais où du lien serait fait entre les différents praticiens consultés. C'est aujourd'hui trop marginal et trop segmenté : l'ophtalmo traite les yeux de son côté alors qu'il pourrait s'enrichir de la pratique de l'ostéopathe et/ou du posturologue, le gynécologue pourrait s'intéresser à la psychologie du patient, etc. Ce qui sous-entend le point suivant... : - revoir la formation des professionnels de santé, pour que chaque praticien prenne en compte le travail de ses collègues, et surtout la spécificité de son patient, dans le plus grand respect (qui devrait faire partie de la pratique) ; - arrêter les privatisations en matière de santé, mais considérer la santé comme un bien commun. Arrêtons avec la maltraitance médicale, élargissons les réflexions, pensons global, bref humanisons la santé, cela ne doit pas être du pilotage automatique sur fond de pression et de rentabilité. La santé n'a pas à être RENTABLE ! Elle doit être humaine, solidaire et égalitaire.