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27/04/2020 19:33
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une publicité au service de la sobriété
Aujourd’hui : - La publicité banalise la nouveauté et crée l’impatience, on veut à tout prix avoir le dernier produit, celui qui va être à la mode de manière éphémère avant d’être remplacé par un autre. - Les publicités pour les SUV (voitures extrêmement polluantes) concentrent une grande partie des publicités, de même pour la restauration rapide. - Le textile d’habillement, pour lequel les publicités sont très nombreuses, constitue le 2ème secteur le plus polluant au monde. Propositions pour demain : - Intégrer un bandeau “Pour la santé de la planète, pensez à recycler vos produits en fin de vie”, sur les publicités d’accessoires numériques (ordinateurs, télé, etc…). - Pour les produits alimentaires pour lesquels il y a déjà un bandeau “manger bouger”, obliger les entreprises à mentionner le recyclage des emballages des produits, lorsque ce recyclage est possible. - Pour les produits qui en disposent, intégrer les étiquettes-énergie du produit dans les publicités. - Imposer aux publicités concernant des produits technologiques de dernière génération une mention de tous les autres produits de la même catégorie et de la même marque, afin que la publicité ne soit non plus focalisée sur le produit mais sur la marque. - Réglementer la publicité pour le textile d’habillement, en y intégrant la proposition sur les “bandeaux slogans”.
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27/04/2020 19:33
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27/04/2020 19:16
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Nouvelle proposition à La consultation
Passer au jugement majoritaire pour en finir avec le scrutin majoritaire
Notre système de vote actuel représente mal l’opinion des électeurs et produit des dysfonctionnements. En plus de ne pas mesurer notre sentiment face aux candidats, il est interprété à tort comme une adhésion aux élus. Ce système de scrutin uninominal à deux tour : 1. Agrège d’une mauvaise manière les opinions. 2. Produit un jeu nuisible des candidatures qui suscite un schéma où l’électeur se fait avoir en votant son candidat de coeur au premier tour et en votant utile au second. Nous nous sommes habitués à ce mode de scrutin biaisé où la présence ou non de petits candidats change de manière décisive l’issue de l’élection au point où nous avons inventé le vote utile pour compenser cette injustice. Le vote utile, dont le principe est de se forcer à ne PAS voter pour le candidat que l’on soutient. Absurde. La question d’un mode de scrutin plus représentatif, plus robuste et plus efficace s’est déjà posée et a été étudiée par des politologues et mathématiciens. Le jugement majoritaire qui consiste à attribuer une mention à chaque candidats, individuellement, apparaît comme la méthode répondant à toutes les problématiques et dysfonctionnements des systèmes électoraux jusqu’ici pensés. Changeons la manière d’élire les personnes qui nous représentent vers un système plus juste et démocratique en adoptant le jugement majoritaire. Sources : Michel Balinski, Rida Laraki. Jugement majoritaire vs. vote majoritaire. 2012. ffhal-00760250f https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/760250/filename/2012-37.pdf https://sciencetonnante.wordpress.com/2016/10/21/reformons-lelection-presidentielle/
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27/04/2020 19:12
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Nouvelle proposition à La consultation
Passer au jugement majoritaire pour en finir avec le scrutin majoritaire
Notre système de vote actuel représente mal l’opinion des électeurs et produit des dysfonctionnements. En plus de ne pas mesurer notre sentiment face aux candidats, il est interprété à tort comme une adhésion aux élus. Ce système de scrutin uninominal à deux tour : 1. Agrège d’une mauvaise manière les opinions. 2. Produit un jeu nuisible des candidatures qui suscite un schéma où l’électeur se fait avoir en votant son candidat de coeur au premier tour et en votant utile au second. Nous nous sommes habitués à ce mode de scrutin biaisé où la présence ou non de petits candidats change de manière décisive l’issue de l’élection au point où nous avons inventé le vote utile pour compenser cette injustice. Le vote utile, dont le principe est de se forcer à ne PAS voter pour le candidat que l’on soutient. Absurde. La question d’un mode de scrutin plus représentatif, plus robuste et plus efficace s’est déjà posée et a été étudiée par des politologues et mathématiciens. Le jugement majoritaire qui consiste à attribuer une mention à chaque candidats, individuellement, apparaît comme la méthode répondant à toutes les problématiques et dysfonctionnements des systèmes électoraux jusqu’ici pensés. Changeons la manière d’élire les personnes qui nous représentent vers un système plus juste et démocratique en adoptant le jugement majoritaire. Sources : Michel Balinski, Rida Laraki. Jugement majoritaire vs. vote majoritaire. 2012. ffhal-00760250f https://hal.archives-ouvertes.fr/file/index/docid/760250/filename/2012-37.pdf https://sciencetonnante.wordpress.com/2016/10/21/reformons-lelection-presidentielle/
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27/04/2020 19:06
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une PAC : Politique Agro Écologique Commune
Ce que l’on constate aujourd’hui: - La corrélation directe de la PAC à la surface des exploitations entraîne des fermes géantes, diminue le nombre d’exploitations et la diversité des cultures et rend difficile l’installation de nouveaux agriculteurs - Le faible pourcentage (environ 25 %) du budget total de la PAC consacré au développement rural n’est pas assez important pour inciter à une transition vers une agriculture durable et couvre une trop large gamme de sujets. De plus, la tendance va à réduire en premier lieu cette subvention. S’ajoute à ça la trop grande liberté qu’ont les Etats à statuer sur les causes que doivent supporter cette subvention. - La majorité de la marge faite sur la revente des produits issus de l’agriculture sont capté par l’aval de la chaîne agroalimentaire (grande distribution, etc). Cette répartition est injuste et entraîne une trop faible rémunération de nos agriculteurs. Cela entraîne une très grandes détresse du monde agricole (1 agriculteurs se suicide tous jours en France “source: MSA”). - La PAC est déconnectée des enjeux locaux et n’est pas assez flexible pour s’adapter aux besoins de la large gammes de territoires présent dans les pays membres. Ce que l’on peut proposer au vu de la situation : - La mise en place de subventions multifacteurs, prenant en compte la particularité de l’exploitation et l’impact de l’exploitation sur la biodiversité (quantité d’intrant chimique/quantité de récolte, bonus lorsque la production est bio, etc). Les mesures des impacts de l’exploitation sur la biodiversité peuvent être estimé à l’aide de bureaux d’étude environnemental comme c’est le cas pour les demande de permis de construire nécessitants études d’impacts environnementale. - Un plafonnement de la subvention corrélé à la taille de l’exploitation. - Rééquilibrer la subvention au développement rural avec un passage de 25% à 50 % du budget total de la PAC. - Taxer graduellement plus on descend dans la chaîne agroalimentaire afin de financer la subvention au développement rural. - Profiter du Cadre Financier Pluriannuel de 2021 pour repenser la répartition entre le premier et le deuxième pilier de la PAC afin de pouvoir mettre en place les 12 priorités pour la PAC proposées par l’association “pour une autre PAC”
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27/04/2020 19:02
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une PAC : Politique Agro Écologique Commune
Ce que l’on constate aujourd’hui: - La corrélation directe de la PAC à la surface des exploitations entraîne des fermes géantes, diminue le nombre d’exploitations et la diversité des cultures et rend difficile l’installation de nouveaux agriculteurs - Le faible pourcentage (environ 25 %) du budget total de la PAC consacré au développement rural n’est pas assez important pour inciter à une transition vers une agriculture durable et couvre une trop large gamme de sujets. De plus, la tendance va à réduire en premier lieu cette subvention. S’ajoute à ça la trop grande liberté qu’ont les Etats à statuer sur les causes que doivent supporter cette subvention. - La majorité de la marge faite sur la revente des produits issus de l’agriculture sont capté par l’aval de la chaîne agroalimentaire (grande distribution, etc). Cette répartition est injuste et entraîne une trop faible rémunération de nos agriculteurs. Cela entraîne une très grandes détresse du monde agricole (1 agriculteurs se suicide tous jours en France “source: MSA”). - La PAC est déconnectée des enjeux locaux et n’est pas assez flexible pour s’adapter aux besoins de la large gammes de territoires présent dans les pays membres. Ce que l’on peut proposer au vu de la situation: - La mise en place de subventions multifacteurs, prenant en compte la particularité de l’exploitation et l’impact de l’exploitation sur la biodiversité (quantité d’intrant chimique/quantité de récolte, bonus lorsque la production est bio, etc). Les mesures des impacts de l’exploitation sur la biodiversité peuvent être estimé à l’aide de bureaux d’étude environnemental comme c’est le cas pour les demande de permis de construire nécessitants études d’impacts environnementale. - Un plafonnement de la subvention corrélé à la taille de l’exploitation. - Rééquilibrer la subvention au développement rural avec un passage de 25% à 50 % du budget total de la PAC. - Taxer graduellement plus on descend dans la chaîne agroalimentaire afin de financer la subvention au développement rural. - Profiter du Cadre Financier Pluriannuel de 2021 pour repenser la répartition entre le premier et le deuxième pilier de la PAC afin de pouvoir mettre en place les 12 priorités pour la PAC proposées par l’association “pour une autre PAC”
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27/04/2020 18:52
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Nouvelle proposition à La consultation
La sobriété est aussi une affaire d’éducation
Ce que l’on constate aujourd’hui : - La clé d’un changement de comportement vis à vis de nos modes de vie est la prise de conscience de l’impact de nos actions sur le monde et la situation écologique - Les programmes scolaires actuels, notamment en géographie au lycée, mettent encore en avant un mode de production et de consommation incompatible avec la nécessité de sobriété actuelle (étude de la mondialisation et des “produits mondialisés” sans regard critique) - L’étude des phénomènes du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité n’est abordé en détail qu’à partir de la terminale, et principalement par les élèves ayant choisi la spécialité svt - Les filières technologiques en sont totalement privées depuis la réforme Blanquer des programmes de septembre 2019 les programmes de SES abordent eux certains problèmes de la croissance, mais sans vraiment la remettre en cause et sans évoquer les alternatives existante Ce que l’on peut proposer au vu de la situation : - Construire les programmes scolaires en s’appuyant sur les acteurs locaux et les initiatives des enseignants, car à l’échelle individuelle tout ce qui est cité ci-dessous se fait déjà. - Modifier les programmes de lycée afin d’intégrer dès la seconde l’étude du changement climatique, l’effondrement de la biodiversité (et autres à préciser) aux programmes, dans les filières générales, technologiques et professionnelles. - Dans les lycées techniques et professionnels, intégrer dans la démarche et l’évaluation des projets la prise en compte de l’impact écologique. - Enseigner hors des lycées agricoles des notions liées à l’agriculture, comme les distinctions entre agriculture conventionnelle, intensive, bio et autre. - Intégrer dès la maternelle et la primaire, ainsi qu’au collège, des activités de sensibilisation à l’environnement, en relation avec le territoire ( jardinage, visite d’exploitations agricoles et d’élevage…). Cette éducation, devrait être aussi accessible et proposée aux adultes actifs.
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27/04/2020 18:46
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Nouvelle proposition à La consultation
Mutualisation des budgets et des dettes en Europe
Lors de sa création l’Euro n’est pas allé jusqu’au bout. L’espace Schengen permet la libre circulation des personnes et des capitaux, mais on a laissé chaque pays distincts les uns des autres aux yeux des investisseurs. Ainsi tous les pays membres de la zone Euro ne peuvent pas emprunter sur les marchés financiers avec les mêmes taux. Les résultats qui en découlent : * Les pays les moins développés de la zone Euro se retrouvent à devoir emprunter avec des taux plus élevés. Pire encore la Grèce se retrouve avec l’impossibilité d’emprunter sur les marché financiers. * En cas de crise : seule solution, la mise en place de politiques d’austérité, de flexibilité du travail et de privatisations * Désinvestissement des Etats dans les services publics afin de se décharger de ces coûts au profit du privé, dans l’objectif de pouvoir rembourser leur dette et de respecter les 3% de déficit à ne pas dépasser. Socialisation des pertes, et privatisation des profits : désinvestissement des états dans leur territoire. La mutualisation des budgets et des dettes de tous les états de la zone Euro permettrait donc à chaque état de pouvoir emprunter sur les marchés financiers au nom de l’Euro. Il n’y aurait donc qu’un seul taux d’intérêt identique à tous les pays de la zone Euro puisque les marchés financiers prêteraient leur argent à la zone Euro et non pas à un pays en particulier de cette zone. Ceci implique pour les pays du Nord une légère baisse de leurs bénéfices à court terme pour contribuer au développement des pays du Sud. Mais sur moyen et long terme cela contribuera à une Europe plus sociale et plus résiliente et donc plus apte à s’engager pleinement dans une véritable transition écologique.
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27/04/2020 18:28
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Nouvelle proposition à La consultation
Souveraineté monétaire des Etats
Aujourd’hui la création monétaire se trouve dans les mains en grande partie des banques commerciales et pour une petite partie de la BCE. La BCE a un statut unique au monde puisqu’elle s’interdit de prêter de l’argent directement aux états s’ils se retrouvent dans l’incapacité de rembourser leurs dettes. En d’autres termes les états n’ont quasiment plus aucune prise sur la création monétaire. D’autres règles établies lors de la création de l’Euro, comme celle qui oblige les pays à ne pas dépasser 3% de déficit, limitent la capacité des états à investir dans le public. L’une des conséquences est claire : la privatisation des secteurs publics clés qui laisse place à des acteurs privés indépendants, peu enclins à investir dans des projets d’intérêt généraux à faible rendement financier à court terme. Il est nécessaire de retrouver un État-providence qui permette l’investissement public massif, par définition au service de l’intérêt général : voie de chemin de fer, hôpitaux, école, routes. Pour cela, il est important que nos députés lancent un appel afin de modifier en profondeur le traité de Maastricht et notamment la règle des 3% de déficit, initialement instaurée par une Europe qui craignait l’hyperinflation Allemande des années 1920 et copiait le modèle de ce pays à l’ensemble de ses pays membres. De plus, il faut plaider pour un retour vers une mainmise des états plus grande sur la banque centrale et donc obtenir un pouvoir de création monétaire lorsque de l’investissement public est nécessaire. Ceci implique donc un profond changement de l’article 123 du traité de Lisbonne signé en 2007.