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06/04/2020 14:52
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Nouvelle proposition à La consultation
Les intelligence artificielle et collective au service de la lutte contre les infox
Adapter à la santé le dispositif imaginé par la Fondation DIGITAL NEW DEAL, l’UNION Francophone, et WIKIMEDIA France (dispositif d’identification, de certification et d’alerte aux fausses informations diffusées et partagées en masse sur les réseaux sociaux). Face aux infox, la solution ne peut en effet pas être uniquement de type institutionnel, car toute déclaration officielle, quelle que soit sa forme, ne fait malheureusement qu’attiser les esprits méfiants envers les médias et conforter les complotistes qui sont les foyers de la viralisation. D’où ce parti-pris de produire du consensus en s’appuyant sur une communauté participative avec notre partenaire Wikimedia France (projets Wikipedia, Wikidata, Wiktionnaire, WikiTribune…). Le projet « Stop aux infox » a pour objectif d’apporter une réponse par le numérique et la multitude à ce problème, en s’appuyant sur l’intelligence artificielle et l’intelligence collective (impliquant la communauté des internautes et donnant à tous les acteurs de la sphère médiatique les outils pour endiguer ce phénomène). - L’intelligence artificielle aura pour but dans un premier temps de repérer les infox émergeantes en temps réel : les algorithmes pourront identifier les sujets présumés à risque sur les réseaux sociaux. - L’intelligence collective aura ensuite le rôle de définir ce qui relève de l’info ou de l’infox via la multitude de contributeurs qui modèreront les contenus présélectionnés par l’IA. Wikipedia France nous aidera à constituer cette communauté d'internautes en ligne pour s'engager dans ce travail. Fort de son collectif de 18 000 contributeurs francophones, Wikimedia France pourra mettre en place cette auto-régulation collaborative via leur savoir-faire de « réseau coopératif » composé d’académiques, journalistes, scientifiques,…mais aussi de nombreux internautes constitutifs de l’opinion publique. Site : www.stopinfox.com

Pons
@arnopons
J'accompagne les grands groupes et institutions publiques dans leurs stratégies de transformation numérique et de communication en tant que dirigeant d’agences conseils (DGA Saatchi & Saatchi, DG 5eme Gauche, puis VP Herezie Group).
En 2017, je prends la direction du think-tank "Digital New Deal Foundation" en tant que délégué général, après avoir fondé en 2013 le mouvement "Grenelle Numérique ».
Depuis 2015, j'enseigne à Sciences Po Paris, à l'Ecole du Management et de l'Innovation, sur les enjeux de souveraineté numérique liés à la centralisation des pouvoirs politiques et économiques par les Big Tech.
www.thedigitalnewdeal.org/
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06/04/2020 14:52
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05/04/2020 15:03
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Nouvelle proposition à La consultation
Rendre le mandat présidentiel impératif sur des propositions « opt’in » avec les électeurs
Une clarification est essentielle afin que les électeurs ne demeurent pas déçus par des promesses non tenues. Une piste possible, consiste à ce que les affiches des candidats fassent figurer obligatoirement les principales décisions qui structureront leur action. Le bulletin placé dans l’urne pourrait même porter la mention « J’ai lu et accepté les idées mentionnées pas le candidat », et devoir être dûment cochée par l’électeur, signe de son engagement, et, corrélativement, obligation renforcée à agir pour le Gouvernement issu du vote. Enfin, chaque candidat pendant la campagne présidentielle devrait avoir un site internet officiel fournit par l’Etat et structuré de la même manière, chaque citoyen devrait avoir l’obligation de le lire pour qu’il soit en quelque sorte « opt’in » au programme détaillé une fois le candidat élu. Et si l’on va au bout de ce raisonnement on peut même imaginer réviser le sacrosaint article 27 de la constitution qui stipule que "tout mandat impératif est nul". Il serait imaginable, voire souhaitable, que le Président de la République ait un mandat impératif partiel sur les dix engagements phares de la campagne (ceux auxquels les citoyens sont optin). Cela correspond à l'esprit gaulliste des institutions car le suffrage universel direct confère une dimension populaire au Président de la République, versus une dimension plus représentative et indirecte à l'Assemblée Nationale. Les élus resteraient donc de « simples représentants » à l’exception du Président de la République qui serait le seul à avoir un mandat impératif. L'article 27 ainsi réformé institutionnaliserait le fait que le chef de l’Etat soit le seul à pouvoir parler au nom du peuple. Au Président l'obligation de résultat et au gouvernement l'obligation de moyen. Si ce dernier faillit le PR peut changer de gouvernement, et s'il pense nécessaire de revenir sur l’un des dix engagements il peut alors avoir recours au référendum. Cela permettrait de sortir du cercle vicieux actuel dans lequel nous nous trouvons avec un peuple qui vote sans vraiment regarder sérieusement les propositions des candidats à la présidentielle, et des candidats qui ne se sentent pas vraiment liés aux engagements de campagne (la fameuse maxime d’Henri Quille reprise par Jacques Chirac « Les promesses n'engagent que ceux qui les écoutent. »).
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05/04/2020 14:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Citoyens promus jurés de la Nation
À l'heure des réseaux sociaux, il semble inéluctable de laisser le peuple participer activement à la politique. Cela doit passer par une représentation « directe et continue » dans les institutions de la République. Et si nous inventions un jury populaire à l'Assemblée nationale ? Une des grandes victoires de la Révolution française pour le peuple fut les deux grandes lois de 1790 et 1791 qui balayèrent la justice de l'Ancien Régime. La nouvelle organisation judiciaire mit en œuvre le principe selon lequel la seule légitimité qui vaille fut celle du peuple. La décision qui symbolisa l'accès à cette démocratie judiciaire fut l'instauration des jurés populaires dans les cours d'assises. N'est-ce pas une idée à adapter à notre crise démocratique ? Et si nous inventions en 2018 l'équivalent d'un jury populaire à l'Assemblée nationale pour assoir la légitimité des élus et ainsi impliquer le peuple français aux décisions qui sont prises en son nom ? Ces jurés, sortes de « community organizer » de la nation, seraient invités à co-produire l'intérêt général et à partager leur expérience sur les réseaux sociaux pour que le plus grand nombre soit associé au pouvoir populaire. >texte complet: https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/et-si-des-citoyens-etaient-promus-jures-de-la-nation-800712.html
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05/04/2020 14:48
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Nouvelle proposition à La consultation
Citoyens promus jurés de la Nation
À l'heure des réseaux sociaux, il semble inéluctable de laisser le peuple participer activement à la politique. Cela doit passer par une représentation « directe et continue » dans les institutions de la République. Et si nous inventions un jury populaire à l'Assemblée nationale ? Une des grandes victoires de la Révolution française pour le peuple fut les deux grandes lois de 1790 et 1791 qui balayèrent la justice de l'Ancien Régime. La nouvelle organisation judiciaire mit en œuvre le principe selon lequel la seule légitimité qui vaille fut celle du peuple. La décision qui symbolisa l'accès à cette démocratie judiciaire fut l'instauration des jurés populaires dans les cours d'assises. N'est-ce pas une idée à adapter à notre crise démocratique ? Et si nous inventions en 2018 l'équivalent d'un jury populaire à l'Assemblée nationale pour assoir la légitimité des élus et ainsi impliquer le peuple français aux décisions qui sont prises en son nom ? Ces jurés, sortes de « community organizer » de la nation, seraient invités à co-produire l'intérêt général et à partager leur expérience sur les réseaux sociaux pour que le plus grand nombre soit associé au pouvoir populaire. >texte complet: https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/et-si-des-citoyens-etaient-promus-jures-de-la-nation-800712.html