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27/04/2020 16:21
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18/04/2020 19:30
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18/04/2020 16:05
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Nouvelle proposition à La consultation
Volonté politique pour un nouvel améngement du territoire
Il y a quelques mois de cela j'avais apporté ma modeste contribution à la consultation citoyenne. La proposition que j'avais formulée pour cela, me parait, avec maintenant la crise Covid-19, plus encore d'actualité . Sans apporter aucune modification, je vous la livre ci-après. Aménagement du territoire Pendant que nombre de nos bourgs et petites villes en milieu rural connaissent des difficultés, voire régressent (écoles, économie, services publics …), le développement et l’emploi se concentrent dans, et autour des capitales régionales ou très grandes villes. Et il en est ainsi depuis de trop nombreuses années … Il est facile de constater que des zones industrielles ou artisanales (créées avec beaucoup d’espoir … et beaucoup d’efforts par les collectivités) demeurent désespérément vides … alors qu’on crée d’immenses zones et que l’on « urbanise » à outrance en bordure des grandes villes … Je trouve insupportable l’inaction (ou l’impuissance ?) de l’état face à cette situation. C’est une forme de mépris pour cette partie de la population qui pourtant paie ses impôts comme tous les contribuables ... Qu’est devenu l’aménagement du territoire en France ? Qui s’en soucie ? Je propose une mesure incitative qui, j’en suis persuadé, pourrait avoir une efficacité à terme. Quand on touche au porte-monnaie … Instaurer au niveau national une fiscalité différenciée, agissant comme un bonus/malus. A savoir, que les différents impôts sur les bénéfices de toutes activités industrielles, commerciales ou de services, partant d’un même taux national de base, soient modulés par un coefficient à l’avantage des zones à revitaliser. Exemple : pour les capitales régionales ou grandes villes, au taux de base de l’impôt sera appliqué un coefficient de 1.25, alors que pour toutes zones rurales le nécessitant, ce coefficient serait 0.75. Bien sûr, il appartiendra à l’état (ou aux grandes régions…) de définir les zones, l’ampleur des coefficients, et surtout un engagement pour cette mesure dans la durée. Ce meilleur aménagement du territoire pourrait réduire les coûts de déplacement pour nombre de salariés et, détail non négligeable, réduire la pollution liée à ces déplacements. A l’heure des autoroutes, et d’internet, il est inadmissible d’accepter qu’une partie de la France, sous prétexte qu’il s’agit de territoires éloignés, reculés, soit oubliée … Constatons au passage que la distance n’est pas un obstacle quand il s’agit de faire venir des produits de Chine ou d’ailleurs … La loi du marché doit-elle toujours primer sur la volonté politique ? Sur le sol français, petit territoire au fin fond de la Creuse ou de la Lozère, ne mérite-t-il pas la même considération que son équivalent en région parisienne ou métropole régionale ? Bergerlouis