La consultation
#LeJourdAprès consultation
Une EUROPE à réformer de fond en comble
L’EUROPE actuelle ne fonctionne pas et depuis longtemps. La gestion budgétaire annuelle est une foire d’empoigne que dire en temps de crise (cf. crise grecque, maintenant la pandémie : quelle cacophonie !). Une opposition Nord Sud, des ex pays de l’Est pas « encore » formatés aux modes de fonctionnement de l’Ouest. Comment trouver une cohésion avec autant de divergences ?
La Commission de Bruxelles et son armée de technocrates hors sol, trop bien payés, qui n’arrête pas de sortir des normes, parfois absurdes (voir capital.fr « quand l’Europe se noie dans des normes délirantes » / contribuables.org « Europe : nous finançons toujours plus de normes absurdes et intrusives »). On crée des groupes de travail pour les chasses d’eau, le poids et la taille des concombres, la courbure des bananes,....
Quand va-t-on parler du chômage de masse, des écarts qui se creusent dans la population (cf. paupérisation), politique de gestion de l’immigration, politique industrielle européenne face à la Chine, aux État Unis (rappel : la Commission de la Concurrence a refusé la création d’un Airbus européen du rail avec la fusion Alstom Siemens, serait sur le point de refuser un Airbus de la construction navale avec la fusion Fincantieri Chantiers de l’Atlantique). Les géants chinois se frottent les mains et rigolent...
Que faire? J’avoue n’être guère une force de proposition probante, n’étant pas dans le cercle des « politiques » qui nous dirigent et qui sont chargés de faire cette Europe pour le bien de ses nations et peuples la composant.
Et pourtant, l’Europe dispose d’atouts indéniables : la première zone économique mondiale, des grands groupes industriels, de grandes banques internationales, une population en principe formée, un marché intérieur disposant d’un pouvoir de consommation qui plus solvable et rentable.
Alors pourquoi ne pas arriver à développer une stratégie économique de relance de l’après Covid.
Favoriser le développement des nouvelles industries décarbonées : fabrication de batteries au lithium pour ne plus être là aussi dépendants de la Chine, fabrication de panneaux solaires, encore majoritairement chinois.
Développer enfin un ferroutage européen pour réduire le flot de poids lourds sur les réseaux routiers sachant que l’on réduirait le risque accidentogène, la dégradation des revêtements routiers pris ensuite en charge par les contribuables et non les entreprises et leurs flux tendus faisants que les stocks sont sur les routes. Sans compter la réduction des particules fines qui au final pèsent sur les comptes sociaux de la santé (en déficit chronique en France).
Relancer les transports fluviaux sur la base de grands travaux d’aménagement des voies navigables ou de nouveaux canaux. Ceci nécessite des chantiers de génie civil lourds et porteurs d’emplois.
Relocaliser des industries textiles (ne nécessite pas d’importantes qualifications professionnelles pour la production), des industries de l’électroménager, de l’électronique (nous disposons des compétences et d’ingénieurs), de la téléphonie (favoriser les européens Nokia et Eriksson plutôt que les chinois Huawey et consorts).
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