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26/04/2020 23:08
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Nouvelle proposition à La consultation
La désintégration en plein vol de la mondialisation : une opportunité pour l’Europe de se reprendre ...
PRÉAMBULE : Voudra-t-on faire le bilan de la catastrophe humaine, sociale, économique et financière de cette pandémie du Covid 19 sachant que les États de l’OCDE, épaulés par la FED et la BCE débloqueront des milliers de milliards d’Euros et de dollars pour soutenir leurs économies respectives. Merci la Chine, merci les conséquences de l’ultra libéralisme appelé « la mondialisation » : produire toujours moins cher tout en assurant de très confortables marges aux industriels participants à cette frénésie de délocalisations touchant les pays de l’OCDE. Une loi de marché, génératrice de chômage de masse dans nos pays, qui prône le non interventionnisme des États.... sauf quand la crise survient et qui fait tout imploser : là on apprécie l’ouverture des vannes d’argent public pour l’économie capitaliste qu’il faut sauver.... Rappelons nous que les dettes de l’Etat seront remboursées par des générations de contribuables. ÉPILOGUE : Est-ce que l’EUROPE saisira l’opportunité de cette dislocation économique pour s’affranchir de la dépendance de la Chine, mais aussi de sa crainte de contrarier les États Unis. En effet, ces deux nations n’hésitent pas à rendre leurs frontières : - difficilement franchissable pour la Chine qui réclame toujours pour contrepartie des transferts de technologie.... afin de mieux concurrencer ensuite nos industriels sur nos marchés, profitant de leur main d’œuvre bon marché. - unilatéralement imperméable pour les États Unis quand leur Président decide de surtaxer plusieurs produits européens (mais aussi chinois, soyons honnêtes) pour protéger protéger le tissu économique US (America first). La zone Europe représente un marché intérieur rentable et solvable, offrant une taille critique consistante où toutes les industries et services sont implantés, sur la bases de groupes de taille mondiale, alors enfreignons aussi les règles du libre échange. N’hésitons pas à rendre nos frontières étanches vis-à-vis de ces 2 pays, prônons la préférence européenne. Voir mes propositions de relocalisation et de développement industriel publiées le 25/04 sous le titre « Une Europe à réformer de fond en comble ». Il faut cependant que l’Europe sache enfin parler d’une seule voix, ce qui n’est pas le cas, afin de s’occuper de sa population, du chômage de masse qui sévit en son sein, de même que la paupérisation qui s’y développe. Les peuples placent ces espoirs dans l’Europe, aux dirigeants actuels, qui n’arrivent pas à s’entendre, d’en prendre enfin conscience. En effet, les différents pays européens pris individuellement (hormis l’Allemagne) ne pèsent plus dans le monde des échanges économiques. Prenons la France et les partisans d’un Frexit parce que nous sommes « encore » la 5ème puissance économique mondiale : retrouvons des marges de manœuvre et notre souveraineté ! Ouvrons les yeux depuis pratiquement 45 ans, sans discontinuité !, nous accusons : - un déficit de la balance commerciale (cela signifie que notre activité productrice intérieure et notre consommation dépendent de nos importations et pas que du pétrole, des matières premières et du gaz), - un deficit budgétaire engendrant une dette publique colossale : 115 % du PIB, soit pour illustrer les acteurs économiques (dont la population) devraient être capables de voir partir 1,2 an de revenus produits par les forces vives du pays pour payer cette dette sans que ceux-ci ne touchent quoique ce soit. Le service de la dette (capital + intérêts) va très bientôt devenir le poste budgétaire le plus lourd, gare à la remontée dans le futur des taux d’intérêts sur la dette française quand la BCE sera moins accomodante ou que les agences de notation dégraderont la note attribuée à la France (N.B. ce serait le cas immédiatement en cas de Frexit, sans compter l’effet d’une dévaluation monétaire avec une sortie de l’Euro ... tandis que la dette restera en Euro qui pourrait enregistrer une augmentation de 10 à 20% selon le taux de dévaluation, bonjour les dégâts). Et comme, nous sommes incapables de réformer nos dépenses publiques, nous continuerons à creuser des déficits...que nous comblerons par de la dette : cela s’appelle de la fuite en avant et à terme la banqueroute. Donc, restons raisonnables et jouons la carte d’une Europe capable de réformer son fonctionnement et ensuite capable de se réindustrialiser pour résoudre le chômage de masse qu’a généré la mondialisation et ses délocalisations au profit de la Chine et des autres pays de l’Asie du Sud-Est. Dans l’intervalle, dans le cadre de votre consommation, n’hésitez pas à boycotter les produits chinois et de l’Asie du Sud-Est : ces produits ne sont pas toujours fiables (cf. normes qualité, sécurité, sanitaires... sans compter les contre-façons). Pensons à nos emplois et non à ceux de ces pays (ils disposent d’un marché intérieur suffisant, ils consommeront plus en les payant plus pour leur travail), consommons dans mesure du possible français et/ou européen.
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26/04/2020 23:08
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25/04/2020 18:29
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Nouvelle proposition à La consultation
Une EUROPE à réformer de fond en comble
L’EUROPE actuelle ne fonctionne pas et depuis longtemps. La gestion budgétaire annuelle est une foire d’empoigne que dire en temps de crise (cf. crise grecque, maintenant la pandémie : quelle cacophonie !). Une opposition Nord Sud, des ex pays de l’Est pas « encore » formatés aux modes de fonctionnement de l’Ouest. Comment trouver une cohésion avec autant de divergences ? La Commission de Bruxelles et son armée de technocrates hors sol, trop bien payés, qui n’arrête pas de sortir des normes, parfois absurdes (voir capital.fr « quand l’Europe se noie dans des normes délirantes » / contribuables.org « Europe : nous finançons toujours plus de normes absurdes et intrusives »). On crée des groupes de travail pour les chasses d’eau, le poids et la taille des concombres, la courbure des bananes,.... Quand va-t-on parler du chômage de masse, des écarts qui se creusent dans la population (cf. paupérisation), politique de gestion de l’immigration, politique industrielle européenne face à la Chine, aux État Unis (rappel : la Commission de la Concurrence a refusé la création d’un Airbus européen du rail avec la fusion Alstom Siemens, serait sur le point de refuser un Airbus de la construction navale avec la fusion Fincantieri Chantiers de l’Atlantique). Les géants chinois se frottent les mains et rigolent... Que faire? J’avoue n’être guère une force de proposition probante, n’étant pas dans le cercle des « politiques » qui nous dirigent et qui sont chargés de faire cette Europe pour le bien de ses nations et peuples la composant. Et pourtant, l’Europe dispose d’atouts indéniables : la première zone économique mondiale, des grands groupes industriels, de grandes banques internationales, une population en principe formée, un marché intérieur disposant d’un pouvoir de consommation qui plus solvable et rentable. Alors pourquoi ne pas arriver à développer une stratégie économique de relance de l’après Covid. Favoriser le développement des nouvelles industries décarbonées : fabrication de batteries au lithium pour ne plus être là aussi dépendants de la Chine, fabrication de panneaux solaires, encore majoritairement chinois. Développer enfin un ferroutage européen pour réduire le flot de poids lourds sur les réseaux routiers sachant que l’on réduirait le risque accidentogène, la dégradation des revêtements routiers pris ensuite en charge par les contribuables et non les entreprises et leurs flux tendus faisants que les stocks sont sur les routes. Sans compter la réduction des particules fines qui au final pèsent sur les comptes sociaux de la santé (en déficit chronique en France). Relancer les transports fluviaux sur la base de grands travaux d’aménagement des voies navigables ou de nouveaux canaux. Ceci nécessite des chantiers de génie civil lourds et porteurs d’emplois. Relocaliser des industries textiles (ne nécessite pas d’importantes qualifications professionnelles pour la production), des industries de l’électroménager, de l’électronique (nous disposons des compétences et d’ingénieurs), de la téléphonie (favoriser les européens Nokia et Eriksson plutôt que les chinois Huawey et consorts).
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24/04/2020 22:45
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Nouvelle proposition à La consultation
Prendre vraiment l’avis des citoyens
Il y en a marre des décisions de technocrates « hors sol », du même formatage (généralement ÉNARQUES) et ne connaissant bien que leur environnement cossu parisien, ou encore de professionnels de la politique (parfois selon une lignée familiale) poursuivant la quête d’un graal (la notoriété suite à une loi portant son nom). Pour une vraie démocratie, prenant en compte que la France comporte des Territoires en dehors de Paris, il conviendrait que des citoyens, après s’être déclarés volontaires dans leur Région de résidence, puissent être tirés au sort (50 à 100 par Région ?) pour constituer une Assemblée Citoyenne Intérimaire (ACI) pour travailler en amont sur certains projets de loi. Cette ACI serait réunie pour donner un avis consultatif préalable et pragmatique sur des grandes orientations voulues pour notre Pays : projets de lois impactants la santé (i.e. carte hospitalière et sanitaire), la sécurité (i.e. moyens alloués à la police, lutte contre la délinquance), la justice (i.e. application des peines), la politique d’immigration (i.e. quotas, spécialités professionnelles permettant de faciliter l’intégration par le travail), la politique du logement (i.e. aides, travaux de rénovation et d’isolation)... Certaines lois pourraient ainsi être plus réalistes et plus facilement applicables tandis que ce travail en amont réduirait les amendements parlementaires d’obstruction (cf. remplacer un mot par un autre, tel adverbe ou adjectif par un autre, un et par ou ....). Les citoyens éligibles à l’ACI devraient avoir entre 20 et 70 ans maximum pour recouvrer différents profils (étudiants, actifs, retraités) et intégrer ainsi dans les textes de lois « des angles morts » que les gens de terrain peuvent mieux percevoir que les personnes évoquées en préambule. Chaque Région serait chargée de réunir l’ACI de son périmètre, d’encadrer ses travaux et d’en transmettre les résultats au Parlement.
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24/04/2020 21:57
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Nouvelle proposition à La consultation
Un pléonasme : la solidarité s’est l’affaire de tous
Il conviendrait de réclamer des contreparties d’intérêt général aux personnes bénéficiant d’allocations chômage et/ou d’aides diverses. Cela va certainement faire un tollé auprès de de certains, mais participer à des travaux d’intérêt général dans la commune de résidence de ces allocataires ou des bénéficiaires pour aider les équipes communales (personnel de voirie / CCAS) au nettoyage de fossés, de sous-bois, de plages (cf. le laisse mer), porter assistance à des personnes âgées (courses, jardinage,...) semble être un acte citoyen et solidaire absolument pas démesuré. N.B. : mes exemples de travaux d’intérêt général sont ceux qui me viennent à l’idée, il ne sont pas exhaustifs. Ils seraient encadrés par des personnes des services communaux ci-dessus et cela aurait pour vertu pour les allocataires / bénéficiaires (outre de leur rappeler que la « collectivité » les aides financièrement via des cotisations) : de garder un minimum d’activité, de conserver l’habitude de respecter des horaires, d’avoir une vie et une discipline de groupe, de cultiver le respect de soi et des autres.
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24/04/2020 17:47
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Nouvelle proposition à La consultation
Redécouvrons les bons produits de nos terroirs et notre savoir-faire
Il convient de reconsommer des produits français et si possible locaux en respectant les saisons: arrêtons les cerises du Chili en plein hiver, voire les tomates toute l’année...., arrêtons de proposer de l’agneau néo-zélandais, etc.... Recherchons une vraie traçabilité sur les produits et leur qualité. Quid quand ceux-ci viennent d’horizons lointains, pensez également à leur bilan carbone.... les dégâts futurs de la planète ne sont pas actuellement inclus dans le prix de ces produits lointains...et il faudra les payer un jour, n’est-ce pas le consommateur ? Le développement du bio pourquoi pas, mais avec des produits français : aujourd’hui les grandes surfaces développent leur rayon consacré au bio, mais avec des produits venant de Turquie et autres... Bonjour le bilan carbone que l’on veut prôner avec cette palette de produits étrangers... Redécouvrons nos agriculteurs, nos producteurs de fruits et légumes, nos véritables éleveurs : ils sont respectueux de leur production ou encore d’un savoir-faire de tradition. Oui, ce sera plus cher mais rappelons nous qu’ils sont soumis à des règles sanitaires bien plus strictes que leurs concurrents étrangers (cf. produits phytosanitaires interdits chez nous mais autorisés hors de nos frontières) sans compter des coûts salariaux plus élevés. Arrêtons aussi ces circuits propices à la fraude à la TVA en Europe qui coûte chaque année quelques milliards d’Euros : ovin ou bovin né en France, puis élevé dans un autre pays européen, puis encore engraissé ailleurs et enfin abattus encore dans un autre pays. Et à la fin, cela revient en France intégré dans des plats industriels cuisinés... avec parfois de la viande de cheval à la place du bœuf dans les lasagnes par exemple...et selon quelle traçabilité.... Et quid de la santé du consommateur ? Aux Pouvoirs Publics et à la Commission Européenne d’agir enfin avec bon sens, sévérité (cf. suppression de ce type de circuit de magouilleurs) : on stoppe ceci, point barre. Posons-nous également la question de la valeur nutritive des produits importés : pas toujours cueillis à point donc avec des additifs (...bien sûr chimiques) pour assurer leur bonne conservation, leur belles couleur marketing pendant leur(s) transport(s) et leur(s) stockage(s) successifs. Les vitamines et autres nutriments de ces produits sont-ils toujours présents ? Enfin, posons-nous aussi la question du bilan carbone de ces produits importés : consommer d’abord français et puis local réduit immanquablement ce bilan carbone lié au transport ainsi qu’au stockage. Raccourcissons les circuits producteurs / consommateurs, cela fera moins de marges pour les intermédiaires qui se rémunèrent bien et participent à la hausse du prix des produits concernés. Faisons tout pour réduire le nombre d’intermédiaires, sont-ils vraiment indispensables ? Effectivement, ce sera toujours plus cher à l’achat mais beaucoup plus sain à terme pour la santé de tous, permettant aussi d’espérer une réduction pour les dépenses sociales correspondantes. Constatons que les chefs cuisiniers, qui proposent des petits plats simples à réaliser durant cette période de confinement, travaillent avec des produits frais locaux, dont ils vantent les goûts et la saveur... Rappelons enfin que nos agriculteurs, nos éleveurs participent à l’entretien des paysages de nos campagnes, de nos montagnes. En conclusion, redevenons citoyens en termes de consommation et arrêtons d’être nous-mêmes mondialistes en la matière. Cela ne tient qu’à nous : un comportement de bon sens.
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24/04/2020 17:23
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Nouvelle proposition à La consultation
Du bon sens pour restaurer l’indépendance sanitaire
La pandémie met au grand jour le vrai coût des délocalisations, donc de la mondialisation : osera-t-on faire le vrai bilan financier des milliers de milliards d’Euros et de dollars que les gouvernements des pays de l’OCDE, la BCE, la FED, etc... vont dépenser pour sauver l’économie ? Qui au final paiera ces dettes colossales.... leur population majoritairement ? Où sont désormais passés les avantages de produire toujours moins cher, au prix d’une désindustrialisation (France, Europe), du chômage de masse qui en a découlé, la paupérisation de la population : disparus tous les mirages des bienfaits vantés de la mondialisation. Concernant la santé et l’indépendance sanitaire, que d’erreurs commises. 1) produire moins cher en Chine, en Inde, ... n’a pas forcément contribué à réduire le prix des médicaments (...d’ailleurs de plus en plus déremboursés en France) mais largement préservé voire amélioré les marges bénéficiaires des grands laboratoires pharmaceutiques. 2) dépendre de fournisseurs, concentrés sur une même zone géographique... de plus très éloignée, est une aberration en termes de stratégie industrielle : la base fondamentale n’est-elle pas la diversification des sources d’approvisionnement et de leur répartition géographique ? 3) dépendre de ces fournisseurs asiatiques pour des produits basiques pour la santé (cf. masques, seringues, blouses, molécules pour antibiotiques), voire un peu plus sophistiqués (cf. respirateurs) montre bien une absence de vision sur une anticipation de pandémie (la crise du H5N1 n’a servi à rien). Le bilan tragique de la mortalité vient de ces anomalies fondamentales. 4) constater des délais de livraison (cf. les masques promis) sans compter les surenchères sur le tarmak, quel gâchis 5) évaluer le bilan carbone de toutes ces anomalies avant ou pendant la pandémie, en pleine prise de conscience du réchauffement climatique, l’a-t-on fait, NON. 6) dire stop en France aux économies de bouts de chandelle (cf. stocks stratégiques de masques ... disparus...) et peut-être réduire en contrepartie les véritables surcoûts budgétaires (le nombre d’administratifs chez les fonctionnaires) : Ministère de l’Agriculture (peut-être sont-ils plus nombreux que les agriculteurs...) Ministère de la Culture (où est l’exception française avec toutes ces séries, tous ces films américains qui envahissent nos écrans depuis des décennies) Ministère de la Santé (mieux vaut des soignants dans les hôpitaux que fonctionnaires hors sol au Ministère). Espérons que l’Europe (dont la France...) va chercher à corriger toutes ces aberrations économiques et qu’elle saura enfin se coordonner pour orienter l’investissement des relocalisations de toutes ces productions essentielles pour reconquérir une indépendance sanitaire. Celle-ci sera par ailleurs favorable à la création d’emplois, l’amélioration du bilan carbone pour l’acheminement des produits et en cas de nouvelle(s) pandémie(s) à épargner des vies humaines. Il faudra pour cela que l’ Europe passe outre : 1) de sa mauvaise conscience lorsque son dogme d’ouverture des marchés à la concurrence ne s’applique plus. Quelle naïveté, que font la Chine, les États Unis : ils ne s’embarrassent pas de ces principes et protègent leur industrie, leurs emplois. 2) de son incapacité à parler et agir d’une même voix. Quelle cacophonie sur bien des sujets : budgets, relance économique, vétos à la construction de géants industriels européens (cf. refus de l’Airbus du rail : fusion Alstom Siemens / refus pressenti de l’Airbus de la construction navale : fusion Fincantieri Chantiers de l’Atlantique). La concurrence chinoise se frotte les mains et rigole. 3) de sa complaisance vis-à-vis de la Chine, de l’Inde, sachant que ces pays disposent d’un marché intérieur (1,7 milliard et 1,4 milliard d’habitants) bien supérieur en nombre à celui de l’U.E. et des États Unis réunis. Pour cela, il faudrait que les grands industriels chinois, indiens augmentent les salaires de leurs effectifs pour créer un pouvoir d’achat local qui accélèrera la consommation de leur population, faisant ainsi que leur source de croissance sera leur propre marché et réduire ainsi leur conquête de notre marché européen. Voila, je rêve éveillé....