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Limiter l’impact environnemental du numérique, en améliorant la reprise des petits déchets d’équipements électriques et électroniques
La crise du Covid-19 a démontré toute la place qu’occupe le numérique dans la vie des consommateurs, ainsi que la dépendance de notre société à celui-ci. Si le numérique doit continuer de se développer, il est impératif de prendre en compte ses incidences sur l’environnement. Parmi celles-ci, les déchets qu’il génère.
Chaque année, les consommateurs français jettent environ 20 kilos de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) par personne, et moins d’un tiers sont réutilisés ou recyclés . Au-delà de l’impact économique direct pour les consommateurs (qui financent la filière de recyclage à hauteur de 180 millions d’euros par an), c’est bien l’aspect environnemental qui est en jeu. Le défaut de recyclage génère en effet un gaspillage de ressources et des pollutions importantes liées à l’incinération ou à l’enfouissement des DEEE, qui contiennent parfois des produits toxiques.
Pour mettre fin à ce gaspillage de ressources, l’UFC-Que Choisir propose de faciliter la reprise des petits déchets d’équipements électriques et électroniques en imposant l’installation d’un dispositif de collecte des petits DEEE dans l’ensemble des magasins ayant une surface de vente supérieure à 400 m², c'est-à-dire l’équivalent des petits supermarchés.
Aujourd’hui, la reprise des petits DEEE est limitée aux seuls magasins disposant d’une « surface de vente consacrée aux équipements électriques et électroniques» supérieure à 400 m², ce qui limite grandement les opportunités de collecte.
Une telle extension permettrait aux consommateurs de recycler plus aisément leurs petits déchets d’équipements électriques et électroniques.
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