La consultation
#LeJourdAprès consultation
Replacer les sciences du vivant au centre de la formation des jeunes
L’actualité des dernières semaines a mis en avant de manière tragique, des processus qui impactent de manière importante nos modes de vie :
- l’apparition du SARS-CoV-2 , à l’origine de la pandémie de COVID-19 qui entraîne chaque jours la mort de milliers de personnes dans notre pays et sur l’ensemble du globe.
L'apparition de nouveaux pathogènes qui a avait été prévue par de nombreux chercheurs met en jeu des mécanismes biologiques complexes dont la compréhension, pas forcément aisée, est toutefois permise grâce à l’acquisition d’une base scientifique biologique solide.
Paradoxalement, les sciences du vivant qui permettent de comprendre ces mécanismes sont depuis des années le parent pauvre de l'éducation. Les Sciences de la Vie et de la Terre, qui permettent d'aborder des questions essentielles telles que l'effondrement de la biodiversité, les épidémies et leurs vecteurs, les conséquences de l'agriculture intensive, les causes et les conséquences du dérèglement climatique, ... font partie des 3 matières qui disposent du plus petit volume horaire au collège et en classe de 2nde. De la même façon, dans le tronc commun des 1ère et terminale n'auront que 2h d'enseignement scientifique qui regroupe la physique-chimie, les Sciences de la Vie et de la Terre et les mathématiques (en très petite quantité)
A titre de comparaison, les élèves de 2nde bénéficient de 3h d'histoire géographie par semaine (soit le double des SVT!) et en 1ère et terminale les cours d'histoire-géographie du tronc commun représentent également 3h dans l'emploi du temps des élèves.
Cela signifie que l'on fait clairement passer le message à nos élèves et à la société de manière générale que les sciences du vivants ont une place mineure dans nos vies mais aussi que les citoyens d'aujourd'hui et de demain sont peu armés pour comprendre l"épidémie qui nous touche, ses causes mais aussi les gestes barrière à respecter ainsi que les différences entre les différents types de test ou de thérapie.
Redonner plus de place aux sciences de la Vie et de la Terre dans la formation des élèves, comme l'ont déjà demandé plusieurs scientifiques, permettrait de mieux former les citoyens de demain et de modifier de manière durable nos comportements individuels, grâce à une meilleur compréhension des enjeux planétaires.
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