La consultation
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Instaurer un service fraternel en contrepartie à l'aide universelle
Notre devise est « liberté, égalité, fraternité ». Un service annuel fraternel obligatoire, contrepartie à une aide universelle mettrait en pratique tous les volets de notre devise.
La réaction de nombreuses personnes au confinement montre leur manque de connaissance du fonctionnement de notre société. Les richesses de notre pays ne viennent pas de la "Providence" mais du travail de certains et chacun doit donc contribuer à cette richesse en donnant de son temps à la communauté.
La générosité et le temps consacré par certains pendant cette crise sanitaire pour aider les autres montrent le besoin de chacun de se sentir utile. Cet élan doit perdurer. Créer un pan dé-monétarisé dans notre société pour des échanges solidaires permettrait en cas de nouvelle crise d’avoir un système existant avec une logistique différente du capitalisme. Tout le monde peut être utile à son niveau et tout le monde devrait avoir son rôle. Nous avons géré les crises économiques en soutenant les chômeurs sans leur donner un rôle social, en ne laissant travailler que les plus productifs, or mieux vaut qu'une personne "peu efficace" fasse ne serait-ce qu'un petit quelque chose que rien du tout. Soyons imaginatifs, trouvons à tous quelque chose à faire, plutôt que payer certains uniquement à rester chez eux, ce qui n’est pas bon à long terme pour la cohésion sociale. Donnons du sens à nos vies et à notre société en renouant des liens d’entraide périodiques.
Une partie de nos aides sociales devrait être refondue dans une seule aide imposable versée aux Français et aux Résidents fiscaux étrangers en France depuis une certaine durée. L’aide devrait être variable en fonction des besoins de chacun selon son âge ou sa santé, elle devrait être en nature pour une part et en espèces imposables pour le reste. Les tuteurs légaux percevraient la partie en espèces de l’aide dévolue aux enfants dont ils ont la charge, s’ils respectent certaines conditions, sinon cette aide sera gérée par une tutelle étatique.
Le service fraternel consistera à consacrer un certain nombre d’heures par an à une activité utile aux autres choisie par des comités locaux et nationaux composés d’élus, de fonctionnaires et d’électeurs tirés au sort comme les jurés à chaque session. Ainsi les activités correspondront aux besoins des collectivités territoriales dans laquelle demeure le bénéficiaire de l’aide de ses 16 ans à sa mort, sauf handicap vraiment très lourd. Une partie du service sera destinée aux besoins de la Nation entière.
La liberté sera de pouvoir choisir dans une liste, les tâches effectuées périodiquement gratuitement pour sa commune ou son pays, en fonction de ses goûts et de ses capacités. L’égalité, c’est que contrairement à la corvée de l’Ancien régime, le service fraternel pèsera sur tous, sans aucune exception et dans la même proportion de temps, par exemple, 4 heures par trimestre cumulables ou pas en deux jours par an (et ce que l’on soit Président de la République ou père au foyer, en bonne santé ou en fauteuil roulant, jeune ou vieux, riche ou pauvre). La fraternité, c’est que les services rendus devront être des services qui seront utiles aux plus démunis ou utiles à tous mais non rendus car non rentables dans une société capitaliste et qu’en étant la contrepartie d’une aide universelle, ils permettront à tous d’avoir un minimum pour vivre sans avoir à quémander.
Le barème de l’impôt sur le revenu sera modifié pour que tout le monde paie au moins 100 € par an et que les niches fiscales disparaissent. Ce n’est pas au contribuable de décider de la politique économique de l’Etat, si l’Etat veut inciter les gens à avoir des enfants, que leur éducation soit moins chère par la gratuité de ce qui sert aux enfants mais pas de quotient familial ni d’allocation familiale, des aides en nature (petit déjeuner, cantine, vêtements ou garderie, accès à des clubs de loisirs seront fournis au choix « gratuitement » car financés par ponction sur l’aide en nature auquel chaque enfant aura droit, ce qui permet de s’assurer que l’enfant bénéficie bien de ce qui lui est destiné).
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