La consultation
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Pour une transition alimentaire positive, incitatrice et holistique! 2
Pour notre production et consommation alimentaire de demain, une transition positive (qui ne juge ni ne dénigre celles et ceux qui ne sont pas encore engagés dans la transition), incitatrice (qui n’interdit pas mais encourage, valorise et finance des initiatives innovantes et respectueuses du vivant) et holistique (qui prend en compte différents enjeux et disciplines) semble nécessaire.
1. Il est possible de penser un nouveau modèle agricole qui prenne en compte les populations non-paysannes, rurales et urbaines pour rapprocher chacune et chacun de la nature, de la production du vivant et de nourriture. Aujourd’hui, une grande quantité de personnes dépendent d’un faible nombre d’exploitants agricoles en France. L’importation est donc nécessaire ce qui affaiblit notre résilience et notre autonomie alimentaire et augmente nos émissions carbones. Il est possible de créer des emplois hybrides plus épanouissants mêlant activités des secteurs tertiaire/secondaire et primaire. Il n’y a pas l’environnement d’un côté et l’humain de l’autre: nous faisons partie intégrante du vivant et nous devons donc le connaître au mieux et le créer. La meilleure école du respect du vivant est la « pratique » du vivant et non les cours de développement durable.
2. Il faut évidemment valoriser les circuits courts de production et vente de nourriture comme les marchés, les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP), et les épiceries locales. Ces circuits créent du lien social et humain entre producteurs et consommateurs (lien fondamental d’ailleurs en cas de crise, quelle qu’elle soit). Ils diminuent aussi les déplacements et donc les émissions carbones, la production d’emballages notamment en plastique qui constitue un fléau pour nos écosystèmes et notre santé. Enfin ils permettent l’établissement d’un prix plus juste pour le producteur et donc des conditions de vie décentes.
3. Notre alimentation se doit d’être plus naturelle et moins constituée de produits transformés et ultra-transformés. Notre espérance de vie en bonne santé diminue, la prévalence des cancers augmente, tout comme celles des maladies chroniques, ce qui accroît notre vulnérabilité à des virus tel le SARS-COV-2 (augmentée par ailleurs et notamment par la pollution de l’air). Plus de transparence à l’égard de l’information nutritionnelle et des conditions de production et de transport de la nourriture est nécessaire.
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