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17/04/2020 11:15
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Nouvelle proposition à La consultation
Création d'emplois "hybrides": travail de la terre + autre profession
Pourquoi ne pas essayer de créer des emplois « hybrides » qui impliqueraient travail plutôt manuel, notamment par le travail de la terre, et travail lié à une autre profession, par exemple celle pour laquelle nous avons été formés? Cela contribuerait à donner du sens au travail, notamment en l’associant à un travail de la terre (là où justement la population active diminue depuis de nombreuses années). Cela développerait une autre façon de penser, de nouvelles compétences et nous permettrait de renouer avec la terre et donc à terme d’impulser la production alimentaire locale. On augmente donc aussi notre résilience et autonomie. On peut même penser de nouveaux cursus scolaires qui vont développer ces compétences plurielles et complémentaires. Cela permettrait dans le même temps de réduire l’opposition « travail manuel » et travail « intellectuel ». Je n’ai pas de baguette magique pour suggérer comment le faire concrètement mais c’est un principe qui mériterait d’être creusé à mon sens.
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17/04/2020 11:15
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17/04/2020 10:42
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14/04/2020 11:52
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Nouvelle proposition à La consultation
La France doit ratifier la Convention n°169 de l'OIT relative aux peuples indigènes et tribaux
Je propose que la France ratifie enfin la Convention n°169 de l’Organisation Internationale du Travail relative aux peuples indigènes et tribaux. Le jour d’après doit reconnaître l’héritage et les différences socio-culturelle et linguistique des peuples indigènes de la Guyane Française et consacrer leur autonomie. Ils contribuent à préserver la forêt amazonienne guyanaise, à nous protéger et à nous inspirer. Reconnaissons-les. La France est le seul Etat de l’Union Européenne à posséder un territoire amazonien par la Guyane Française. Elle est aussi l’un des derniers Etats amazonien (avec le Suriname et le Guyana) à ne pas avoir ratifié la Convention n°169 de l’OIT qui reconnaît l’existence des peuples indigènes et tribaux dans leur différence socio-culturelle et linguistique. Elle leur reconnaît aussi des droits différenciés comme le droit de vivre sur leur propre territoire, d’avoir accès à une éducation différenciée et à vivre selon leurs propres coutumes. Les crises systémiques que connaissent notre monde, notamment en matière sanitaire et écologique, révèle notre inadaptation au monde du vivant ainsi que notre destruction de celui-ci. Commençons par respecter les peuples indigènes qui vivent au plus proche du vivant et à leur reconnaître des droits différenciés. Il s’agit-là d’un devoir (moral) de l’État français envers ces peuples. Il s’agit aussi d’une question de démocratie et de respect de l’autonomie des peuples indigènes. La ratification de la Convention n°169 de l’OIT ne va pas à l’encontre du principe d’égalité des citoyens. Etant donné les spoliations passées dont ont été victimes les peuples indigènes de la Guyane Française et leur héritage et mode de vie singuliers, un ensemble de droits différenciés doit leur être reconnus afin qu’ils puissent prétendre à une situation plus équitable en vue du respect du principe d’égalité.
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14/04/2020 10:08
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10/04/2020 09:29
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09/04/2020 16:23
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09/04/2020 11:13
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une éducation humanisée, transversale, critique et respectant le vivant
Le système éducatif de l’éducation nationale doit commencer une transition progressive et profonde en matière d’objectifs généraux, d’organisation, de fonctionnement et de pédagogie. J’aborde ici une piste, parmi d’autres. L’éducation nationale semble imposer l’acquisition d’un socle de connaissances complètement arbitraire, divisé en matières ne permettant pas l’appréhension transversale et globale d’un sujet. Les critères d’évaluation ne privilégient que la mémorisation d’éléments. La coopération lors des devoirs sur table est par ailleurs souvent interdite. Et j’en passe. Si nous voulons faire de ce monde un monde meilleur, il va falloir commencer par changer notre façon de nous éduquer et de grandir ensemble ! Cessons d’enseigner et d’imposer une vision du monde ethnocentrée (française et européenne), univoque (sans aucune remise en question ni exploration d’autres visions et pratiques), divisée en matières (donc contre une approche holistique et transversale), et sans appréhension et réflexion autour de notre modèle de développement mortifère, qui exploite et tue hommes et ressources ! Proposons une éducation humanisée qui privilégie le développement de la confiance en soi et de l’estime de soi (donc avec bienveillance!) ; qui rapproche les jeunes de la terre et propose des temps hors salle pour prendre soin d’elle, mieux la connaître pour mieux la protéger ; qui propose d’échanger et de s’écouter autour des visions et recherches de chacun ; qui permet aux jeunes de mener un projet individuel et/ou collectif durant leur scolarité ; qui permet finalement de grandir et s’affirmer en tant que personne en accord avec elle-même.
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09/04/2020 10:20
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08/04/2020 11:06
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07/04/2020 18:46
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une Ecole plus démocratique
Le système éducatif de l’éducation nationale doit commencer une transition progressive et profonde en matière d’objectifs généraux, d’organisation, de fonctionnement et de pédagogie. J’aborde ici une piste pour commencer. Il faut sortir du système hiérarchique pour la prise de décision au sein d’une école et du rôle du maître comme unique détenteur du savoir. Il faut privilégier un fonctionnement démocratique qui repose sur la confiance dans les individus (et leur responsabilisation) pour faire fonctionner en partie leur école et leur faire travailler notamment le débat, l’écoute active, la prise de décision, soit tout ce qui concourt à former un citoyen éclairé. Ces personnes seront ainsi dans le futur plus à même de prendre des décisions et à les assumer, à partir du dialogue, de la bienveillance et de la co-construction. Ces futurs citoyens appliqueront ces nouvelles méthodes dans le monde du travail et seront à la fois preneurs et exécuteurs de décision, ce qui rendrait obsolète le fonctionnement pyramidale en vigueur dans bien des structures du monde professionnel d’aujourd’hui.
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07/04/2020 15:17
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07/04/2020 11:07
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06/04/2020 12:38
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une transition alimentaire positive, incitatrice et holistique! 2
Pour notre production et consommation alimentaire de demain, une transition positive (qui ne juge ni ne dénigre celles et ceux qui ne sont pas encore engagés dans la transition), incitatrice (qui n’interdit pas mais encourage, valorise et finance des initiatives innovantes et respectueuses du vivant) et holistique (qui prend en compte différents enjeux et disciplines) semble nécessaire. 1. Il est possible de penser un nouveau modèle agricole qui prenne en compte les populations non-paysannes, rurales et urbaines pour rapprocher chacune et chacun de la nature, de la production du vivant et de nourriture. Aujourd’hui, une grande quantité de personnes dépendent d’un faible nombre d’exploitants agricoles en France. L’importation est donc nécessaire ce qui affaiblit notre résilience et notre autonomie alimentaire et augmente nos émissions carbones. Il est possible de créer des emplois hybrides plus épanouissants mêlant activités des secteurs tertiaire/secondaire et primaire. Il n’y a pas l’environnement d’un côté et l’humain de l’autre: nous faisons partie intégrante du vivant et nous devons donc le connaître au mieux et le créer. La meilleure école du respect du vivant est la « pratique » du vivant et non les cours de développement durable. 2. Il faut évidemment valoriser les circuits courts de production et vente de nourriture comme les marchés, les Associations pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP), et les épiceries locales. Ces circuits créent du lien social et humain entre producteurs et consommateurs (lien fondamental d’ailleurs en cas de crise, quelle qu’elle soit). Ils diminuent aussi les déplacements et donc les émissions carbones, la production d’emballages notamment en plastique qui constitue un fléau pour nos écosystèmes et notre santé. Enfin ils permettent l’établissement d’un prix plus juste pour le producteur et donc des conditions de vie décentes. 3. Notre alimentation se doit d’être plus naturelle et moins constituée de produits transformés et ultra-transformés. Notre espérance de vie en bonne santé diminue, la prévalence des cancers augmente, tout comme celles des maladies chroniques, ce qui accroît notre vulnérabilité à des virus tel le SARS-COV-2 (augmentée par ailleurs et notamment par la pollution de l’air). Plus de transparence à l’égard de l’information nutritionnelle et des conditions de production et de transport de la nourriture est nécessaire.
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06/04/2020 12:31
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une transition alimentaire positive, incitatrice et holistique!
Pour notre production et consommation alimentaire de demain, une transition positive (qui ne juge ni ne dénigre celles et ceux qui ne sont pas encore engagés dans la transition), incitatrice (qui n’interdit pas mais encourage, valorise et finance des initiatives innovantes et respectueuses du vivant) et holistique (qui prend en compte différents enjeux et disciplines) semble nécessaire. 1. Il est nécessaire de recréer un lien et une continuité entre le travail de la terre et les écosystèmes environnants. L’agriculture et l’élevage doivent respecter et créer du vivant et non le détruire. Il faut donc valoriser et inciter la création d’exploitations qui créent de la biodiversité et favorisent la culture de semences locales (et paysannes ; donc ni hybrides ni OGM). L’accueil et la création de biodiversité renforcent la résilience d’une exploitation (contre les aléas climatiques et les parasites notamment). L’utilisation de semences locales favorise la biodiversité et développe les connaissances de terroir. 2. Il faut valoriser les petites exploitations qui privilégient le travail manuel, non mécanisé et économe en ressources fossiles. Le recours au travail manuel permet de créer des emplois qualifiés (et valorisants, d’autant plus si le travail implique de mieux connaître les espèces locales, certaines semences, les micro-climats, le type de sol travaillé, etc.). La non-mécanisation permet de réduire l’endettement de l’exploitant et permet un travail plus polyvalent, varié et épanouissant. Penser un développement réellement durable implique nécessairement de ne plus dépendre d’énergies fossiles comme le pétrole. 3. Il est évident qu’il faut penser un nouveau modèle agricole qui se passera de pesticides. Nous ne pouvons dépendre d’une poignée de grands groupes internationaux qui vendent à la fois des semences annuelles (dont l’obtention implique notamment travail infantile et salaires inférieurs au salaire minimum légal dans des pays de l’hémisphère sud – Relayé ici dans cet épisode de Cash Investigation https://www.youtube.com/watch?v=Mgd0_jv6TS4) qui sont le problème et la « prétendue solution » que sont les pesticides. L’utilisation des semences hybrides favorise la perte nutritionnelle des aliments (relayé dans le même épisode) et contribue à l’érosion de la biodiversité par la réduction du nombre de semences vendues et à l’uniformisation (soit des semences identiques pour un développement dans des conditions écosystémiques différentes).