La consultation
#LeJourdAprès consultation
RENDRE LEGAL le diplome et donc le métier d'herboriste sans condition d'accés
Le métier d'herboriste a été reconnu pour la première fois en France en janvier 1312.
Durant l'empire, Fourcroy (chimiste) veut rénover la profession d'apothicaire et ouvrir leur monopole, mais il n'y parvient pas. Au XIXe siècle, avec l'apparition des vaccins et d'un grand nombre de médicaments de synthèse, l'herboristerie recule, souvent présentée comme désuète et associée à une civilisation paysanne jugée dépassée, au profit de l'industrie pharmaceutique (les paysans ont toujours bon dos). Certains médecins continuent pourtant à défendre la médecine des simples et les savoirs traditionnels, comme François-Joseph Cazin par exemple dans le nord de la France en 1917.
Alors qu'il existe encore en France environ 4 à 5 000 herboristes (souvent des femmes, non représentées et non défendues politiquement), aucun diplôme officiel d'herboriste n'est plus délivré, depuis la loi du 11 septembre 1941 votée par le régime de Vichy qui a supprimé le certificat d’État d’Herboristerie, faisant que leurs titulaires se sont progressivement éteints sans successeurs. Cette loi organise l'industrialisation de la pharmacie, et transforme (sur le modèle allemand) le marché de manière à permettre à la finance d'entrer dans le capital du secteur de la pharmacie.
C'est le chef de l'État français Philippe Pétain qui supprime le diplôme, en répondant à une demande déjà ancienne de certains pharmaciens et de l'industrie pharmaceutique. Le métier d'herboriste a donc de fait ensuite pratiquement disparu en France. De 4 500 herboristes en 1940, il ne reste qu'une dizaine d'herboristeries en France, la plus ancienne étant la pharmacie herboristerie du Père Blaize à Marseille, fondée en 1815.
(tiens encore à Marseille) Cette situation contraste fortement avec l'Allemagne ou l'Italie, on l'on compte encore plusieurs milliers d'herboristes.
Voilà pour la situation actuel en très bref résumé.
A l'heure ou tous le monde veux faire des économies, il serait de bon sens de permettre à chacun de choisir le système de soins qui lui convient le mieux, on ne demande pas à ce que l'on nous rembourse du thym ou de la cannelle, mais il serait temps que les lobbys pharmaceutiques ne soit plus maitre en France, pays du médicament chimique.
Ce serait faire preuve d'une vrai indépendance de la part des députés de faire enfin passer une loi en ce sens.
Nous aurions enfin la preuve qu'un certain nombres de politiques , on la capacité de ne pas être aux ordres des lobbys et de la finance.
Aujourd'hui il faut aller au Canada pour avoir un diplôme d'herboriste ou d'aromathérapeute.
Les patients exigeants se détournent des médecins généraliste sans compétence particulière car , leurs propositions de soins ne correspond plus à leur attente, c'est aussi simple que cela.
Si un médecin classique a eut l'intelligence et l'ouverture d'esprit de rajouter a ses compétences de l'homéopathie, de la phytothérapie, des huiles essentielles, de la médecine manuelle , de l'hypnose...., alors il y a la queue à sont cabinet , et les patients font des kilomètres pour venir spécialement chez lui. C'est donc que ces méthodes de soins correspondent bien à une attente.
Liste des soutiens
Signaler un problème
Ce contenu est-il inapproprié ?
Partager: