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20/04/2020 09:03
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Nouvelle proposition à La consultation
Sortons de l'agriculture industrielle
Depuis la révolution verte, l'agriculture est devenue tellement intensive que l'eau, l'air, les sols sont pollués. La biodiversité s'effondre à cause de la banalisation des paysages, de la destruction des sols également responsable du rechauffement climatique, de la disparition des elements structurants le paysage comme les haies, friches, bosquets... Cette agriculture n'est absolument pas durable, repose sur l'utilisation massive de ressources naturelles : petrole, pillage de la matière organique du sol (stockée depuis la préhistoire lorsque la planète était essentiellement forestière et qui fera bientôt défaut dans les sols, avec chute massive des rendements à la clé), gisements de minerais divers pour fabriquer engrais et pesticides de synthèse. Pendant des milliers d'années, l'agriculture à coévolué avec la nature en créant des milieux très interessants pour la biodiversité grace à la diversité de ses pratiques. Ces milieux ont aujourd'hui presque disparu avec l'émergence du modèle céréalier intensif, le seul jugé aujourd'hui rentable économiquement, mais qui ne sert qu'à alimenter le business de l'agroalimentaire, responsable d'une malbouffe sans précédent, et qui constitue une bombe sanitaire à retardement. Bombe sanitaire qui va s'ajouter à la pollution dramatique des nappes phréatiques et de l'eau potable à cause des engrais chimiques et des pesticides de synthèse, avec tout un tas de maladies dont on se passerait bien (obésité, diabète, parkinson, sterilité, cancer...). Plus nous attendons pour faire cette transition agricole, plus cela prend un caractère irréversible posant la question de notre autonomie alimentaire à court-terme. - il faut chercher des alternatives aux pesticides et engrais chimiques, car la transition n'est evidemment pas possible de suite compte-tenu de l'état actuel dramatique des sols - conditionner les aides de la PAC à des mesures environnementales (plantation de haies, bosquets...), encadrer l'utilisation des broyeurs, extremement destructrice pour la biodiversité, car utilisé sans se soucier des cycles de la faune et de la flore. En outre, cette gestion n'existait pas il y 50-60 ans et est train de banaliser notre environnement avec une gestion totalement uniforme des espaces herbacés - diminuer la taille des exploitations agricoles, favoriser beaucoup d'agriculteurs sur de petites surfaces plutot que peu d'agriculteurs sur de grandes surfaces car c'est le seul moyen de prendre soin de la terre - revaloriser le prix des produits agricoles, car aujourd'hui c'est l'agroindustrie et la grande distribution qui gagne de l'argent sur le dos des agriculteurs. Interdire la speculation sur les denrées alimentaires, favoriser les productions françaises pour sortir l'agriculture du marché mondial qui tire les prix vers le bas et force l'agriculture a etre de plus en plus intensive - encourager, soutenir financierement les activités agricoles autres que les grandes cultures (elevage, maraichage biologique notamment) pour diversifier le paysage agricole et retrouver une certaine autonomie alimentaire - interdire le lobbying toxique des riches représentants de la FNSEA
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20/04/2020 09:03
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18/04/2020 15:10
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Nouvelle proposition à La consultation
Crise environnementale, sociale et sanitaire, même combat
Aujourd'hui, il y a des liens trop forts entre les grosses entreprises privées et les hauts fonctionnaires. Les gouvernements subissent un chantage financier des gros industriels, notamment de l'agroalimentaire, de la finance, des banques. Ces organismes étant responsables sous couvert du dogme de la croissance économique (mais en fait de l'intérêt privé) de la destruction de l'environnement, des inégalités sociales partout dans le monde, de la pollution, speculation sur les denrées alimentaires... Il faut un nouveau mode de gouvernance. - il faut interdire le lobbying qui n'est autre que de la corruption, et a transformé la démocratie en oligarchie (=dictature financière) - arrêter la politique partisane droite/gauche où on nous force à voter pour des "maîtres" (non représentatif de la majorité de la population) et non des idées, et où l'écologie n'est jamais représentée - redonner la voix au peuple via des referendums plutôt que laisser l'oligarchie prendre les décisions à notre place - contrôler la finance, les banques, taxer les entreprises françaises polluantes et qui ne respectent pas l'humain en France ou à l'étranger en profitant de l'absence de réglementations environnementales et sociales - conditionner les aides publiques avec des clauses environnementales et sociales - il faut sortir également du dogme de croissance économique qui n'est valable que parce que l'on pille la planète et l'humanité, trouver d'autres critères pour évaluer l'état de notre société, comme le bien-être de la population, des critères écologiques (eau, biodiversité...), l'éducation, la pauvreté - et d'une façon plus générale, il faut revoir notre lien à la planète, qui est considérée par ces oligarches sans scrupules comme une ressource alors que c'est le support de vie qu'on partage avec des millions d'autres êtres vivants, tout aussi importants que les humains. Tellement de travail, il faut tout remettre a plat en fait, dans une société où tout est aujourd'hui bloqué par quelques personnes avides de pouvoir et d'argent... Mission impossible
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18/04/2020 13:05
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour proteger notre environnement, la base c'est de faire appliquer les lois environnementales
La France est dotée d'un arsenal juridique pour proteger l'environnement, depuis les années 70. Ces réglementations ont également été renforcées sur la protection des zones humides avec la LEMA en 2006. Pourtant, après avoir passé 20 ans à travailler dans l'écologie et la protection de l'environnement, il faut se rendre à l’évidence, ces lois ne sont presque jamais appliquées. Ainsi, qui prend en compte le L411.1 du code de l'environnement, qui interdit la destruction des espèces protégées et de leurs habitats ? Les "notre-dame-des-landes", "europacity" et autres projets sont le reflet de la non application des lois, ou malgré la présence de nombreuses espèces protégées, l'interêt economique prime, avec des batailles judiciaires sans fin pour faire appliquer les lois. Le code de l'environnement est le seul à être bafoué de la sorte. Dans la gestion forestière, on fait des coupes rases au pires périodes en détruisant la faune d'oiseaux et de chauves-souris sans se soucier des lois. Les reliques de haies, massivement détruites dans les années 80 avec les remembrements, sont gérées n'importe comment, en passant le lamier en plein moi de mars alors que les oiseaux nichent déjà. Le mois de mars-avril est un véritable carnage des espaces herbacés, privés ou publics. Les insectes et oiseaux à peine sortis d'hivernage passent dans les broyeurs, tondeuses, débroussailleuses de tout un chacun qui pense que sa gestion futile pour faire "propre" est plus importante que la vie des autres êtres vivants. On se retrouve ainsi sans une seule plante à fleurs sur des hectares avec ce genre de gestion, pas étonnant qu'il n'y ait plus d'oiseaux ou d'insectes, tout ceci s'ajoutant bien sur à la banalisation de nos paysages (grandes cultures / petits bosquets) dans une grande partie de la France, à l'utilisation massive des pesticides, en agriculture mais aussi dans les jardins privés, et ce malgré les nouvelles réglementations. On continue de drainer les zones humides, pour planter du peupliers pour faire des cagettes en bois jetables, en détruisant la faune et la flore des zones humides. Les amphibiens sont ainsi en chute libre malgré leur protection à l'echelle nationale, tout ceci au profit d'intérêts économiques privés et au détriment de l'interêt général. Le non respect de ces lois est même parfois cautionnés par les services préfectoraux qui autorisent dans la plus grande illégalité le non respect des lois, souvent pour favoriser l'agriculture et la foresterie intensive. - Il faut donc trouver les moyens de vérifier l'application des lois en environnement - Conditionner les aides publiques à la mise en place et au respect de mesures environnementales - Interdire les broyeurs et autres en mars, interdire la coupe des haies de mars à octobre - Mettre en place une gestion différenciée obligatoire des espaces privés et publics - Replanter massivement des haies et arbres pour stopper la désertification de notre environnement - Renforcer le contrôle de légalité des administrations qui sont souvent hors du cadre légal pour favoriser des lobbies locaux