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Vouloir une alimentation idéale
Vouloir une alimentation idéale
Notre santé semble dépendre fortement de notre alimentation. Comment améliorer notre alimentation : agriculture – consommation alimentaire – cuisine ? Quelle éthique placer dans notre alimentation ?
Il paraît important de favoriser notre biodiversité alimentaire c’est – à - dire les espèces paysannes de fruits et de légumes riches en vitamines et minéraux essentiels, de soutenir les producteurs et les productrices qui se lancent dans la permaculture et l’agriculture biologique, favoriser la transition des agriculteur.rice.s vers ces façons plus saines de cultiver.
Aujourd’hui plus de 94% des fruits, légumes et céréales sont détenus par des grands groupes (Monsanto, Limagrain…).
La logique cartésienne – l’efficacité et le rendement et la croissance appliqué à l’agriculture conduisent ces grands groupes à ne pas prendre soin des agriculteurs qui s’exposent à des produits mettant leur santé en danger, aux travailleur.euse.s qui sont payé.s en dessous des salaires décents et même légaux pour produire des graines de tomates à l’autre bout du Monde (en Inde par exemple : cash investigation). Ils ne prennent pas non plus soin de la terre qui se dévitalise sous l’effet de la monoculture et des pesticides utilisés.
Comment les aliments issus de cette culture peuvent-ils être bons pour notre santé ? Il ne s’agit pas seulement de notre santé physique, mais aussi la santé éthique de nos sociétés.
Comment acheter aujourd’hui des produits alimentaires sans être sûr.e.s que ces produits n’ont pas affaibli la terre ou exploité des personnes à l’autre bout du Monde ? Seule l’éthique de la permaculture - prendre soin de l’humain, prendre soin de la terre, partager équitablement les ressources - semble apporter des réponses concrètes sur le long terme.
Peut -on :
- favoriser les produits les plus naturels possibles, taxer les produits dont nous n’avons pas besoin (sodas, plats préparés, gâteaux…) ou les entreprises qui les produisent, car ces produits semblent nous rendre malades ? Alerter sur la potentielle nocivité de certains produits ? Se dégager de certains lobbys (celui du sucre par exemple qui est loin d’être essentiel, peut être dangereux pour notre santé mais se retrouve dans 80% des aliments d’un supermarché en France…). Notre santé n’a pas de prix mais elle peut avoir un coût …
- Soutenir des supermarchés coopératifs comme La Louve (75018), qui ne passent pas par des centrales d’achats et favorisent donc l’accès à des produits de qualité et à moindre coût pour les consommateur.rices en respectant des prix éthiques pour les producteur.rices. Comment faire en sorte que les centrales puissent cesser de contribue à faire baisser le coût des matières premières achetées aux agriculteur.rices, forçant ceux-ci à produire plus de manière insensée (le lait…), et à proposer par la force des choses des produits de moins bonne qualité.
- Proposer à l’école un apprentissage de l’alimentation plus saine : biologique, avec le minimum de produits transformés ou industriels possible. A la cantine (c’est déjà la proposition de certain.e.s maires)? Via des cours de cuisine à l’école ?
En privilégiant une alimentation saine, on privilégie aussi notre santé, et donc diminuer le nombre de personnes malades nécessitant des soins, s’engager éthiquement dans un cercle vertueux qui prend soin toute la chaine : terre – graines – production – consommation (économie) – santé.
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