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04/05/2020 20:19
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Nouvelle proposition à La consultation
Une éthique économique et sociale
L'éthique de la permaculture est très simple : prendre soin de la terre, prendre soin de l'humain, partager équitablement les ressources. Cette éthique permet à chacun.e de se responsabiliser, de faire "sa part" et d'exprimer sa bonté naturelle malgré ce que Hobbes et Darwin auraient voulu nous faire croire. Que se passerait-il si à chaque décision (économique, politique,...) se posaient les questions suivantes : Est-ce que cette décision, cet accord bilatéral, cette loi, ce produit proposé à la vente prend soin de l'humain ? Les citoyen.ne.s du pays mais aussi tous les humains impactés par cette décision ? Est-ce que leur salaire est légal, juste, leur permet de vivre ? Est-ce que cette décision, cet accord, ce décret prend soin de la terre ? Est-elle la solution la moins polluante possible ? Permet - elle de partager équitablement les ressources ? Autrement dit est ce que cette décision ne va pas accentuer des inégalités au sein de l'entreprise, de l'association, à l'autre bout du Monde... Est-ce que ces écarts de salaires sont justifiés ? Une citation de Starhawk, altermondialiste et écoféministe dans Chroniques altermondialistes : "[La Banque Mondiale, Le FMI, l'OMC et le système qu'ils représentent]changeront quand nous commencerons tou.te.s à nous poser des questions dangereuses. [...] . Les personnes qui produisent les outils que j'utilise dans mon métier, ma nourriture, mes vêtements et les petits luxes que je m'offre reçoivent-elles un salaire qui leur permet de vivre? . Leur santé et leur sécurité sont-elles assurées ? (...) . Ont-elles les moyens d'acheter les produits qu'elles produisent? . Quel est le coût véritable de ce travail, de ce produit, de ce jouet pour le sol ? Pour l'eau ? Pour l'air? Pour les habitats complexes et irremplaçables de cette terre ? Pour la santé de nos communautés ? . Qui paie le coût et avec quoi ? De l'argent ? Le cancer ? L'extinction ? . Qui en tire profit ? " L'éthique de la permaculture peut permettre de répondre à ces questions, elle donne aussi la possibilité aux entreprises de s'en saisir et de se saisir de leurs responsabilités envers les personnes qu'elles emploient, sous traitant.e.s compris.e.s, envers la terre, et de penser à partager équitablement. Il en est de même pour nos institutions politiques, et pour chacun.e de nous.
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04/05/2020 20:19
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04/05/2020 19:46
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Nouvelle proposition à La consultation
Une philosophie qui responsabilise et libère
Apprendre l’écoféminisme à l’école, à l’université. Prendre du recul sur des enseignements philosophiques qui enclavent et déresponsabilisent : « l’homme est un loup pour l’homme » de Hobbes, le « seuls les plus forts survivront », Darwin, la rationalisation de Descartes. Apprendre aussi des pensées qui ouvrent, libèrent et responsabilisent. Isabelle Stengers Bruno Latour Dona Haraway Starhawk ...
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04/05/2020 19:45
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Nouvelle proposition à La consultation
Une philosophie qui responsabilise et libère
Apprendre l’écoféminisme à l’école, à l’université. Prendre du recul sur des enseignements philosophiques qui enclavent et déresponsabilisent : « l’homme est un loup pour l’homme » de Hobbes, le « seuls les plus forts survivront », Darwin, la rationalisation de Descartes. Apprendre aussi des pensées qui ouvrent, libèrent et responsabilisent. Isabelle Stengers Bruno Latour Dona Haraway Starhawk ...
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04/05/2020 19:40
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Nouvelle proposition à La consultation
La communication non violente à l'école
L'école pourrait être un lieu où on apprend la communication non violente autrement dit apprendre à accepter nos émotions, à s'exprimer sans juger et stigmatiser l'autre, ce qui atténue les souffrances et les besoins de reconnaissance, ce qui permet de trouver plus facilement sa voie dans la vie après l'école. Lecture : Les mots sont des fenêtres ou bien se sont des murs, initiation à la communication non violente, Marshall B. Rosenberg Il est démontré que lorsqu'on utilise le dialogue, la communication non violente, lorsque le ou la professeur respecte profondément les élèves dans des classes de certains collèges ou lycée jugées "irrécupérables", voire violentes, les tensions se dénoue et le dialogue s'établit. La non violence s'exprime aussi lorsqu'on ne stigmatise pas les élèves : les bons et les mauvais en maths par exemple. Sortir de la sélection à l'école. Partir du principe que chacun.e peut apporter à l'autre. Favoriser le bien-être et le non jugement dans l'apprentissage Penser à des travaux de groupes, des travaux qui recoupent plusieurs disciplines pour cultiver une intelligence collective, une libre expression à l’école. Proposer des apprentissages pratiques qui font sens commun : cuisine, culture, ... Isabelle Stengers parle de laisser les intérêts divergents s'exprimer et de se laisser affecter par l'intérêt de l'autre. C'est ce qui conduit pas à pas à l'intelligence collective et au faire commun, à l'écoute attentive, ce dont notre société a semble-t-il besoin ? Isabelle Stengers, résister au désastre Un entretien avec Isabelle Stengers : https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-23-janvier-2020
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04/05/2020 19:34
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Nouvelle proposition à La consultation
La communication non violente à l'école
L'école pourrait être un lieu où on apprend la communication non violente autrement dit apprendre à accepter nos émotions, à s'exprimer sans juger et stigmatiser l'autre, ce qui atténue les souffrances et les besoins de reconnaissance, ce qui permet de trouver plus facilement sa voie dans la vie après l'école. Lecture : Les mots sont des fenêtres ou bien se sont des murs, initiation à la communication non violente, Marshall B. Rosenberg Il est démontré que lorsqu'on utilise le dialogue, la communication non violente, lorsque le ou la professeur respecte profondément les élèves dans des classes de certains collèges ou lycée jugées "irrécupérables", voire violentes, les tensions se dénoue et le dialogue s'établit. La non violence s'exprime aussi lorsqu'on ne stigmatise pas les élèves : les bons et les mauvais en maths par exemple. Sortir de la sélection à l'école. Partir du principe que chacun.e peut apporter à l'autre. Favoriser le bien-être et le non jugement dans l'apprentissage Penser à des travaux de groupes, des travaux qui recoupent plusieurs disciplines pour cultiver une intelligence collective, une libre expression à l’école. Proposer des apprentissages pratiques qui font sens commun : cuisine, culture, ... Isabelle Stengers parle de laisser les intérêts divergents s'exprimer et de se laisser affecter par l'intérêt de l'autre. C'est ce qui conduit pas à pas à l'intelligence collective et au faire commun, à l'écoute attentive, ce dont notre société a semble-t-il besoin ? Isabelle Stengers, résister au désastre Un entretien avec Isabelle Stengers : https://www.franceinter.fr/emissions/l-heure-bleue/l-heure-bleue-23-janvier-2020
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04/05/2020 19:19
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Nouvelle proposition à La consultation
Allier les pratiques médicales et paramédicales
Nuancer d’approche vis-à-vis des patient.e.s : reconnaître avec humilité que chaque patient sait/sent ce qui est bon pour lui ou pour elle. Rendre à chacun.e sa responsabilité. Arrêter d’infantiliser les personnes, rassurer les patient.e.s sur la force de guérison qu’ils et elles ont déjà en eux, redonner leur place aux patient.e .s dans leur processus de soin. On sait déjà que l'aspect psychologique d'une maladie est considérable : ce que la personne perçoit de sa maladie et comment elle arrive à trouver les moyens de se guérir et de s'approprier les outils proposés par les médecins (traitement). A ce sujet : Bruce Lipton, La biologie des croyances Penser une santé globale : la santé physique, émotionnelle et mentale. Prendre en compte ces dimensions de l’être humain c’est aussi prendre soin de nous en alliant d’autres techniques, et en légitimant ces techniques que nous ne comprenons pas toujours mais qui "font du bien". Accepter que la médecine allopathique puisse être accompagnée d’autres pratiques, notamment à l’hôpital, même si on n’arrive pas encore à expliquer scientifiquement les bienfaits de ces pratiques non conventionnelles. C’est le cas notamment des coupeurs et coupeuse de feu qui sont appelé.e.s par des infirmières et infirmiers. Se libérer de l’enclave du scientifiquement prouvé avec humilité. Ce qui revient à allier les pratiques : médecine chinoise, coupeur et coupeuse de feu, naturopathie, sophrologie, …
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04/05/2020 19:12
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Nouvelle proposition à La consultation
Préserver notre eau potable
L'eau est un bien commun précieux. Or les industries rejettent des polluants dans l'eau , chaque ménage rejette aussi des produits toxiques dans l’eau. Au quotidien nous utilisons tout un tas de produits qui contiennent des éléments plus ou moins nocifs que nous rejetons dans nos canalisations. Shampoing, gels douches et produits de beauté qui contiennent des silicones, des produits dérivés de la pétrochimie, produits ménagers toxiques ultra dégraissants... N'oublions pas que l'eau rejettée est ensuite nettoyée pour être rendue à nouveau potable. Il faudrait : - limiter l’impact de ce que nous rejetons dans l’eau - diminuer au maximum la quantité des produits nocifs utilisés - demander aux entreprises de modifier aussi les produits proposés à la vente et d'y ajouter moins de substances nocives pour l'eau et pour l'environnement de manière générale - sensibiliser - protéger de manière urgente nos sources de la privatisation par certains groupes - apprendre aux particuliers à filtrer l'eau de manière autonome (phytofiltration, aquaponie...) Un documentaire révoltant à ce propos : Nestlé ou le scandale de l'eau en bouteille de Urs Schnell et Res Gehriger : https://www.lemonde.fr/culture/article/2012/09/11/nestle-et-le-business-de-l-eau-en-bouteille_1757464_3246.html Le cash investigation sur l'eau est très intéressant également : https://www.youtube.com/watch?v=IZFkrXduDP4
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04/05/2020 19:02
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Nouvelle proposition à La consultation
Une culture de la non violence
Les réponses autoritaires sont des réponses sous tendues par la peur. Il semble exister au sein de l’exécutif une défiance vis à vis de la population. Au début de la crise du Covid-19, le 3 mars 2020 le gouvernement passe une commande pour 3 millions d’euros de gaz lacrymogènes, jusque récemment la violence est présente lors des manifestations des gilets jaunes. Favoriser plus de respect dans la relation entre la population et le gouvernement : plus de transparence, plus d'humilité dans la prise de décision, plus de reconnaissance des erreurs et plus de reconnaissance des incertitudes. Nous avons besoin de clarté. Nous n’avons pas besoin d’être infantilisé.e.s ou culpabilisé.e.s (« les français.e.s sont indiscipliné.e.s ») , ni d'une autorité martiale qui rigidifie le dialogue et favorise la montée de la colère pour les personnes opprimées. On voit bien depuis plus d’un an que les cas de violence policières cristalisent et accentuent les colères : celles de la population, celles des policier.ère.s . Les personnes en colère ont besoin d’être écoutées avec attention. La réponse autoritaire telle qu’elle peut être représentée aujourd'hui par le préfet de police de Paris ne peut pas fonctionner car elle opprime et humilie les personnes. Il faut sortir du clivage entre les « gouvernants et les gouvernés », les « sachants et les non sachants », les « cultivés et les incultes » et des stigmatisations. Notre société a besoin d’être portée par des décisions bienveillantes qui prennent soin des habitant.e.s, de l’économie, du climat.... Nous avons besoin d’un changement de mentalité de la part du gouvernement : humilité, sagesse, bienveillance, non violence. Une référence : Marshall B. Rosenberg, Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs, initiation à la communication non violente
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04/05/2020 18:56
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Nouvelle proposition à La consultation
Vouloir un pain de qualité
Même un aliment qui nous apparaît à tou.te.s sain et simple ne l’est plus tant. En France, la majorité des pains vendus sont d’origine industrielle, ou sont un mélange déjà prêt de farines et d’additifs vendus aux boulangers et aux boulangères. Une baguette classique peut contenir jusqu’à 27 additifs (gluten, levures, conservateurs, colorants…) et la baguette tradition jusqu’à 7 additifs différents, les pains de mie industriels en sachet sont faits à partir de grains de blé plantés avec une couche de pesticides rose autour du grain. Les temps de cuisson on également été raccourcis : on cuit le pain plus vite et à une température plus élevée pour répondre à la production industrielle de certaines chaînes. Tous cela participe de la difficulté de digérer le pain et provoque chez certaines personnes maladie de Crohn ou intolérance au gluten. Est-ce bon pour notre santé ou pour le porte feuille de ceux qui conçoivent ces recettes ? Comment faire pour que les farines qui permettent la fabrication du pain ne soient pas additionnées de substances potentiellement nocives, ce qui implique que les boulangers fabriquent un pain qui puisse changer selon les saisons, la température de l’air, la dureté de la farine (qui est très différente au printemps ou en hiver par exemple) ? Aujourd’hui les standards pour sélectionner les blés sont ceux qui permettent de faire un pain blanc d’après guerre, pauvre en nutriment et qui ne se conserve pas bien. Peut-être faudrait –il changer les standards fixés par le laboratoire des blés ? Une référence : Quel pain voulons nous ? Marie Astier
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04/05/2020 18:56
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Nouvelle proposition à La consultation
Vouloir une alimentation idéale
Vouloir une alimentation idéale Notre santé semble dépendre fortement de notre alimentation. Comment améliorer notre alimentation : agriculture – consommation alimentaire – cuisine ? Quelle éthique placer dans notre alimentation ? Il paraît important de favoriser notre biodiversité alimentaire c’est – à - dire les espèces paysannes de fruits et de légumes riches en vitamines et minéraux essentiels, de soutenir les producteurs et les productrices qui se lancent dans la permaculture et l’agriculture biologique, favoriser la transition des agriculteur.rice.s vers ces façons plus saines de cultiver. Aujourd’hui plus de 94% des fruits, légumes et céréales sont détenus par des grands groupes (Monsanto, Limagrain…). La logique cartésienne – l’efficacité et le rendement et la croissance appliqué à l’agriculture conduisent ces grands groupes à ne pas prendre soin des agriculteurs qui s’exposent à des produits mettant leur santé en danger, aux travailleur.euse.s qui sont payé.s en dessous des salaires décents et même légaux pour produire des graines de tomates à l’autre bout du Monde (en Inde par exemple : cash investigation). Ils ne prennent pas non plus soin de la terre qui se dévitalise sous l’effet de la monoculture et des pesticides utilisés. Comment les aliments issus de cette culture peuvent-ils être bons pour notre santé ? Il ne s’agit pas seulement de notre santé physique, mais aussi la santé éthique de nos sociétés. Comment acheter aujourd’hui des produits alimentaires sans être sûr.e.s que ces produits n’ont pas affaibli la terre ou exploité des personnes à l’autre bout du Monde ? Seule l’éthique de la permaculture - prendre soin de l’humain, prendre soin de la terre, partager équitablement les ressources - semble apporter des réponses concrètes sur le long terme. Peut -on : - favoriser les produits les plus naturels possibles, taxer les produits dont nous n’avons pas besoin (sodas, plats préparés, gâteaux…) ou les entreprises qui les produisent, car ces produits semblent nous rendre malades ? Alerter sur la potentielle nocivité de certains produits ? Se dégager de certains lobbys (celui du sucre par exemple qui est loin d’être essentiel, peut être dangereux pour notre santé mais se retrouve dans 80% des aliments d’un supermarché en France…). Notre santé n’a pas de prix mais elle peut avoir un coût … - Soutenir des supermarchés coopératifs comme La Louve (75018), qui ne passent pas par des centrales d’achats et favorisent donc l’accès à des produits de qualité et à moindre coût pour les consommateur.rices en respectant des prix éthiques pour les producteur.rices. Comment faire en sorte que les centrales puissent cesser de contribue à faire baisser le coût des matières premières achetées aux agriculteur.rices, forçant ceux-ci à produire plus de manière insensée (le lait…), et à proposer par la force des choses des produits de moins bonne qualité. - Proposer à l’école un apprentissage de l’alimentation plus saine : biologique, avec le minimum de produits transformés ou industriels possible. A la cantine (c’est déjà la proposition de certain.e.s maires)? Via des cours de cuisine à l’école ? En privilégiant une alimentation saine, on privilégie aussi notre santé, et donc diminuer le nombre de personnes malades nécessitant des soins, s’engager éthiquement dans un cercle vertueux qui prend soin toute la chaine : terre – graines – production – consommation (économie) – santé.