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22/04/2020 10:44
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21/04/2020 18:09
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Nouvelle proposition à La consultation
Un Facebook français, c'est possible !
Comment conjuguer un internet libre et décentralisé à la nécessaire souveraineté numérique ! Nous le savions déjà, mais la crise du COVID a révélé la dépendance complète de notre pays aux outils et réseaux sociaux, principalement américains, dont l'opacité tant technologique, fiscale que de protection des données est décriée depuis des années. La menace de D TRUMP d'interdire à Huawei l'utilisation d'Android a montré à ceux qui en doutaient que ces géants du numérique sont soumis aux intérêts particuliers d'un pays. La Chine disposait du poids pour contrer aisément cette menace, mais il n'en est rien de la France ! Nous avons vus et voyons que les chaînes et initiatives de solidarité passent par Facebook ; les visioconférences des entreprises par Skype ou Zoom ; les cours par Discord ; les échanges entre proches par WhatsApp ; les prises de paroles des principaux responsables par Twitter, etc. Il existe pourtant des alternatives s'appuyant sur des technologies libres et décentralisées (Mastodon ou Diaspora par exemple), mais la domination des GAFAM au sens large est telle, qu'aucune d'elles n'a malheureusement la possibilité de sortir d'une utilisation surtout militante par une poignée de geeks et de libristes. L'heure n'est plus aux demi-mesures, aux amandes négligeables ou aux discussions sans fin avec ces entreprises. Deux mesures fortes pourraient être prises pour rétablir ou à minima démontrer une volonté de le faire, la souveraineté numérique du pays. D'abord, afin de favoriser la libre concurrence en rendant possible l'émergence et l'essor de nouveaux acteurs, bloquer ou ralentir régulièrement de façon aléatoire et temporaire, l'accès à certains services, Facebook et Google particulièrement. Ce "bridage" serait bien plus efficace que toutes les sanctions financières ou chartes d'engagements que ces entreprises ont déjà signées à maintes reprises sans résultats. Ce serait là un acte de souveraineté du pays ! Ensuite, créer un réseau social gratuit et sans publicité s'appuyant sur des technologies libres et décentralisées. D'aucuns diront "oui, mais il n'y aura personne !" Il y aurait en tout cas dans un premier temps tous les élus, toutes les administrations, toutes les collectivités, tous les services, établissements et entreprises publics, etc. Cela commence déjà à faire un peu de monde. Il n'est pas acceptable que dans le cadre de ses fonctions et lorsqu'il s'adresse à ses concitoyens un élu, au premiers rangs desquels le Président de la République, utilise une plateforme de communication étrangère. Ce réseau français pourrait être dupliqué sur un modèle décentralisé à l'échelle européenne. Les garanties offertes en matière de protection des données, de temps d'accès, de facilité de connexion aux services publics en ligne, ainsi que l'absence de publicité ne manqueraient pas d'attirer de nombreux abonnés. D'autant plus que le "bridage" des plateformes incriminées rendrait leur utilisation quotidienne particulièrement pénible et hasardeuse ;-)
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21/04/2020 16:02
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Nouvelle proposition à La consultation
"Entrepreneur-salarié" ou comment libérer les énergies dans le monde du travail !
Le développement du statut d'entrepreneur-salarié au sein de coopératives d'activités et d'emplois me semble répondre à de nombreux enjeux du marché du travail et aux aspirations nouvelles d'une partie de la population. Le modèle ancien du salariat (CDI ou CDD) tout comme l'exercice purement libéral d'une profession, ne répond plus véritablement au désir d'une part croissante de la jeunesse, celle qu'on qualifie parfois de génération «slash». Une génération qui souhaite sortir des schémas préétablis par l'école et par les entreprises, et montrer que le potentiel d'une personne ne se résume pas en l'exercice d'un métier unique ; métiers dont les périmètres ne cessent d'ailleurs d'évoluer. Cette génération fonctionne davantage en "mode projet", c'est-à-dire en association de compétences qui peuvent être multiples pour une même personne, afin de réaliser une entreprise. C'est l'essence même de l'entreprise, c'est-à-dire partager une aventure humaine autour d'un but commun. Le salariat assure une stabilité (tout comme le "revenu de base" qui serait une grande avancée) ; le statut d'entrepreneur la souplesse d'exercer ses activités dans des domaines multiples et une possibilité de mieux répondre à ses aspirations profondes. Le statut d'entrepreneur-salarié offre une meilleure protection que le statut d'auto-entrepreneur, réduit les dérives de l’uberisation et les risques de l'isolement. Une forme juridique simplifiée de société permettant à des entrepreneurs-salariés de se réunir autour d'un projet particulier serait également à étudier. Toutes les villes moyennes devraient disposer d'une coopérative d'activités et d'emplois mettant gratuitement à disposition des espaces de cotravail (coworking), offrant un programme de formation professionnelle (sur le modèle de l'Université populaire par exemple), des "tiers-lieux" comme des fablabs ou hackerspaces.
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21/04/2020 15:00
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Nouvelle proposition à La consultation
Pourquoi la France devrait être la championne du logiciel libre ?
Parce que les valeurs proclamées par la République sont exactement les mêmes que celles du logiciel libre ! Liberté : de créer, de modifier, d'utiliser. Égalité : les contributeurs sont sur un pied d'égalité quels que soient leurs sexes, âges, professions ou nationalités. Seules les compétences et la participation ont de l'importance. Fraternité : c'est par l'échange, le partage des connaissances et du code que le progrès est possible. Aussi, la France pourrait mettre en place une forge logicielle qui, à la différence de GitHub (racheté par Microsoft) ou GitLab, n'appartiendrait à aucune entreprise. Cette forge serait publique, ouverte à tous, et rassemblerait les outils libres les plus utiles à la vie numérique, aussi bien des collectivités, des entreprises que des particuliers. L'idée serait de réunir les efforts et initiatives actuelles, certes utiles et louables, mais qui de part leurs dispersion et spécialisation pèsent peu sur un développement démocratique du numérique et ne sont pas suffisamment connus (Etalab, Addulact, Renater, Framasoft...). Le soutien financier au développement d'un logiciel, donc concrètement à la communauté qui l'assure (codeurs, designers, traducteurs, testeurs...) se ferait directement à travers la forge par un système de dons ou micro-dons, en euros ou en cryptomonnaies De façon plus large, le logiciel libre pourrait être financé par une taxe sur les licences des logiciels propriétaires, du type 1% du CA.
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21/04/2020 14:58
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21/04/2020 11:07
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour un laboratoire pharmaceutique public !
Créer un laboratoire pharmaceutique public ayant en charge la production générique, à prix coûtant, des médicaments indispensables, ceux dont le "service médical rendu" est considéré comme majeur. L'objectif étant de sécuriser la disponibilité de ces médicaments ainsi que d'approvisionner l'ensemble des établissements de soins publics : hôpitaux, maisons de santé publique (voir proposition en ce sens), maisons de retraite. L'accès lucratif des médicaments sous brevet au marché français, idéalement européen, serait conditionné à la cession des droits au laboratoire public dans le cadre strict des usages cités. Au final, plus de sécurité et des dépenses moindres pour le système de santé.
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21/04/2020 10:02
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Nouvelle proposition à La consultation
Améliorer l'offre de soins à l'échelle locale tout en faisant des économies !
Comment améliorer l'offre de soins à l'échelle locale tout en faisant faire des économies à la Sécurité Sociale ? En créant dans chaque canton une Maison de Santé Publique (le pendant sanitaire des maisons France Services) constituée d'une équipe pluridisciplinaire de soignants salariés, et rattachée à l'hôpital de plus proche dont elle bénéficierait des ressources. Elle constituerait le centre de soin référant pour l'ensemble des habitants d'un canton. La consultation d'un médecin libéral, sans accord préalable de la Maison de Santé Publique, deviendrait payante et sans remboursement de la Sécurité sociale. Chaque Maison de Santé Publique aurait en charge les consultations courantes, la réalisation de bilan de santé complets, le suivi de la continuité des soins et toutes les urgences bénignes. Tout en améliorant le confort de vie des praticiens, elle favoriserait la médecine préventive et réduirait le recours aux urgences hospitalières. Elle pourrait disposer de sa propre pharmacie, d'un laboratoire d'analyses médicales et d'une plateforme de télémédecine interconnectée à celles des autres maisons et des hôpitaux.