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24/04/2020 10:31
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07/04/2020 16:20
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07/04/2020 15:16
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Nouvelle proposition à La consultation
Tranches d'imposition liées à la contribution sociétale de la profession
UN IMPÔT LIÉ A LA CONTRIBUTION SOCIÉTALE DE LA PROFESSION EXERCÉE La crise actuelle met en avant certaines aberrations du modèle social et économique actuel, tels que la disparité salariale et la tendance à une inversion des valeurs dans la répartition des richesses. Ainsi, une infirmière, une institutrice, un policier, un agriculteur... perçoit un salaire bien inférieur à celui d'un trader, d'un responsable marketing, d'un chef de produit... Alors que les premiers métiers sont indispensables à la société, les seconds ont une utilité toute relative (inexistante, voire néfaste : incitation à la consommation, écologie etc.) Repenser le système d'imposition en fonction de la contribution sociétale du métier exercé permettrait de redonner du sens au travail, et de récompenser justement la participation de chacun au bon fonctionnement de la société. Ainsi, certains métiers ne seraient pas, voire peu imposés, la contribution au bon fonctionnement de la société par l'individu exerçant cette profession se situant dans l'essence même de son travail. Les métiers dont l'utilité et/ou l'apport à la société ne sont pas prouvés seraient donc les plus imposés, rétablissant ainsi un équilibre dans la contribution sociale de chaque travailleur. Notons que ces métiers inutiles (qualifiés de bullshit jobs par anthropologue David Graeber) sont bien souvent ceux qui génèrent les plus hauts salaires dans notre système actuel, preuve de l'absurdité dans laquelle le système capitaliste nous a entrainé. En toute logiqe, cela permettrait donc également une meilleure répartition des richesses. Un tel modèle revaloriserait de surcroit ces métiers essentiels, qui attireraient probablement plus de vocations (meilleure rémunération, meilleure attractivité des métiers, attraction de profils plus qualifiés et compétents, etc.) entrainant ainsi un nouveau cercle vertueux. Il faudrait bien sûr un travail sérieux et minutieux de classification des métiers et/ou secteurs pour parvenir à ce modèle, mais la crise actuelle nous montre bien que le déficit de moyens / ressources du service public, le manque d'attraction et de reconnaissance de tous ces métiers essentiels peut poser problème et posera encore problème si l'on ne parvient pas à rétablir un semblant d'équilibre ! Tout est construction humaine, de nouveaux modèles sont possibles, ne nous laissons pas aveugler par nos croyances, il ne tient qu'à nous de tout changer...
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Nouvelle proposition à La consultation
Tranches d'imposition liées à la contribution sociétale de la profession
UN IMPÔT LIÉ A LA CONTRIBUTION SOCIÉTALE DE LA PROFESSION EXERCÉE La crise actuelle met en avant certaines aberrations du modèle social et économique actuel, tels que la disparité salariale et la tendance à une inversion des valeurs dans la répartition des richesses. Ainsi, une infirmière, une institutrice, un policier, un agriculteur... perçoit un salaire bien inférieur à celui d'un trader, d'un responsable marketing, d'un chef de produit... Alors que les premiers métiers sont indispensables à la société, les seconds ont une utilité toute relative (inexistante, voire néfaste : incitation à la consommation, écologie etc.) Repenser le système d'imposition en fonction de la contribution sociétale du métier exercé permettrait de redonner du sens au travail, et de récompenser justement la participation de chacun au bon fonctionnement de la société. Ainsi, certains métiers ne seraient pas, voire peu imposés, la contribution au bon fonctionnement de la société par l'individu exerçant cette profession se situant dans l'essence même de son travail. Les métiers dont l'utilité et/ou l'apport à la société ne sont pas prouvés seraient donc les plus imposés, rétablissant ainsi un équilibre dans la contribution sociale de chaque travailleur. Notons que ces métiers inutiles (qualifiés de bullshit jobs par anthropologue David Graeber) sont bien souvent ceux qui génèrent les plus hauts salaires dans notre système actuel, preuve de l'absurdité dans laquelle le système capitaliste nous a entrainé. En toute logiqe, cela permettrait donc également une meilleure répartition des richesses. Un tel modèle revaloriserait de surcroit ces métiers essentiels, qui attireraient probablement plus de vocations (meilleure rémunération, meilleure attractivité des métiers, attraction de profils plus qualifiés et compétents, etc.) entrainant ainsi un nouveau cercle vertueux. Il faudrait bien sûr un travail sérieux et minutieux de classification des métiers et/ou secteurs pour parvenir à ce modèle, mais la crise actuelle nous montre bien que le déficit de moyens / ressources du service public, le manque d'attraction et de reconnaissance de tous ces métiers essentiels peut poser problème et posera encore problème si l'on ne parvient pas à rétablir un semblant d'équilibre ! Tout est construction humaine, de nouveaux modèles sont possibles, ne nous laissons pas aveugler par nos croyances, il ne tient qu'à nous de tout changer...