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27/04/2020 10:34
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Nouvelle proposition à La consultation
Développer les échanges entre jeunes européens en Service Civique dans leurs pays respectifs, et lan...
L’Europe est notre avenir. Faut-il que les citoyens en aient conscience, et aient « un désir d’Europe ». Par l’engagement solidaire de terrain, l'on apprend la solidarité. C’est par un engagement solidaire de terrain dans un autre pays d’Europe, que les jeunes apprendront la solidarité européenne… Peu de pays européens ont des dispositifs de Service Civique comme celui que nous avons en France (l’Allemagne, l’Italie, le Luxembourg, une partie de la Belgique). Il faudrait à la fois promouvoir l’essaimage de ces dispositifs d’engagement solidaire de la jeunesse dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne, par exemple en soutenant des expérimentations associatives de service civique adaptées aux priorités de chacun des pays. Et promouvoir les échanges entre jeunes engagés dans les différents pays de l’Europe : pourquoi un jeune français ne ferait-il pas 6 mois de service civique en France, et 6 autre mois, dans la continuité, dans un autre pays de l’Union : transformant ainsi son Service Civique en … service civique européen ?
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27/04/2020 10:34
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27/04/2020 10:32
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Nouvelle proposition à La consultation
Généraliser le principe du Service Civique en année de césure post bac (voire pré-bac pour les jeune...
Le Service Civique, tel que créé en 2010, est à la fois une étape d’engagement citoyen et solidaire pour les jeunes, et une étape d’apprentissage, de développement de compétences transversales : un des outils d’une « société apprenante », développant les savoirs-être et aptitudes clés dans un monde en mouvement. Il ne touche aujourd’hui que 10% d’une classe d’âge… Il devrait en toucher 80% au moins, pour devenir le complément naturel de l’école de la République. Prévoir un Service Civique de 8-9 mois après le bac, comme année de césure de développement personnel, d’engagement solidaire, et de réflexion sur son propre projet de vie : ne serait-ce pas une bonne manière de changer de paradigme ? Par ailleurs, facteur important d’exclusion sociale et professionnelle, le décrochage scolaire touche encore 98 000 jeunes chaque année en France (donnée 2016), dont 38% ont moins de 18 ans. La fermeture des établissements scolaires du fait de la crise sanitaire, quoique nécessaire, risque malheureusement de renforcer le décrochage scolaire d’un certain nombre de lycéens qui étaient déjà en difficulté dans leurs apprentissages. Les expériences menées depuis plusieurs années, notamment par Unis-Cité dans le cadre de son programme « Booster", montrent qu’un Service Civique avec encadrement et accompagnement adaptés, notamment s’il est aménagé pour permettre aux jeunes en décrochage de se « remettre à niveau » sur les savoirs de base tout en s’engageant pour la société sur des missions utiles, peut être un formidable vecteur de remobilisation pour les jeunes, voire même de raccrochage. Une solution à développer beaucoup plus massivement dans le cadre de la nouvelle obligation de l’Etat de ne laisser aucun jeune de 16 à 18 ans sans solution de formation (plan pauvreté). Il faut que le pays se donne les moyens de proposer à au moins 50% des jeunes décrocheurs un service civique adapté, tremplin pour une meilleure insertion voire un retour à la formation initiale ou professionnelle. Pour ce faire : augmentation du budget alloué au Service Civique, identification de structures et de missions adaptées pour des jeunes mineurs décrocheurs, financement complémentaire de ces structures pour un accompagnement renforcé et une préparation à la reprise de formation après le service.
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27/04/2020 10:30
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Nouvelle proposition à La consultation
Viser 80% d’une classe d’âge passée par le Service Civique, comme pilier de l’éducation à l’engageme...
Depuis le début de la crise, dans l’ombre, les jeunes du Service Civique sont fortement mobilisés : sur le terrain en soutien aux plus vulnérables et aux services publics essentiels, à distance pour maintenir le lien social avec nos aînés isolés notamment. Ils ont prouvé être le socle de notre Réserve Civique, prêts à se mobiliser en masse : plus de 50 000 des 58 000 jeunes actuellement en service civique sont inscrits dans la réserve civique. Prouvant, s’il le fallait, que le service civique tel qu’il a été créé en 2010 est bel et bien l’espace d’émergence de notre société de l’engagement. On peut d’ores et déjà imaginer que la demande de jeunes souhaitant s’engager va s’accentuer dans les mois à venir. Pour répondre à ce besoin d’engagement des jeunes, et au besoin de proposer une solution valorisante et formatrice à tous les jeunes qui vont se retrouver en difficulté du fait de la crise économique, il semble aujourd’hui évident qu’il faut passer à une toute autre échelle avec le Service Civique : ce n’est pas 80 000 postes par an qu’il faut proposer aux jeunes, mais quasiment 10 fois plus... D’autant que les besoins sociaux sur le terrain vont croissants, que ce soit en matière de soutien au système de santé, de solidarité envers les plus pauvres, ou d’accompagnement de notre société à la transformation de son modèle de consommation et de production. Le Service Civique doit être massivement développé, et notre ambition devrait être de viser au moins 80% d’une classe d’âge passée par un service civique à un moment de son parcours entre 16 et 25 ans. Dès 2021, nous devrions doubler le budget alloué au Service Civique pour en améliorer la qualité (revenir à une durée moyenne de 8 mois par exemple), et développer beaucoup plus significativement le nombre de missions proposées aux jeunes.