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28/04/2020 09:08
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22/04/2020 09:16
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19/04/2020 12:34
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19/04/2020 12:32
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19/04/2020 12:24
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19/04/2020 12:19
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Nouvelle proposition à La consultation
Les incongruités de la mondialisation
Des moteurs de voitures fabriqués aux Etats-Unis, puis envoyés au Japon pour y être montés sur des voitures japonaises (Nissan), qui sont envoyées aux Etats-Unis, là où elles sont vendues et nulle part ailleurs .... Pourquoi ne pas interdire ce genre d'échange qui pour moi s'apparente à un véritable traffic. Comment peut-on encore mesurer un avantage économique à de telles pratiques qui dépassent toute raison ?
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05/04/2020 12:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Des fonctions régaliennes recentrées
En matière de fonctions régaliennes des gouvernements, je propose que ceux-ci apprennent à se concentrer uniquement sur les taches où les simples lois de l’offre et de la demande ne peuvent officier. C’est ainsi que seuls la Sécurité, la Justice, la Santé, l'Education et la Collecte d’Impôts, si tant est que l’on estime toujours nécessaire leur collecte, devraient rester de leurs prérogatives. Je vais même jusqu’à recommander que la frappe de monnaies sorte de leur giron, puisqu’on pourra considérer que l’argent est par essence même l’évanescence parfaite des lois commerciales qui ne devraient pas être régies par des Etats.
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05/04/2020 11:57
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Nouvelle proposition à La consultation
Récompenser la sobriété
Je préconise la réutilisation des biens. Finis les téléphones obsolètes au bout de 6 mois, les vêtements qui ne prennent plus l’air dans les armoires, les plastiques jetables, … On devra privilégier les biens à longue durée de vie et condamner ceux à usage unique ou difficiles à conserver. Bien sûr, il est aisé de le décréter et sans doute beaucoup plus difficile à faire appliquer dans un monde où la loi de l’offre et de la demande prévaut. Il faut donc réussir à briser cette loi. Que ce ne soit plus la demande qui dirige l’offre, mais bien l’offre qui tempère la demande. Cette tâche sera immense, et pour la mener à bien il faudra trouver des moyens de récompenser les demandes raisonnables ou de punir les déraisonnables, comme par exemple en instaurant des quotas de consommations sur certains biens. Il s’agira sans soute d’un système très contraignant, qui pourrait faire naître des marchés parallèles, mais qui aura le mérite de réduire les inégalités tout en régulant la consommation. L’Histoire a montré que les systèmes basés sur des quotas ou des restrictions n’ont jamais marché, parce que l’être humain est par nature avide de biens et de pouvoir, mais c’est surtout parce qu’ils n’ont que très rarement été accompagnés de systèmes contrebalançant de récompenses. L’Homme adore les récompenses. L’éducation pourrait aussi faire le reste et apprendre à chacun que le bien collectif est nettement plus intéressant que le bien individuel.
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05/04/2020 11:56
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Nouvelle proposition à La consultation
Le Partage mettra fin à la surconsommation
Je pense que pour espérer un Monde meilleur, nous devrons accepter de posséder moins pour utiliser mieux. Il est totalement sidérant d’observer par exemple le nombre de voitures en circulation sur la planète. Quand je dis « en circulation », je devrais plutôt dire « en non circulation ». Tous les pays industrialisés connaissent un nombre de véhicules individuels dépassant tout entendement. Quasiment un véhicule pour 2 habitants (tout âge confondu …), pour un taux d’utilisation frôlant les … 1h par jour grand maximum, donc les 23h par jour au garage ! Nous devons apprendre à ne plus posséder mais à partager. Les moyens de locomotion publics et probablement autonomes devront se développer. Là où nous avons aujourd’hui des millions de véhicules, nous n’en aurons plus que des milliers. Les constructeurs de voitures vont devoir apprendre à faire autre chose …. Le même raisonnement peut s’appliquer à beaucoup d’autres biens de consommation. Nous pouvons facilement diviser par 10, 20 ou 30 la quantité de produits manufacturés sur Terre.
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05/04/2020 11:51
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Nouvelle proposition à La consultation
Des fonctions régaliennes recentrées
En matière de fonctions régaliennes des gouvernements, je propose que ceux-ci apprennent à se concentrer uniquement sur les taches où les simples lois de l’offre et de la demande ne peuvent officier. C’est ainsi que seuls la Sécurité, la Justice, la Santé, l'Education et la Collecte d’Impôts, si tant est que l’on estime toujours nécessaire leur collecte, devraient rester de leurs prérogatives. Je vais même jusqu’à recommander que la frappe de monnaies sorte de leur giron, puisqu’on pourra considérer que l’argent est par essence même l’évanescence parfaite des lois commerciales qui ne devraient pas être régies par des Etats.
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05/04/2020 11:48
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Nouvelle proposition à La consultation
Ne laissons pas que la sphère du privé jouer avec nos données
De nombreux scientifiques disent déjà que l’on pourrait être beaucoup plus efficaces pour combattre le COVID-19 et ses petits copains si nous utilisions plus systématiquement la technologie, en analysant les nombreuses données que nous voudrions bien mettre au pot commun : la connaissance de nos déplacements, de nos contacts, de nos habitudes, de nos goûts permettraient en effet de simuler, mais surtout d’anticiper la propagation d’un virus et donc de le rendre inactif quasiment instantanément. C’est la promesse de la technologie d’aujourd’hui, et elle soulève donc le problème de l’utilisation de nos données. Nombre d’entre nous pourraient accepter de jouer le jeu pour ne pas tomber malade, voire ne pas mourir, mais combien sont-ils encore prêts à partager leur intimité s’ils savent que l’on peut aussi s’en servir pour influencer des élections, ou qu’une instance suprême pourrait savoir avant eux ce qu’ils allaient faire ou consommer demain ou dans une semaine ? Le sujet de la circulation des données doit donc être également un sujet majeur. Je me garderai bien d’émettre un avis à ce sujet, tout en sachant que nos amis de Google, Facebook et autres moteurs de vie en ont un bien établi, mais s’il y a bien un point sur lequel les gouvernements devraient travailler d’arrache pieds, et ne pas laisser uniquement la sphère du privé s’en emparer, c’est bien celui-là …
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05/04/2020 11:45
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Nouvelle proposition à La consultation
Acceptons la non-connaissance
Je pense qu’il faille que nous réapprenions à accepter la non connaissance, la non maîtrise et l’absence de prévoyance. Une bonne fois pour toute, on ne peut pas toujours tout prévoir et il faut faire acte de fatalisme devant certaines situations. Une telle prise de conscience, un tel fatalisme nous permettront de mieux accepter les aléas inévitables de la vie et donc à les surmonter avec beaucoup plus de circonspection et de sagesse. Je relierai à cette observation le fameux principe de précaution dont on parle énormément ces dernières années. Je fais partie de ceux qui pensent que l’on est allé trop loin dans ce domaine et que l’on en vient à opposer principe de précaution et économie. On ne sait plus lequel des deux privilégier. On est dans une impasse à ce sujet. Trop de précautions et on vous targue de dépenser trop d’argent pour rien, et pas assez de précautions, et on vous accusera un jour de mettre en péril l’économie, parce que vous n’aurez pas fait ce qu’il fallait en temps et en heure, c’est-à-dire quand le sujet n’était pas encore d’actualité mais en supposant qu’il pourrait le devenir un jour. Il faut que nous acceptions de ne pouvoir nous prémunir de tout. Je sais que ce n’est pas dans l’ère du temps, au moment où l’on entrevoit la possibilité de vie infinie, mais c’est pourtant, selon moi, un élément primordial pour reconstruire un Monde nouveau. Il va d’ailleurs de paire avec le questionnement que l’on voit poindre sur le nombre de métiers inutiles. Et pas seulement sur l’angle des métiers indispensables, comme on se le pose ici et là à mon avis de façon insoluble, mais surtout sur celui de la nécessité de certaines fonctions au sein des entreprises. Pourquoi sommes-nous arrivés dans certaines entreprises industrielles à avoir une organisation où les postes de support ou de contrôle sont plus nombreux que ceux de production, ou sinon plus nombreux, mieux rémunérés ? Si l’on veut revoir la façon dont nous créons de la valeur, dont nous utilisons nos ressources, il conviendra d’aborder ce sujet.
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05/04/2020 11:43
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Nouvelle proposition à La consultation
Apprenons à faire des pauses
Notre Monde est absolument incapable de faire une pause. Les confinements imposés ici et là à travers le monde en ce moment, et les conséquences catastrophiques sur l’économie, montrent en effet que nos systèmes reposent sur l’implication étroite et permanente de tout à chacun. Le Monde ne peut s’arrêter de tourner, c’est une évidence physique, mais le monde économique ne le pourrait-il pas ? Pourquoi ne pourrions-nous pas imaginer une pause salutaire de quelques jours, quelques semaines voire quelques mois, à périodes régulières pour nous offrir, à nous, aux autres espèces animales, à la nature des temps de respiration salvateurs ? Cela fait à peine quelques semaines que l’industrie et l’économie planétaires sont à l’arrêt pour la première fois depuis plus d’un siècle, et chacun note ici et là les bénéfices de cet arrêt sur images. L’air s’est déjà purifié, les rivières éclaircies, les animaux revigorés. Alors pourquoi ne pas vouloir reproduire ces effets bénéfiques régulièrement en nous les imposant, en les planifiant, en les contrôlant, en apprenant à se débarrasser de leurs effets néfastes sur notre économie ? De telles pauses vont devenir de plus en plus cruciales en vue de la croissance importante de la population. Et bien entendu, il s’agira ici d’être capable d’offrir à la planète des pauses totales, et pas seulement celles que l’on croit s’octroyer, à nous les Humains, à l’occasion de nos quelques semaines de congés payés annuels. On devrait pouvoir au minimum y réfléchir.
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05/04/2020 11:40
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Nouvelle proposition à La consultation
Vous avez dit Dette ? Et pourquoi ne pas s'endetter encore plus ? ....
Pour financer nos ambitions nouvelles de changement et de renouveau, il faudra trouver de l'argent, il faudra arbitrer. Le sujet de la dette va inévitablement nous préoccuper. Nombre sont ceux qui ont déjà émis l’idée que la dette est un faux problème. Ils sont nombreux à penser que le niveau actuel cumulé de toutes les dettes, privées ou publiques, est tellement important (on l’estime à 250 000 milliards de dollars, alors que les PIB annuels cumulés ne sont « que » de 90 000 milliards de dollars) qu’il ne veut plus rien dire et qu’à ce niveau nous aurions tout autant intérêt à l’oublier, à l’effacer. C’est tout le contraire ! Le niveau de dettes est ridiculement bas ! Jugez-vous trop élevé un endettement correspondant à peine à 3 fois vos gains annuels ? Beaucoup d’entre nous ne sont-ils pas personnellement endettés sur 20 ans ou plus pour l’achat d’un bien immobilier ? Ce qui doit être maitrisé, ce n’est pas le niveau de la dette mondiale, mais bel et bien son évolution pour éviter toute flambée ou manipulations spéculatives sur cet argent qui n’existe pas encore. Tout notre système a été construit depuis des années sur notre confiance en l’avenir et sur notre capacité à créer de la valeur. Pourquoi remettre cette croyance en cause ? Pourquoi ne pas l’exploiter encore plus ? C’est pourquoi je propose que pour résoudre nos problèmes vitaux actuels nous acceptions un endettement beaucoup plus important que son niveau actuel, et qu’au lieu de le distiller avec parcimonie en le régulant sur des niveaux de déficits annuels ridiculement bas, nous le hissions instantanément à un niveau beaucoup plus élevé sans avoir peur de ne jamais pouvoir le rembourser mais en le réservant à des investissements de fond et non au paiement des encours courants que seule la création de valeurs réelle devra continuer à couvrir.
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05/04/2020 11:36
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Nouvelle proposition à La consultation
Plus de têtes bien faites
J’entends déjà ici et là des gouvernements de pays développés annoncer des budgets quasiment pharaoniques pour la santé ou la Recherche et Développement. Ils pensent, à la vue de la crise actuelle, que ce sont des secteurs qui n’ont pas été assez supportés et trop délaissés ces dernières années et décennies. Personnellement, je trouve qu’ils oublient dans cette générosité nouvelle une composante peut-être plus importante encore ; l’éducation. Faire « tapis » sur la Santé est à mon avis un pari fort risqué ou en tous les cas beaucoup trop courtermiste, car encore une fois je fais partie de ceux qui pensent que l’argent ne fait probablement pas le bonheur mais encore moins qu’il apporte des solutions miracles à tous nos problèmes. On ne fait pas d’un âne un cheval de course. Nous allons probablement avoir besoin de plus de têtes bien faites, et non seulement pour inventer les remèdes de demain, mais aussi pour mieux agir lorsque des crises de cette ampleur se produisent et que leur endiguement repose sur les capacités de chacun à analyser au mieux les situations et à prendre et accepter les meilleures décisions qui s’imposent. C’est donc pour cela que j’encourage tous les gouvernements du Monde à renforcer leurs systèmes éducatifs à les rendre efficaces pour le plus grand nombre possible, et à ne pas se contenter de miser sur quelques élus seulement.
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05/04/2020 11:31
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Nouvelle proposition à La consultation
Ne plus être un boulon de la finance ni un dindon de la politique
Comme dans toute guerre, ou plus généralement dans toute volonté de changement, il convient tout d’abord d’avoir des objectifs clairs. Que voulons-nous améliorer ? Que voulons-nous combattre ? Certains disent que le véritable fléau sur Terre est la misère, d’autres qu’il s’agit plutôt des inégalités entre les plus riches et les plus pauvres, et d’autres encore pointent les extrémistes de tout bord. Il y a autant de cibles quasiment que de courants politiques, religieux ou mouvements de pensée. Pour revisiter le Monde il conviendra tout d’abord de s’accorder sur ce que l’on souhaite éradiquer, ce que l’on souhaite construire, et au final sur ce que l’on veut et ne veut plus. Ce n’est pas le moindre des problèmes. Pour ma part, et c’est maintenant que je commence à me mouiller, je pense que l’objectif devrait être que l’on construise un Monde qui serait basé sur d’autres croyances que celles où l’individu est tout puissant, où il est libre et où au final, sous couvert de cette puissance et cette liberté, il n’est considéré que comme un client et un électeur. Pourrions-nous mettre fin à ces adages qui clament haut et fort que seul le client est roi et que la parole d’un électeur est plus précieuse que toute autre chose ? Pourrions-nous mettre fin à ce cette spirale infernale où l’être humain n’est plus qu’un rouage de l’économie et une proie de la politique, rien d’autre qu’un boulon de la finance et un dindon de la politique ?