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04/04/2020 18:08
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Nouvelle proposition à La consultation
Souveraineté financière des Etats membres
Situation économique : Le confinement va durer, avec de nombreuses ruptures de production, de distribution dans nos économies très interdépendantes. La sortie de crise dépendra de la capacité à mener des tests sérologiques à grande échelle, pour que la confiance revienne afin de permettre le redémarrage des activités économiques. Nous n'avons aucune visibilité. Cela pourrait durer plus de 6 mois, avant de retrouver la situation assainie Creusement des dettes publiques : Le PIB pourrait baisser tous les mois de 2 à 3% (en rythme annuel), les recettes budgétaires vont diminuer mécaniquement et les dépenses de soutien pour le chômage, la solidarité, et pour éviter les faillites d'entreprises en chaîne, vont exploser. La situation des finances publiques va se détériorer de façon cruciale et durable. Dégradation des notes financières : Les agences américaines, Standard & Poors et Moody's et française Fitch Ratings vont dégrader successivement les notes de la France, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, l'Irlande, la Grèce mais aussi la Belgique. Spéculation contre les Etats européens : De nombreux acteurs financiers, animés par le seul profit à courte vue, vont spéculer contre la souveraineté des pays et pour la destruction de la monnaie unique, prolongeant ainsi la crise de plusieurs années. Le but de ces acteurs est de préserver le « business as usual », de contraindre les Etats à respecter des intérêts financiers avant les intérêts sociaux et de bloquer toute tentative d’un nouveau paradigme pour que rien ne change. Conclusion : On ne peut concevoir se retrouver le “jour d'après“ à la merci d’une banque d'affaires et de gestionnaires de hedge fund. On a déjà donné en 2008 et en 2011/2012. Qui plus est, dans un monde disloqué, on ne peut envisager que les spéculateurs agissent contre l’intérêt public en provenance d'univers opaques et de pays non coopératifs. Il est absolument nécessaire d'agir dans 2 directions : 1. Réduire la dette publique par l'annulation de la part des instruments de dette publique de chacun des Etats membres, détenue par la Banque Centrale Européenne (BCE), 2. Supprimer toute possibilité de spéculation contre la dette souveraine des Etats membres, par impossibilité de vente à découvert, temporaire ou définitive, et taxation sur les transactions intraday liées à des opérations d'arbitrage sur ces mêmes instruments de dette et de gestion de la dette publique.
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04/04/2020 18:08