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02/05/2020 12:42
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Nouvelle proposition à La consultation
Arretons de payer des intérêts sur la dette publique
Il faut que tout citoyen comprenne que lorsque l'on dit que la dette publique a atteint €2380 milliards, ça veut dire qu'un pourcentage très important de nos impôts ne sert qu'à payer les intérêts sur cette somme. Et ça, avant la crise actuelle. Spécifiquement, en 2019, nous avons payé €34.9 milliards d’Intérêts sur la dette publique. Et si nous cumulons les intérêts payés depuis 1995, on trouve le chiffre hallucinant de €1161,6 milliards - ce qui constitue 73% de l'augmentation de la dette publique sur la même période. Autrement dit, si on n'avait pas été obligé de payer ces intérêts, la dette nationale serait divisée par deux! Et il faut comprendre aussi que l'argent qui est prêté à notre gouvernement par les banques est créé par ces mêmes banques. Les banques n'ont pas besoin de preter l'argent des épargnants - elles créent de l'argent ex nihilo, sans risque, et revendent les obligations sur les marchés. On peut considérer que ces versements annuels sont totalement injustifiables, surtout maintenant que la BCE a montré qu'elle est parfaitement capable de créer de l'argent - avec plus de 2.79 mille milliards de création monétaire depuis mars 2015. Afin de restaurer la confiance des citoyens de la zone euro dans les institutions de l'Europe, et plus particulièrement la BCE, notre gouvernement doit faire campagne pour que la BCE utilise ses capacités de création monétaire pour racheter les dettes des états de la zone Euro. Ces achats devraient se faire tout simplement sur le base de la population de chaque pays. Ainsi, au lieu d'utiliser les €2.79 mille milliards pour renflouer les marchés financiers, la même quantité d'argent aurait pu être utilisée pour racheter la dette des états. Avec environ 20% de la population de la zone Euro, la France aurait pu réduire sa dette publique de €500 milliards depuis mars 2015! Et en moins de 10 ans, la dette publique de la France pourrait ainsi être épongée intégralement. Éliminer la dette publique de cette manière aurait un autre effet très bénéfique. Aujourd'hui, nos gouvernements sont effectivement à la merci du monde de la finance, car tout gouvernement qui ose contrarier les financiers court le risque de voir ses taux d'intérêts exploser (comme c'était le cas pour la Grèce, par exemple). Le président Macron pourrait vraiment convaincre le peuple Français qu'il se bat vraiment pour eux (et non pas pour ses anciens collègues banquiers) s'il avait le courage de s'attaquer à ce problème épineux.

Simon Thorpe
@simonjthorpe
Directeur de Recherche CNRS. Directeur du Centre de Recherche Cerveau et Cognition (CerCo) à Toulouse.
simonthorpesideas.blogspot.com...
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02/05/2020 12:38
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Nouvelle proposition à La consultation
Arretons de payer des intérêts sur la dette publique
Il faut que tout citoyen comprenne que lorsque l'on dit que la dette publique a atteint €2380 milliards, ça veut dire qu'un pourcentage très important de nos impôts ne sert qu'à payer les intérêts sur cette somme. Et ça, avant la crise actuelle. Spécifiquement, en 2019, nous avons payé €34.9 milliards d’Intérêts sur la dette publique. Et si nous cumulons les intérêts payés depuis 1995, on trouve le chiffre hallucinant de €1161,6 milliards - ce qui constitue 73% de l'augmentation de la dette publique sur la même période. Autrement dit, si on n'avait pas été obligé de payer ces intérêts, la dette nationale serait divisée par deux! Et il faut comprendre aussi que l'argent qui est prêté à notre gouvernement par les banques est créé par ces mêmes banques. Les banques n'ont pas besoin de preter l'argent des épargnants - elles créent de l'argent ex nihilo, sans risque, et revendent les obligations sur les marchés. On peut considérer que ces versements annuels sont totalement injustifiables, surtout maintenant que la BCE a montré qu'elle est parfaitement capable de créer de l'argent - avec plus de 2.79 mille milliards de création monétaire depuis mars 2015. Afin de restaurer la confiance des citoyens de la zone euro dans les institutions de l'Europe, et plus particulièrement la BCE, notre gouvernement doit faire campagne pour que la BCE utilise ses capacités de création monétaire pour racheter les dettes des états de la zone Euro. Ces achats devraient se faire tout simplement sur le base de la population de chaque pays. Ainsi, au lieu d'utiliser les €2.79 mille milliards pour renflouer les marchés financiers, la même quantité d'argent aurait pu être utilisée pour racheter la dette des états. Avec environ 20% de la population de la zone Euro, la France aurait pu réduire sa dette publique de €500 milliards depuis mars 2015! Et en moins de 10 ans, la dette publique de la France pourrait ainsi être épongée intégralement. Éliminer la dette publique de cette manière aurait un autre effet très bénéfique. Aujourd'hui, nos gouvernements sont effectivement à la merci du monde de la finance, car tout gouvernement qui ose contrarier les financiers court le risque de voir ses taux d'intérêts exploser (comme c'était le cas pour la Grèce, par exemple). Le président Macron pourrait vraiment convaincre le peuple Français qu'il se bat vraiment pour eux (et non pas pour ses anciens collègues banquiers) s'il avait le courage de s'attaquer à ce problème épineux.
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02/05/2020 12:16
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02/05/2020 12:09
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02/05/2020 11:55
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Nouvelle proposition à La consultation
Une taxe universelle sur la patrimoine immoblier à 1%
On considère que la valeur du patrimoine français dépasse €10 mille milliards. Supposons que l'on impose une taxe universelle sur tout ce patrimoine de, par exemple, 1% par an. Une telle taxe devrait générer environ €100 milliards par an de revenu pour l'état. L'un des avantages d'une telle taxe est que l'on ne peut pas cacher son patrimoine immobilier dans un paradis fiscal! Mais, pour éviter l'accusation que c'est une taxe qui vise spécifiquement les riches, je propose que tout propriétaire serait obligé de payer au même taux. Ainsi, si quelqu'un possède un appartement qui vaut €100,000, il serait obligé de payer €1000 par an, et quelqu'un avec un château qui vaut €10 millions aurait €100,000 de taxe à payer par an. On devrait également payer si on est agriculteur, mais avec le prix moyen d'un hectare de terrain à €6000 et une taille d'exploitation moyen de 27 hectares, on peut estimer qu'un agriculteur moyen pourrait avoir une facture annuelle d'environ €1600. Et de façon semblable, les propriétaires d'une usine, d'un grand surface, ou d'une autoroute, auraient également l'obligation de payer 1% de la valeur de leur patrimoine immobilier par an. Il ne doit avoir d'exception à cette règle. Chose importante, si la propriétaire n'a pas l'agent pour payer (ce qui est tout à fait possible!), il aurait toujours l'option de céder à l'état un pourcentage de sa propriété. Ainsi, le célèbre retraité de l'ile de Ré qui ne pourrait pas payer l'ISF, pourrait tout simplement céder 1% de son terrain par an sans avoir à verser de l'argent. Et dans le cas d'un château, on pourrait également céder 1% de la valeur de la propriété par an. Ainsi, après 30 ans de non paiement, l'état aurait droit à 30% de la valeur de la propriété à la vente. Et si les descendants souhaitaient conserver le château, ils seraient obligés de trouver le montant nécessaire pour éponger la dette. L'un des énormes avantages d'un tel système est que c'est vraiment équitable - tout le monde est traité de la même façon, ce qui augmente le sentiment d'appartenance à la société. Et des locateurs qui n'ont pas de patrimoine personnel n'auront rien à payer. On pourrait ainsi remplacer l’impôt sur la fortune, et des taxes foncières et d'habitation par ce système qui me semble bien plus simple. Enfin, si le taxe de base serait payée à l'état, les localités pourrait ajouter un pourcentage supplémentaire pour financer les actions au niveau local sans avoir à inventer un mécanisme supplémentaire.
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02/05/2020 11:46
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02/05/2020 11:24
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Nouvelle proposition à La consultation
Un pécule pour tout jeune dès le jour de ses 18 ans
Beaucoup de gens proposent un revenu de base, mais typiquement avec un montant plus faible pour les moins de 18 ans. Faut-il conclure qu'enfant vaut moins qu'un adulte? Ma proposition serait vraiment de donner le même montant pour tous, mais de conserver les une partie du montant des enfants afin de constituer un pécule, qui lui deviendrait disponible le jour de ses 18 ans. Avec €300 par mois, le total accumulé à 18 ans se monte à €64,800. A quoi pourrait servir une telle somme? L'idée serait de donner au jeune le choix. Beaucoup voudront faire des études supérieures. Aujourd'hui le contribuable paie l'essentiel des coûts - environ €11 500 par an. A la place, on pourrait facturer le vrai prix, et utiliser le pécule pour financer les 3 ans d’une licence (coût de la vie compris) voir les frais de scolarité d’un Master de 5 ans, des études plus spécialisées de courte durée, ou à l'étranger. A chaque étudiant de choisir. Mais on pourrait également financer des stages d’apprentissage dans l'industrie. Ou permettre aux jeunes de se lancer dans la création de leur propre entreprise. Ou simplement contribuer à l'achat d'un logement. Certains décideront de se consacrer pendant plusieurs années aux œuvres d'intérêt collectifs, de bénévolat, ou à sauver la planète, en passant un an ou deux ans pour voyager dans le monde. Notons qu'il ne s'agit pas de créditer le compte bancaire du jeune de €64,800! Le projet de chaque jeune doit être discuté avec des conseillers pour vérifier s’il est réaliste. Il s'agit également de débloquer la somme en fonction de son utilisation. En finançant des études, on pourrait verser les sommes année par année. Et le pécule peut être utilisé plus tard dans la vie. Imaginons l'effet sur les jeunes dans les banlieues défavorisées. Ils pourraient utiliser leur pécule pour faire revivre leurs communautés, et ne pouvaient plus accuser la société de les avoir oubliés. Et, en mettant les finances directement dans les mains des jeunes, on aurait une sorte de démocratie directe ou les décisions sont prises directement pas les citoyens. Comme la grande majorité des jeunes font aujourd'hui des études supérieures, le coût total de l'opération ne doit pas être excessif. De plus, il pourrait y avoir un effet très bénéfique sur la qualité des enseignements au niveau supérieur, car pour séduire les étudiants, les universités devraient veiller à la qualité des enseignements proposés pour rester attirantes.
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02/05/2020 10:30
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