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12/04/2020 15:21
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Nouvelle proposition à La consultation
Revaloriser la force de travail
Bonjour, Aujourd'hui, le système éducatif semble plus répondre aux besoins de la demande de travail que ceux de l'offre du travail. Quand on parle du marché du travail, l'offre est constituée des travailleurs, en recherche ou pas d'emploi : ils offrent leur force de travail. La demande de travail correspond donc aux savoirs/connaissances dont une entreprise, une organisation aurait besoin et qu'un employé pourrait lui apporter. Dans l'imaginaire collectif, et on le lit souvent dans les articles de presse, on considère que c'est l'inverse : les entreprises offrent du travail et les individus en demandent. Au delà du simple biais de langage, ce syllogisme révèle un vice plus profond. Le monde du travail serait anxiogène et le marché du travail serait de plus en plus concurrentiel. Ce discours martelé a pour effet d'accroitre l'incertitude, le doute. Est-il normal qu'un diplômé de master soit prêt à accepter n'importe quelle proposition (conditions de travail dégradées, salaire à la baisse) sous prétexte qu'il peine à trouver un emploi ? La sainte sacralisation des entreprises et le fait de laisser penser à tout travailleur que si ce n'est pas lui ce sera un autre a complètement déséquilibré le rapport de force entre la demande et l'offre de travail. Afin de rééquilibrer ce rapport, et pour le bien de toutes les parties prenantes, ne serait-il pas envisageable de réfléchir à des solutions encadrant les contrats de travail ? N'est-il pas possible d'imposer par décret un salaire minimum selon le niveau de diplôme ou d'expérience d'un salarié pour tout les secteurs d'activités (accord branche si trop contraignant) ? Le système éducatif a parfaitement répondu à la demande des entreprises en leur offrant une force de travail munie de compétences en finance, rh, management, marketing. Désormais, c'est aux entreprises d'offrir des emplois à la hauteur.
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12/04/2020 15:21
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12/04/2020 15:20
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Nouvelle proposition à La consultation
Revaloriser la force de travail
Bonjour, Aujourd'hui, le système éducatif semble plus répondre aux besoins de la demande de travail que ceux de l'offre du travail. Quand on parle du marché du travail, l'offre est constituée des travailleurs, en recherche ou pas d'emploi : ils offrent leur force de travail. La demande de travail correspond donc aux savoirs/connaissances dont une entreprise, une organisation aurait besoin et qu'un employé pourrait lui apporter. Dans l'imaginaire collectif, et on le lit souvent dans les articles de presse, on considère que c'est l'inverse : les entreprises offrent du travail et les individus en demandent. Au delà du simple biais de langage, ce syllogisme révèle un vice plus profond. Le monde du travail serait anxiogène et le marché du travail serait de plus en plus concurrentiel. Ce discours martelé a pour effet d'accroitre l'incertitude, le doute. Est-il normal qu'un diplômé de master soit prêt à accepter n'importe quelle proposition (conditions de travail dégradées, salaire à la baisse) sous prétexte qu'il peine à trouver un emploi ? La sainte sacralisation des entreprises et le fait de laisser penser à tout travailleur que si ce n'est pas lui ce sera un autre a complètement déséquilibré le rapport de force entre la demande et l'offre de travail. Afin de rééquilibrer ce rapport, et pour le bien de toutes les parties prenantes, ne serait-il pas envisageable de réfléchir à des solutions encadrant les contrats de travail ? N'est-il pas possible d'imposer par décret un salaire minimum selon le niveau de diplôme ou d'expérience d'un salarié pour tout les secteurs d'activités (accord branche si trop contraignant) ? Le système éducatif a parfaitement répondu à la demande des entreprises en leur offrant une force de travail munie de compétences en finance, rh, management, marketing. Désormais, c'est aux entreprises d'offrir des emplois à la hauteur.
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12/04/2020 15:03
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Nouvelle proposition à La consultation
Populariser les missions d'intérêt général
Bonjour, Lors des études supérieures, plusieurs points sont mis en avant. Bien entendu ils diffèrent selon le domaine d'étude mais dans les grandes lignes, je suppose qu'il est à peu près le même : on vous enseigne des savoirs, des connaissances que vous mettrez plus tard au profit d'une entreprise de sorte à avoir un travail, un salaire et une situation stable. L'étape suivante est : avoir le meilleur salaire possible. Les métiers de l'ESS ou dits dans le social ne répondent pas toujours à ce message. Je trouve qu'ils ne sont pas assez valorisés au cours de notre éducation, de nos études. Aussi, ne serait-il pas pertinent d'impliquer les étudiants à la vie en société ? Par là, j'entends qu'il serait possible de faciliter/organiser la réalisation par des étudiants de missions d'intérêt général de leur plein gré : accompagnement personnes âgées, soutien scolaire, prévention, mission écolo, … Pour encourager ces démarches, un système de bourse complémentaires de l'existant pourrait être envisagé. Maximum 5h par semaine par étudiant, à 5€ de l'heure soit 100€ par mois. Et éventuellement un bonus sur la moyenne à l'université/école ? Cela permettrait : de sensibiliser les jeunes au monde du travail, aux missions d'intérêt général, de leur faire connaitre ce secteur et de les y orienter s'ils le souhaitent, de gagner un peu d'argent de poche (dédié ce système aux étudiants dans le besoin ? ouvert aux autres pour bénévolat ?). Pour la société : renforcement du lien social, mission d'intérêt général, coût minime (recours à du "public" plutôt qu'à des entreprises privées qui surfacturent leurs missions ou coutent très cher … très très cher). En somme, le but est d'aider les étudiants à sortir de leur caverne, la lumière ne venant pas toujours de la où on nous le promet !