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01/05/2020 00:40
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Nouvelle proposition à La consultation
Et le temps, un facteur oublié?
L'expérience de confinement me met devant un thème sur lequel pourtant j'étais déjà sensibilisée. Une évidence. Il nous faut... du temps. Pour réfléchir. Pour s'enrichir de la pensée des autres. Pour s'informer aux bons canaux, Pour se former à une certaine expertise. Pour s'occuper de soi.. vaste programme... Et se préoccuper d'autres que soi... programme vaste... Pour s'alimenter ailleurs qu'aux "supers supermarchés," cuisiner les vivres, les transformer, les conserver, les déguster. Pour réparer ce qui peut l'être. Pour choisir. Pour agir, en conscience. Pour ne pas agir, parfois. Pour mûrir. Pour apprendre. Pour cicatriser. Pour rire et rire encore. Et ce temps là, s'il n'est pas pris à nos nuits, il sera donné par nos jours. Ou pas. Car nos jours sont- pour beaucoup - dévorés par une seule activité: l'exercice d'un métier. Il n'est pas question ici de remettre en cause la nécessité du métier - que nous pouvons considérer comme activité partagée et participation aux besoins de tous - mais plutôt son obésité temporelle. Là, au fond, quelle place pour le métier dans ce temps de vie limité ? La réponse peut être différente pour chacun, mais il me semble que la question est la même pour tous...
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01/05/2020 00:40
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13/04/2020 15:35