-
03/05/2020 09:31
-
Nouvelle proposition à La consultation
Taxation des hauts revenus, des dividendes, des robots...
Le premier levier est de mettre les plus riches à contribution, tel que cela a tété fait à chaque sortie de crise majeure. L'argent existe, elle doit être mieux répartie. Taxer les très hauts revenus, mais surtout les très hauts patrimoines (retour de l'ISF, sur des tranches bien plus élevées). La rémunération des actionnaires au dépend des salariés des entreprises est également un enjeu qui doit être réglementée: limitons la répartition des dividendes à un certain taux de bénéfices des entreprises (ex: 60% des bénéfices pourront être versés aux actionnaires, le reste étant ré-investi dans le structure). La taxation robot est également une initiative qui doit être portée, afin de réduire les disparités économiques, la réduction des revenus et l'augmentation du chômage. Les entreprises sont de plus en plus productives, avec moins de personnel. Les résultats de cette production doivent revenir à l'ensemble de la société, la technologie n'étant qu'un soutien aux conditions d'existence de l'homme, et pas un outil de substitution. Le revenu universel est enfin un réceptacle potentiel de ces différentes taxation, et un outil majeur conduisant à une société plus solidaire, plus frugale, et plus heureuse.
-
03/05/2020 09:31
-
03/05/2020 09:04
-
Nouvelle proposition à La consultation
Travail et salariat
La notion de travail, aujourd'hui est complètement cachée derrière la notion de salariat, les personnes travaillant essentiellement afin de subvenir à leurs besoins. Les rémunérations et les difficultés d'un travail rural ont aussi repousser les personnes vers des centres économiques. Le moyen le plus évident de remettre le travail au centre du débat et de le dissocier du salariat, en mettant à disposition un revenu minimum à disposition. Universel ou pas (quid des hauts ou très hauts salaires?)? Soumis à certaines conditions (ex: travail favorisant la transition environnementale; périodes allongées pour s'occuper d'enfants en bas âge, de personnes dépendantes...) ou pas? Son application peut être discutée. La notion de travail s'en trouverait bouleversée; ainsi que, potentiellement, le désertification de certaines zones (et par conséquent la spéculation immobilière des grandes villes, la pollution sur ces villes...). Par ailleurs, favoriser le télé-travail semble aujourd'hui être une évidence, qui doit s'accompagner d'une politique de création d'infrastructures numériques à l'ensemble du territoire. Le télé-travail doit néanmoins être choisie/décidée par le travailleur, et non imposé.
-
03/05/2020 09:03
-
Nouvelle proposition à La consultation
Généraliser à une réflexion globale sur les biens publics
La crise sanitaire que nous vivons révèle au grand jour la crise de notre système hospitalier, qui est détresse depuis de nombreuses années. Mais ce système n'est pas le seul à tirer la sonnette d'alarme, tout en étant un des piliers fondamentaux de toute société. "Le plus important, c'est la santé", je pense que cette phrase est trop réductrice; il nous faut revenir à la notion de biens communs, et au rôle de l'état dans la sauvegarde de ceux-ci: santé, éducation, accès (gestion) de l'eau, énergie, alimentation... sont autant de biens cruciaux sur lesquels l'état ne peut pas se désengager, afin d'assurer un rôle protecteur envers ses administrés. Une réflexion sur les budgets minimaux devant être alloués à ces différentes thématiques; une évaluation régulière et indépendante de ces systèmes (possibilité de referendum pour évaluer la satisfaction des usagers; remontées d'informations de la part du personnel; prises en compte des avis des élus locaux comme lanceurs d'alerte...) sont des exemples de proposition et d'actions permettant de garder un certain degré de vigilance. Par ailleurs, le fait d'assurer une couverture santé à l'ensemble de la population est un acquis sur lequel un grand point de vigilance doit être mis.
-
03/05/2020 09:01
-
Nouvelle proposition à La consultation
Taxation aides économiques
Un des premiers leviers permettant de réorienter les dépenses de ménages est la taxation. Taxe carbone pour les produits importés, taxe sur des produits n'apparaissant pas comme des produits de première nécessité (nécessite alors de lister/catégorier ces produits au préalable). Les taxes ainsi perçues pourraient alimenter une deuxième caisse d'aides économiques pour rendre des produits locaux plus accessibles à l'ensemble de la population: légumes, fruits, viande made in France ont aujourd'hui trop chers pour certains ménages et cette caisse pourraient venir en soutien de ces ménages, ou plus directement, des producteurs. Par ailleurs, et comme démontrer par le système des AMAPs aujourd'hui, le fonctionnement en circuit direct ou courts permet de grandement baisser les prix, mais surtout, d'impliquer les personnes dans une démarche collective. Lorsqu'on adhère à une AMAP, on fait un acte militant de consommation responsable. Les publicités, qui créent de besoins artificiels, devraient appuyer ce genre d'initiative. Par rapport à la proposition 2 (Travail), le fait de mettre en place un revenu universel offrirait aux citoyens la possibilité de s'impliquer encore plus dans ces structures associatives (en prenant part à la distribution ou culture de leur propres besoins alimentaires). De manière générale, des actions de communication plus fortes sont nécessaires, afin de ré-orienter les budgets des ménages, en inversant certaines valeurs: trajets courts en avion, achats en grande surface, remplacement d'appareils électriques fonctionnels...