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13/04/2020 13:44
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Nouvelle proposition à La consultation
Vers une Europe fédérale et souveraine
L'Europe telle que nous la connaissons n'est-elle pas en contradiction avec son objectif initial? La première raison de créer une communauté de pays en Europe était bel et bien d'éviter que ce continent se déchire de nouveau après les guerres mondiales du XXème et les multiples conflits des siècles précédents. Le premier moyen était de rendre caduque les premières causes de conflits : l'accès aux ressources (mutualiser le charbon et l'acier) et aux débouchés commerciaux. Nous y avons rajouté une couche humaniste fondamentales (Convention Européenne des Droits de l'Homme et une volonté universaliste. De magnifiques idées qui aboutissent néanmoins à ... tellement que celà devient plus grand chose. Que s'est-il passé ensuite? L'universalité conduit à un élargissement maximale sans renforcement regroupant des groupes de pays sans autre véritable point commun qu'une proximité géographique. Entre Grande-Bretagne, Allemagne, Italie et France, la politique commune sociale ou économique ne pouvait être qu'un consensus mou qui a amené à reproduire à l'échelle du continent, un système administratif à la Française : Plein de règles, beaucoup d'exception et une offre sociétale pauvre et illisible. Tous les Européens profitent de l'Europe : par la paix jusqu'à maintenant préservées de façon inédite, par les échanges économiques et sociaux riches, par la progression d'une vision de la démocratie et par la protection de normes souvent exemplaires (RGPD par exemple). Certains pays ont pu renverser leurs situations et améliorer la situation de leur population, mais parfois au point de créer des concurrences injustifiées et destructeurs de valeur au niveau global (dumping social). Celà conduit également à renforcer les caractéristiques économiques de certains : l'Allemagne truste les productions à forte valeur ajoutée, l'Italie, la grece et l'Espagne nous vendent du soleil. Pourquoi pas mais faut-il ensuite reprocher à ces pays d'avoir une balance des échanges négatives quand l'Allemagne s'enrichit en leur vendant ces machines? N'a t-on pas troqué les guerres servant à accroître sa puissance par le gain de territoire pour des guerres économiques plus froides mais tout autant destructrices? Aujourd'hui, beaucoup se posent la question : A quoi sert l'Europe? L'Europe n'est-elle pas nuisible? Europhile convaincu, j'aimerai que les réponses à ces deux questions soient négatives et que l'Europe puissent nous faire tous progresser. Pour cela, ne faut-il pas revenir aux basiques de gouvernement : une Europe dotée d'une véritable volonté et capacité politique car fédérale, responsable des politiques monétaires et fiscales et jugée par les citoyens Européens comme légitime?
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13/04/2020 13:44
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13/04/2020 13:43
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Nouvelle proposition à La consultation
Imposer un nouveau lexique autour du patrimoine et de la proprieté
Trois remarques pour alimenter le débat : - mon patrimoine d'accédant à la propriété d'une maison de 100m2 n'a rien à voir avec celui du "gérant" de 14 immeubles de location via des SCI et encore moins avec le propriétaire d'actions lui garantissant un revenu sans finalement peu de risques sur le moyen terme - pour créer de la valeur dans les entreprises, il faut de l'argent et donc des investisseurs. Ces investisseurs prennent des risques qui doivent être récompensés, d'autant plus si ils prennent part à la vie de l'entreprise. Le patrimoine génère donc de la valeur productive également. - par contre, acheter - vendre des actions chaque millisecondes n'apporte que chaos, imprévisibilité et déphasage par rapport à l'activité réelle. ne faut-il pas revoir le lexique lié au terme "patrimoine"? Et être un poil plus précis dans les discours?
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13/04/2020 13:35
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13/04/2020 13:04
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Nouvelle proposition à La consultation
Reprendre aux mutuelles la main sur la politique générale de santé
Faut-il plus d'argent pour la santé ou dépenser différemment? La grande tendance actuelle est un transfert des financements aux organismes privés, ie les mutuelles et autres assurances privées. Il est donc logique que l'allocation des ressources soient aujourd'hui gérés selon ce prisme. Tout dans ce principe n'est pas négatif : les mutuelles imposent des baisses de coût pour certains actes et équipements qui faisaient jusque là les marges de laboratoire ou fabricants de matériel. Certaines pratiques "alternatives" sont pris en charge (ostheo, ...) Les campagnes de prévention sont souvent efficaces. Leur gestion administrative est le plus souvent efficaces car soumis à des objectifs de rentabilité. Néanmoins et dans le même temps, les mutuelles imposent leurs vision des pratiques de soins par leur politique de remboursement. N'est-ce pas plutôt le rôle d'institutions œuvrant pour l'intérêt général sans être soupçonnés d'intérêt financier? Certaines pratiques sont mieux remboursées que d'autres mais selon quels critères? Tout le monde n'a pas les mêmes moyens financiers ni la même couverture proposée par son employeur. Les différents niveaux de protection offerts par les mutuelles (plus je paye, plus je suis remboursable de mes dépenses) génèrent des écarts de protection entre les catégories socio-professionnels. Sans connaissance parfaite des statistiques, j'imagine que les moins couverts sont également les plus susceptibles d'avoir besoin de prévention et de soin (professions manuelles, ouvrières, peu qualifiées, salaires faibles et précaires). Cela doit avoir un impact très négatif sur la santé de la population qui, au final, coûte plus cher à la collectivité. Sans parler de "nationalisation" des mutuelles, ne faut-il pas laisser la gestion administrative aux mutuelles mais reprendre la main sur la politique générale de santé?
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13/04/2020 12:46