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03/05/2020 10:30
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Nouvelle proposition à La consultation
Sortir de la solidarité de "posture" pour aller vers une solidarité "d'être" en créant des fonds de ...
Le temps que nous vivons nous semble tout à coup réduit à sa plus simple expression. Limités dans nos projets, dans notre liberté, examinons cependant le temps d'hier qui s'est effondré face à l'incertitude de la pandémie. Hier, nous étions "affairés sans rien faire", engloutis dans un rythme qui n'était pas le nôtre, subissant la fuite du temps sans même en savourer le goût. Alors la pause est arrivée comme un silence nécessaire et vital, et le bruit de nos vies, l'agitation perpétuelle a été remplacée par le chant, celui des oiseaux et celui de notre âme. C’est avec une certaine humilité que le comité citoyen Parolla di a Ghjuventù a fait le choix de répondre aux 11 questions du collectif de députés « Le jour d’après ». Si nous ne nous positionnons pas comme experts de chacune de ces thématiques nous pensons que la jeunesse doit être écoutée. Nous sommes ouverts à engager davantage de discussions avec l’ensemble des forces citoyennes pour élaborer un nouveau projet de société avec l’humain comme fil conducteur. Bien qu’il soit encore trop tôt pour penser le monde de demain, trop tôt pour formuler des propositions et que nous pensons que cette concertation doit être poursuivie, la crise du COVID19 nous questionne sur nos pratiques et notre mode de vie. Le confinement nous a permis de nous rendre compte de l’impassibilité des murs qui nous enferment et de la nécessité de retrouver la ferveur d’être ensemble. Le nouvel élan d’humanisme, qui émanera de la crise, saura-t-il tarir notre incroyable capacité à condamner nos différences ? 4. Comment retisser des solidarités ? Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les sociétés occidentales se sont reconstruites dans un objectif d’amélioration du confort matériel de la population entrainant la progression de l’individualisme et altérant une part des valeurs de solidarité. Cependant, la crise du COVID19 nous a permis d’observer que la solidarité peut se mettre en place de manière spontanée, par les citoyens, et en dehors des cadres institutionnels. Aujourd’hui, la solidarité a besoin d’une nouvelle définition. Faut-il réellement favoriser des actions pour « retisser des solidarités » ou faut-il simplement renforcer les solidarités lorsqu’elles émanent directement d’initiatives citoyennes ? Les citoyens ne doivent pas se sentir « forcés » d’être solidaires. Nous devons éviter de nourrir la solidarité de posture qui alimente le besoin individuel d’exister socialement, au détriment de l’intérêt général. Considérant ces différents principes, notre proposition est de créer un fonds de solidarité à la main des communes ainsi qu’un autre à celle des régions, mobilisable par les citoyens eux-mêmes sur la base de leurs projets.
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03/05/2020 10:30
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03/05/2020 10:26
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Nouvelle proposition à La consultation
Prendre des mesures économiques incitatives au développement de l'économie locale et des circuits co...
Le temps que nous vivons nous semble tout à coup réduit à sa plus simple expression. Limités dans nos projets, dans notre liberté, examinons cependant le temps d'hier qui s'est effondré face à l'incertitude de la pandémie. Hier, nous étions "affairés sans rien faire", engloutis dans un rythme qui n'était pas le nôtre, subissant la fuite du temps sans même en savourer le goût. Alors la pause est arrivée comme un silence nécessaire et vital, et le bruit de nos vies, l'agitation perpétuelle a été remplacée par le chant, celui des oiseaux et celui de notre âme. C’est avec une certaine humilité que le comité citoyen Parolla di a Ghjuventù a fait le choix de répondre aux 11 questions du collectif de députés « Le jour d’après ». Si nous ne nous positionnons pas comme experts de chacune de ces thématiques nous pensons que la jeunesse doit être écoutée. Nous sommes ouverts à engager davantage de discussions avec l’ensemble des forces citoyennes pour élaborer un nouveau projet de société avec l’humain comme fil conducteur. Bien qu’il soit encore trop tôt pour penser le monde de demain, trop tôt pour formuler des propositions et que nous pensons que cette concertation doit être poursuivie, la crise du COVID19 nous questionne sur nos pratiques et notre mode de vie. Le confinement nous a permis de nous rendre compte de l’impassibilité des murs qui nous enferment et de la nécessité de retrouver la ferveur d’être ensemble. Le nouvel élan d’humanisme, qui émanera de la crise, saura-t-il tarir notre incroyable capacité à condamner nos différences ? 3. Consommation et sobriété : vers une société de la sobriété ? Notre mode de consommation fera, demain, l’objet de nombreuses remises en cause. Ce phénomène est le propre des situations d’après crise. Cependant, il ne faudrait pas oublier que c’est notre modèle de société qui a permis d’arriver à notre niveau de confort d’avant crise et que tout n’est pas à jeter. Pour autant, ces dernières années ont été celles du déclin du bon sens. Alors que dans le passé nous consommions pour satisfaire des besoins de base, aujourd’hui nous consommons davantage pour exister socialement. Cela se traduit par le développement rapide du marché du bien-être, du tourisme et des loisirs. Notre façon de consommer est intimement liée à notre culture et à notre identité. Or dans une société mondialisée, les populations qui avaient des habitudes de consommation raisonnées se sont peu à peu tournées vers la consommation de masse. Par ailleurs, notre mode de consommation s’avère paradoxal. Nous sommes régulièrement sensibilisés aux méfaits de l’hyper consommation sur l’environnement et pourtant si on en regarde les chiffres, nous n’avons jamais autant consommé, nous n’avons jamais autant voyagé. Ce paradoxe nous questionne sur les aspirations réelles des citoyens. Sommes nous réellement prêts à consommer moins ou prenons nous des positions uniquement dans le but de satisfaire notre nouveau besoin de rayonnement social ? La réponse doit être nuancée. Avec le COVID19 nos habitudes de consommation ont été partiellement modifiées. En effet, de nombreuses initiatives se sont mises en place pour rapprocher les consommateurs et les producteurs. Nous devons appliquer et faire appliquer les principes de l’économie circulaire, et prendre les mesures incitatives qui permettront de pérenniser ce nouveau modèle de consommation. Les autorités publiques doivent montrées l’exemple, les cantines publiques (scolaires, universitaire, etc…) doivent être les premiers clients de nos producteurs. La réflexion sur le développement de l’économie circulaire doit inclure la question des coûts. Aujourd’hui, acheter ailleurs coûte souvent bien moins cher qu’acheter local. Dans une société où les inégalités se creusent toujours davantage, peut-on promouvoir une nouvelle façon de consommer seulement par des actions de communication, tout en oubliant la question sociale ? Ce n’est pas en créant des cadres règlementaires contraints que nous changerons les choses mais plutôt en créant des cercles vertueux. Pour favoriser le développement de l’économie circulaire, nous proposons de mettre en place des politiques incitatives pour favoriser les « bons comportements », par exemple : incitation financière au tri sélectif, taxe plus importante sur les produits issus de l’importation, financement supérieur de l’éco-tourisme, financement supérieur des structures de l’économie circulaire, subvention pour les producteurs qui pratiquent la vente direct et qui proposent des livraisons, etc ...
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03/05/2020 10:19
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Nouvelle proposition à La consultation
Vers une plus grande flexibilité du monde du travail tout en conservant l'humain au centre des préoc...
Le temps que nous vivons nous semble tout à coup réduit à sa plus simple expression. Limités dans nos projets, dans notre liberté, examinons cependant le temps d'hier qui s'est effondré face à l'incertitude de la pandémie. Hier, nous étions "affairés sans rien faire", engloutis dans un rythme qui n'était pas le nôtre, subissant la fuite du temps sans même en savourer le goût. Alors la pause est arrivée comme un silence nécessaire et vital, et le bruit de nos vies, l'agitation perpétuelle a été remplacée par le chant, celui des oiseaux et celui de notre âme. C’est avec une certaine humilité que le comité citoyen Parolla di a Ghjuventù a fait le choix de répondre aux 11 questions du collectif de députés « Le jour d’après ». Si nous ne nous positionnons pas comme experts de chacune de ces thématiques nous pensons que la jeunesse doit être écoutée. Nous sommes ouverts à engager davantage de discussions avec l’ensemble des forces citoyennes pour élaborer un nouveau projet de société avec l’humain comme fil conducteur. Bien qu’il soit encore trop tôt pour penser le monde de demain, trop tôt pour formuler des propositions et que nous pensons que cette concertation doit être poursuivie, la crise du COVID19 nous questionne sur nos pratiques et notre mode de vie. Le confinement nous a permis de nous rendre compte de l’impassibilité des murs qui nous enferment et de la nécessité de retrouver la ferveur d’être ensemble. Le nouvel élan d’humanisme, qui émanera de la crise, saura-t-il tarir notre incroyable capacité à condamner nos différences ? 2. Quel monde du travail voulons-nous ? Aujourd’hui le monde du travail est en phase de transition. Par ces temps de crise nous avons pu voir une véritable capacité d’adaptation de certaines entreprises du secteur privé ainsi que de certains corps de métier. L’exemple du groupe LVMH produisant du gel hydro-alcoolique en grande quantité quelques jours seulement après le début du confinement témoigne d’une grande flexibilité de l’appareil productif. Cependant cette incroyable capacité d’adaptation est cantonnée à seulement quelques grandes entreprises et cela n’est pas suffisant. Nous devons permettre aux structures plus petites d’avoir les moyens de réagir lorsque leur activité est menacée. Ces moyens peuvent se matérialiser par des faveurs fiscales (comme l’annulation des charges) et/ou par la création d’une entité fédératrice et coordinatrice des TPE/PME douée d’une réelle capacité de financement et d’action. L’autre exemple qui a démontré que nous pouvons changer nos habitudes très rapidement quand la crise nous guette : la démocratisation du télétravail. Même si tout le monde ne peut pas opter pour ce mode de travail, le confinement nous a montré que cette pratique était possible et qu’elle permettait d’assurer la continuité de l’activité. Le télétravail « forcé » nous a fait prendre conscience qu’être à la maison, ce n’est pas forcément rien faire, loin de là. Le développement des technologies de communication et de stockage de données, donne la possibilité aux entreprises d’offrir à leurs salariés le moyen de conjuguer travail efficient et amélioration des conditions de travail. Malgré ces signaux positifs, les conséquences réelles de cette crise sanitaire sont encore floues, l’impact pourrait diminuer au 3ème trimestre 2020, comme s’étaler sur les dix prochaines années. Pour nous, il n’est pas concevable de réduire le temps de travail après la fin de confinement. La baisse de production de ces deux derniers mois risque d’amener le pays en période de récession. Il est nécessaire de maintenir au moins notre rythme de travail actuel, afin de garantir un niveau de production optimal, et au mieux d’envisager une augmentation du temps de travail légal entre le 2ème trimestre 2020 et le 1er trimestre 2021 (non perpétuable) en échange de compensations financières ou d’avantages en nature pour les salariés concernés. Cette augmentation éventuelle du temps de travail devra être mesurée en bonne intelligence et en concertation avec les branches concernées. Dans ce calcul, il faudra également prendre en compte l’impact psychologique de la pandémie sur la population. Les employeurs devront s’y préparer. L’organisation de groupes de parole ou la création de cellules psychologiques au sein même des entreprises est une idée à développer. Demain, nous attendons du monde du travail une plus grande flexibilité et de nouvelles relations de confiance. Nous pensons que nos préceptes d’hier ne sont plus adaptables au monde aujourd’hui. Nous devons décloisonner le travail, décloisonner le contrat de travail. L’idée de pouvoir mutualiser les compétences de chacun pour les mettre au service de plusieurs structures doit être réfléchie. Le travail doit être largement revalorisé. Ensemble, nous devons trouver les chantiers des 5 prochaines années en prenant comme point de départ les enseignements de la crise.
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03/05/2020 10:15
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une nouvelle politique de financement des hôpitaux basée sur le dialogue avec les régions et un...
Le temps que nous vivons nous semble tout à coup réduit à sa plus simple expression. Limités dans nos projets, dans notre liberté, examinons cependant le temps d'hier qui s'est effondré face à l'incertitude de la pandémie. Hier, nous étions "affairés sans rien faire", engloutis dans un rythme qui n'était pas le nôtre, subissant la fuite du temps sans même en savourer le goût. Alors la pause est arrivée comme un silence nécessaire et vital, et le bruit de nos vies, l'agitation perpétuelle a été remplacée par le chant, celui des oiseaux et celui de notre âme. C’est avec une certaine humilité que le comité citoyen Parolla di a Ghjuventù a fait le choix de répondre aux 11 questions du collectif de députés « Le jour d’après ». Si nous ne nous positionnons pas comme experts de chacune de ces thématiques nous pensons que la jeunesse doit être écoutée. Nous sommes ouverts à engager davantage de discussions avec l’ensemble des forces citoyennes pour élaborer un nouveau projet de société avec l’humain comme fil conducteur. Bien qu’il soit encore trop tôt pour penser le monde de demain, trop tôt pour formuler des propositions et que nous pensons que cette concertation doit être poursuivie, la crise du COVID19 nous questionne sur nos pratiques et notre mode de vie. Le confinement nous a permis de nous rendre compte de l’impassibilité des murs qui nous enferment et de la nécessité de retrouver la ferveur d’être ensemble. Le nouvel élan d’humanisme, qui émanera de la crise, saura-t-il tarir notre incroyable capacité à condamner nos différences ? 1. Quel système de santé demain ? Depuis une vingtaine d’années l’économie prévaut en matière de politique de santé et nous assumons aujourd’hui l’impact des restrictions budgétaires successives. La crise du COVID19 a mis en lumière le manque d’anticipation de notre Gouvernement face aux potentielles épidémies de grandes ampleurs. Si les personnels de santé ont bien répondu à la crise, c’est notre capacité de production et de distribution de matériel médical qui a fait défaut. Nous avons pu constater que les pays s’appuyant sur un secteur secondaire fort ont pu mobiliser leurs capacités de production locale et ainsi assurer un approvisionnement sanitaire suffisant (notamment dans les pays asiatiques). Le champ d’action de la santé est donc transversal. Aujourd’hui, le manque de coopération des acteurs et de coordination entre le public et le privé provoque un mal bien plus grand que la simple question budgétaire. Les hôpitaux français ont été totalement délaissés ces deux dernières décennies par l’État, notamment dans les territoires ruraux et les DOM-TOM. Pour exemple, à maintes reprises les hôpitaux corses ont manifesté leur mécontentement légitime relatif au manque de moyens financiers. Malgré le soutien des élus locaux, aucune solution n’a été apportée. Nous faisons aussi le même constat d’inaction quant à la demande des élus locaux pour la mise en place d’un CHU (Centre Hospitalier Universitaire) en Corse qui aurait pu être un levier important durant cette crise aux côtés de l’Université de Corse, très portée sur la recherche. De facto, cette proposition aurait été également profitable pour les jeunes étudiants corses. En matière de santé l’impact de l’environnement sur les individus n’est pas à négliger. Qu’il s’agisse de la qualité de l’air, de l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, en passant par une alimentation saine et sûre : la préservation du vivant, la baisse de la pollution intérieure et extérieure, la lutte contre les pesticides et les perturbateurs endocriniens sont des remèdes pour nous prémunir des crises de demain. Dans le domaine de l’hygiène publique, nous devons encourager les collectivités locales à mettre en place de nouveaux dispositifs de prévention sanitaire mais aussi des équipements comme les points d’eau publics. Nos réflexions sur la santé publique doivent être élargies considérablement. La santé ne relève pas simplement que du domaine scientifique. Lorsqu’il s’agira de penser le monde d’après en matière de santé, il faudra mettre absolument autour de la table l’ensemble des acteurs de la société civile : les citoyens, les professionnels de santé, les politiques et les acteurs socio-économiques. Des leviers peuvent être trouvés en mutualisant et en exploitant les compétences de chacun. Pour développer notre capacité d’agir ensemble, trois chantiers majeurs doivent être entamés : une nouvelle politique de financement des hôpitaux basée sur le dialogue avec les régions, une meilleure coordination des acteurs de santé et la construction d’un plan d’urgence face aux crises sanitaires qui peuvent survenir.