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03/05/2020 11:15
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Nouvelle proposition à La consultation
A votre bon coeur M'sieur Dame ! Ou la généralisation du chapeau
Permettre à chacun de gagner sa vie plus facilement, spontanément, sans mille barrières administratives et institutionnelles. Les artistes peuvent jouer au chapeau sur la place publique, sur les marchés, sur les terrasses, dans la rue, au plaisir des passants et des badauds. Laissons-les égayer nos rues et notre espace public. Et les autres ? Pourquoi ne pas permettre que l'un vende ses gâteaux ou ses bracelets au coin de la rue, l'autre ses massages, l'autre son cours de yoga ou de sport dans le parc... Au chapeau. Car la participation libre est le meilleur garant d'équité, permettant à chacun de faire des choses et d'y contribuer à sa réelle possibilité, avec conscience et responsabilité. Et car permettre aux jeunes (ou moins jeunes d'ailleurs !) de proposer leur activité et leurs services est leur donner les moyens de leur épanouissement, de leur engagement au service de la société. Et, à bien y réfléchir, toutes ces actions sont interdites car ce serait autant d'argent gagné non déclaré, et donc non taxé. 1: Beaucoup des artistes jouant dans la rue ne seraient absolument pas contre déclarer leurs ressources auprès de la mairie ou payer un droit d'occupation de l'espace public si on leur demandait, afin de gagner en légitimité. 2: A bien y réfléchir, que préfère-t-on entre perdre un peu de taxes et assister des gens qui restent chez eux à ne rien faire car il leur semble impossible de vivre de leur activité ? Remettons la spontanéité, la générosité, la créativité au centre de nos systèmes, nous serons surpris des innovations qui en découleront...
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03/05/2020 11:15
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03/05/2020 11:03
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Nouvelle proposition à La consultation
La politique dans la place
Nous l'avons appris dans nos livres, la politique est née chez nos ancêtre de Grèce Antique sur les places, auprès de sages et de philosophes, qui se retrouvaient pour parler, réfléchir, former, transmettre, et s'occuper des affaires de bien commun ensemble. Dans la Bolivie d'Evo Morales, tous les représentants du parti se retrouvaient tous les soirs sur la place publique à débattre des propositions du gouvernement, à faire de l'éducation populaire en donnant des cours de politique, à regrouper des plaintes et propositions qu'ils transmettraient au gouvernement. Dans tous les mouvements récents de contestation populaire, les Indignés, Nuit Debout, les Gilets Jaunes, le débat politique est au coeur du mouvement. Des Assemblées générales sur les places à plusieurs centaines ou milliers, avec des ordres du jour participatifs, des prises de paroles organisées, des gestes permettant l'approbation ou la désapprobation sans se couper la parole, des outils issus de l'intelligence collective et de la gouvernance partagée pour prendre des décisions au consensus ou aux 2/3 et sortir du diktat de la majorité... Autant de choses que nous avons vécu, avec lesquelles nous avons vibré, et cru qu'une autre démocratie, plus participative et populaire était possible. Il est urgent qu'elles sortent de ces mouvements de contestation marginalisés par les médias et qu'elles deviennent monnaie courante, nouvelle manière de faire politique, dans tous les villages et les villes. Que cette fameuse "affaire publique" revienne dans les mains et les endroits qui lui correspondent.
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03/05/2020 10:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Apprendre ce qui fait de nous des Hommes
C'est une aberration de penser que nous passons tous au moins 15 ans assis sur une chaise 30h par semaine... et que nous n'avons jamais appris : à coopérer, à résoudre nos conflits, à faire du pain, à coudre, l'influence des cycles lunaires sur la croissance des plantes, à exprimer nos émotions, ce qu'est la démocratie participative, l'impact carbone de toutes les choses qui nous semblent indispensables, comment vivent les peuples autochtones, ce que signifie la sobriété heureuse, qu'il existe d'autres indices de mesure nationaux que le PIB, que nous pouvons fabriquer tant de choses de nos propres mains, à réparer notre moteur d'auto ou une fuite d'eau... Bref, d'apprendre à être un peu autonomes, à avoir confiance en nos capacités et ne pas être dépendants d'un système de consommation néfaste à l'environnement et à l'équité entre les humains. Et de nous donner des clés pour penser le monde autrement, et à croire en notre pouvoir et notre capacité d'exercer notre citoyenneté, au quotidien, là où nous sommes, et non en allant voter une fois tous les saint-glinglin... Pour cela, il semble évident que le système scolaire doit être repensé par des hommes et des femmes engagées au service de l'humain et de l'environnement, d'une citoyenneté active, d'enfants et de futurs adultes respectés, valorisés, confiants, multi-compétents, et certainement pas par les politiques de bureaux, qui évidemment ne scieront jamais la branche sur laquelle ils sont assises en encourageant l'éducation de futurs citoyens libres-penseurs, autonomes et coopérants.
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03/05/2020 10:36
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Nouvelle proposition à La consultation
Réhabiter l'espace public
A l'heure de repenser la création des liens, nous pensons toujours structures, activités, organisations. Pourtant, ce sont autant de portes à franchir, que beaucoup ne franchissent pas, de cadres relationnels non-spontanés, et de lieux communs déshabités, avec pour seuls occupants des voitures, des mendiants, des publicités et des étals de supermarchés. Repenser la place publique, la place du village, la place du marché, le parc de jeux, comme de vrais lieux de rencontres, de création de liens, est indispensable pour offrir aux habitants de vrais moments de partage et de discussion au coeur de leur environnement, et où chacun se sente le bienvenu. Il est donc urgent d'inciter tous les acteurs associatifs, les conseils citoyens, les centres sociaux, les maisons de l'enfance, de la parentalité etc, à ouvrir leurs portes et investir l'espace public. Un café, un moment de jeu, un atelier, n'importe quelle action qui permette aux gens de se rencontrer pour de vrai, et de s'ancrer un peu peu plus dans leur quartier. Pour que ces actions profitent au plus grand nombre, et que nos espaces communs reprennent vie et sens, et remettent les habitants dans un rôle d'acteur de leur environnement, donc de leur société.