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24/04/2020 17:10
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Nouvelle proposition à La consultation
La question prioritaire de l'eau, si précieuse mais tellement gaspillée
Tous les ans désormais, et de plus en plus tôt dans l'année, les nappes phréatiques sont en dessous des seuils critiques. Or nous savons : - un, que l'agriculture intensive et l'industrie sont les principaux consommateurs, et de loin, des ressources en eau en France, - deux, que la France sera l'un des pays européens les plus exposés à la hausse brutale des températures (sécheresse et canicules prolongées en été, tempêtes et inondations en hiver, et érosion de ses côtes par la montée des océans ), - trois, que les projections scientifiques à vingt ou trente ans indiquent une baisse des débits des rivières et fleuves français, à hauteur de 20 %, voire 40 %. Si aucune politique coordonnée n'est menée sur l'ensemble du territoire, nous subirons le problème faute d'en avoir anticipé sa gestion. Nous n'avons pas d'autres choix que : - limiter la culture de plantes tropicales sur notre territoire (maïs produit dans le Sud de la France dont le climat est méditerranéen, c'est à dire sec), et revenir à la culture de plantes endogènes, - réduire l'élevage (surtout industriel) qui exige de grandes quantités d'eau, - accélérer les grands travaux fluviaux permettant de répartir la ressource eau entre les territoires, et permettre à ceux qui en manquent d'y avoir accès (nous avons la chance de disposer de nombreux fleuves et d'avoir hérité d'infrastructures de plusieurs siècles qu'il nous faudrait tout simplement moderniser), - inciter fortement au non gaspillage de la ressource eau quand elle devient un enjeu de rareté : généraliser les méthodes comme celles initiées par Israël dans le désert du Neguev, et tenir compte de l'efficacité de la ressource en période de sécheresse (rien de plus absurde que l'arrosage en pleine journée de canicule), - réaménager des zones de captation d'eau de pluie, en utilisant l'évidence offerte par la nature : réhabilitation des zones humides qui ont fortement disparues ces quarante dernières années, - retrouver le bon sens terrien multi séculaire par la mise en œuvre de modèles agricoles fondés sur l'agro foresterie, la permaculture et la polyculture, techniques à l'inverse de la monoculture poussée à l'extrême par l'industrie agro alimentaire (si dévastatrice en terme environnemental et demain, sanitaire), - enfin, imaginer un mix de production dans lequel l'agriculture urbaine et péri urbaine pourra trouver sa place (on estime qu'une telle agriculture pourrait subvenir à hauteur de 10 % des besoins des grandes mégapoles), avec pour enjeu, le cycle court et la réutilisation circulaire de notre précieuse eau comme l'expérimentent déjà certaines fermes urbaines.
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24/04/2020 16:46
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Nouvelle proposition à La consultation
L'élevage industriel : une honte pour une société qui se dit "civilisée" !
Les sciences cognitives et de la biologie nous indiquent désormais que les êtres vivants sont doués de facultés cognitives (comme nous), et que certains d'entre eux souffrent et ressentent des émotions (comme nous). Et pourtant, jamais l'Homme n'a été aussi barbare. Jamais la technicité n'a poussé le vice aussi loin pour satisfaire le profit et le rendement maximal. Nous voulons du lait à volonté ? Il suffit d'arracher le petit à la mère, petit qui finit tout de suite à l'abattoir si nous n'en tirons aucun profit. Nous voulons de la viande à volonté, même si l'on sait que, pour notre appétit carnassier (et non plus omnivore), nous gaspillons de grandes quantités d'eau et contribuons au réchauffement climatique ? Pas grave, si 99 % de nos porcs ne connaissent pas la lumière du jour, et l'odeur de l'herbe. Du moment que nous pouvons nous gaver. Respecter le vivant sera ce qui nous permettra d'éviter peut-être le mur devant nous... Conclusion : - imposer un contrôle systématique et indépendant dans les abattoirs pour faire respecter la loi contre la maltraitance animale ! - ne plus confier au Ministère de l'agriculture le soin du bien-être animal, puisque les collusions avec les lobbies de la viande y sont permanents, - interdire l'élevage en cage et la promiscuité où les bêtes en sont amenées à se mutiler, - interdire la séparation des bébés de leurs mères pour le rendement des produits du lait, - interdire les méthodes de mise à mort contraire à l'éthique, dès qu'elles causent d'immenses souffrances, - débattre dans le cadre de la bio-éthique, du clonage et des inséminations artificielles en continue pour satisfaire le rendement de la viande et celui du lait. Imposer comme modèle d'élevage celui où les besoins naturels d'une espèce sont respectés ! Et avec lequel nous retrouverons un peu d'humanité ! Car nous sommes arrivés à ce qui nous défait de notre humanité même : l'absence d'éthique.
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24/04/2020 16:35
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21/04/2020 14:32