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04/05/2020 22:59
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Nouvelle proposition à La consultation
Réhabiliter le transport à cheval
Le cheval, mobilité d'avenir ? Dans une logique de réduction de nos déplacements, tant en fréquence qu'en distance, le transport équin a toute sa place à regagner. Impact carbone négligeable (pas d'émissions de méthane), création d'emploi (palefreniers, relais de postes...), réduction des émissions automobiles, désimperméabilisation des voies de transport... En repensant notre rapport aux déplacements, toute une filière équine parallèle gagnerait à être développée, d'abord en complément puis en substitut des voies routières. À rebours de l'accélération dont se targue notre société contemporaine, le retour au cheval est une sérieuse option d'avenir pour les mobilités rurales et périurbaines.
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04/05/2020 22:59
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04/05/2020 22:51
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Nouvelle proposition à La consultation
Publicité pour les seules entreprises compatibles avec les 1,5°C
L'essor du transport aérien low-cost, la promotion des objets high-tech dernier cri... Nombre de comportements de consommation non soutenables sont régulièrement promus par les annonceurs publicitaires. Les citoyens, pointés comme responsables de leurs choix, sont en réalité constamment soumis à ce matraquage. Pour endiguer la prolifération de ces publicités dans l'espace public, pourquoi ne pas imposer aux entreprises de mettre leur bilan C sur une trajectoire compatible avec l'Accord de Paris ? Seules les entreprises "respectant une trajectoire" sous 1,5°C auraient le droit de promouvoir leur activité par la publicité. Le calcul des trajectoires autorisées par entreprise, par "quota", pourrait découler d'une subdivision des objectifs sectoriels contenus dans la Stratégie Nationale Bas Carbone.
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04/05/2020 22:45
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Nouvelle proposition à La consultation
Ceintures maraîchères, à la rescousse des zones d'activité
La récession économique de grande ampleur annoncée va toucher de plein fouet nombre d'entreprises, grands groupes ou PME. Pour faire face à la situation, certaines de ces entreprises vont probablement chercher à se séparer de leurs locaux et entrepôts, pour beaucoup situés dans des zones d'activité situées à la périphérie des villes. Bitumées, bétonnisées, ces zones sont le principal visage de l'imperméabilisation d'anciennes terres agricoles. Augmentant le ruissellement des eaux pluviales, elles contribuent aux risques hydrologiques. Dans le même temps, nombre de métropoles inscrivent à leur agenda la souveraineté alimentaire, difficile à atteindre en zone urbaine, et même périurbaine vu la forte tension sur le foncier agricole. La revente des locaux et entrepôts apparaît alors comme une immense opportunité. Difficile de trouver acquéreur en temps de récession : en préemptant ces terrains, les collectivités ont d'abord le moyen d'assurer un débouché aux entreprises en difficulté. En portant le coût de leur désimperméabilisation, elles peuvent ensuite les remettre à la vente auprès de maraîchers souhaitant s'implanter à proximité des centres urbains. Les produits de leur récolte peuvent alors être livrés au plus près des ménages, soit par des ventes directes, soit par les marchés et GMS, soit enfin par des systèmes associatifs (paniers solidaires, AMAP).
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04/05/2020 22:30
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Nouvelle proposition à La consultation
Prix de l'immobilier : proportionnel à la qualité du sol ?
La valeur agronomique d'un jardin, selon qu'il est fait de remblais ou de bonne terre, conditionne largement le succès d'un potager domestique. Or, dans une perspective de relocalisation de la production alimentaire, d'autonomie et de résilience des ménages, il convient d'encourager l'auto-production maraîchère. Pour soutenir cet objectif, les prix des biens immobiliers avec jardin pourraient être systématiquement rehaussés d'un montant proportionnel à la qualité agronomique de la parcelle. De la sorte, les propriétaires seraient incités à entretenir voire améliorer cette qualité afin d'en espérer une mieux-value. Pour les acquéreurs, les économies réalisées sur l'alimentation compenseraient le surcoût à l'achat. Le diagnostic agraire pourrait être laissé à des bureaux d'étude agronomiques, à la charge du propriétaire vendeur.