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26/04/2020 14:34
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Nouvelle proposition à La consultation
Une sphère d'activités solidaires mesurées en euros solidaires.
La plus grande des solidarités serait que les hommes soient solidaires les uns des autres à l'échelle de la planète. Une solidarité Nord-Sud pourrait commencer par des décisions drastiques en faveur de l'environnement et des populations locales : stopper la surexploitation des sols et des sous -sols, la pollution, la déforestation et la disparition des milliers d'espèces vivantes, le réchauffement climatique, la montée des océans, la raréfaction de l'eau potable,... Il est temps de rééquilibrer les charges et les avantages de notre modèle de développement. Il est impératif d'aider les Pays du Sud, autrement qu'en leur imposant de détruire leurs plantations vivrières, leurs forêts au bénéfice des grandes multinationales du pétrole ou de l'agro-alimentaire et qu'en leur imposant des emprunts dont ils ne pourront jamais ne serait-ce que payer les intérêts. Aider ces Pays à se développer en améliorant la couverture des besoins de leurs populations. Aider les migrants en les impliquant dans l'économie locale et dans la sphère solidaire. (rencontres, formations,....) Dans les pays occidentaux : Réduire les écarts de rémunération entre les dirigeants et les salariés, entre les actionnaires et les salariés. - Développer un plan d'aide aux agriculteurs qui arrêtent les pesticides de synthèse, ceux qui sont déjà passés en bio. Partager le travail entre tous les actifs pour éviter le chômage de longue durée. Passer de 40h /semaine à 32h/semaine. - Une sphère d'activités solidaires rémunératrices La réduction du temps de travail (8 heures non travaillées) serviraient soit à se former, à rencontrer d'autres personnes, à s'instruire, se cultiver, se divertir, apprendre, lire,écouter,... soit à transmettre son savoir, ses expériences sur n'importe quel sujet, à qui serait intéressé. Les inscriptions aux formations proposées se feraient par internet. Les formateurs serait rémunérés en euros solidaires par les participants. Par ailleurs, en vue de conforter son pouvoir d'achat, chacun pourra décider de participer à des travaux d'intérêt général (nettoyer les rives d'un fleuve, la plages, ...), travailler pour une municipalité, une association à but caritatif, une ONG, une maison de retraite, un hôpital,... dans ce cas, c'est la collectivité ou l'établissement qui le rémunèrera en euros solidaires également. L'intérêt d'utiliser cette monnaie virtuelle solidaire, est de pouvoir mesurer l'importance et l'évolution des activités liées à la solidarité. Cela donne également une valeur aux actions de solidarité aux yeux de chacun. Enfin, chacun pourrait commencer sa vie active dans le secteur public afin de respecter les fonctionnaires après être parti dans le privé.
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26/04/2020 14:34
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26/04/2020 13:25
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Nouvelle proposition à La consultation
Changer les mentalités, les comportements. Règlementer la production et la publicité.
La sobriété dans la consommation concerne ceux qui disposent d'un revenu suffisant pour faire face aux besoins de base. Ceux qui disposent d'un haut revenu devraient par solidarité avec les plus démunis, accepter de gagner moins. Au-delà d'un certain niveau de richesse accumulée, à quoi bon chercher à en avoir davantage ? - L'impôt sur la fortune est une solution qui peut contribuer à corriger les excès de ressources et de consommation. Toutefois, il serait plus judicieux de mieux rémunérer toute l'année ses salariés plutôt que de mettre une pression permanente sur eux pour en tirer le meilleur profit et ensuite de rendre une partie du résultat à la collectivité, dans le cadre de l'ISF ou d'un don, ou d'une contribution dans le domaine culturel. - La contrainte de produire des biens utiles, durables, réparables, recyclables, économes en énergie, sains pour l'alimentaire... devrait contribuer à limiter l'offre de produits inutiles ou fragiles. Disparaissant des rayons, ils ne seront plus achetés. Idem pour les aliments trop gras, trop salés, trop sucrés... - Surtout, il faut changer les mentalités : La valeur d'un individu ne doit plus être estimée au travers des biens qu'il possède, de la quantité de ressources qu'il consomme ou détruit mais au prisme des bienfaits qu'il apporte à la nature et aux hommes. Le 20 ème siècle a été celui de la croissance production, de la consommation et de la destruction de masse. Le 21ème siècle sera celui de l'ouverture aux autres, du partage de la connaissance et des richesses avec une production et une consommation raisonnées. - Ainsi le temps de travail serait réduit pour tous de 20%, les revenus très supérieurs au SMIC seraient réduits dans la même proportion. La journée de travail libérée servant à transmettre ou acquérir des connaissances, des savoir-faire, ou apporter son aide à des personnes ou à des projets d'intérêt collectif. Une monnaie en euros solidaires permettrait d'avoir un indicateur de l'évolution de ces activités. Elle apporterait un complément de ressources à ceux qui apportent leurs connaissances ou qui donnent de leur temps pour une cause. Notons au passage que tout cela s'est fait spontanément pendant la période de confinement et que des sites internet comme "On va sortir à,..." fonctionnent depuis plusieurs années sur ce principe. - Ce changement de valeur, ce passage du "tout pour moi" à "comment je peux aider l'autre" orientera nos activités vers la rencontre des autres, la solidarité, l'empathie, le respect de notre environnement et réapprendra chacun à s'occuper autrement qu'en allant flâner dans des centres commerciaux destinés uniquement à nous faire acheter davantage, sans réfléchir. - On le voit, un travail d'information mais aussi des adaptations seront nécessaires pour parvenir aux résultats attendus. Ex : détourner les clients des SUV (trop lourds, trop polluants, trop gourmands en énergie) ou des véhicules diésel impose aussi aux constructeurs auto de modifier leurs lignes de fabrication, d'abandonner des solutions,... - Interdire la publicité (qui associe le plaisir, la réussite sociale ou amoureuse, le bonheur à l'acquisition et à la consommation d'un produit ou service) pour revenir à de l'information. Une photo et un descriptif technique permettant à chacun de comparer sur des critères objectifs les produits en concurrence. Exemples : Aujourd'hui les rasoirs électriques sont pratiquement tous alimentés par une batterie rechargeable intégrée dans le corps de l'appareil. On le sait cette technologie est gourmande en produits rares, toxiques, extraits du sous-sol de l'Afrique ou de l'Amérique du Sud par des enfants peu ou pas rémunérés. La durée de vie moyenne de la batterie est de 2 ou 3 ans. Un rasoir qui durait 10 ans au moins, doit donc être remplacé tous les 2 ans. Ces rasoirs nécessitent d'être chargés avant usage, ce qui représente une contrainte pour l'utilisateur mais vous pouvez vous raser sous la douche ? Pas très pratique, pas très écologique, pas très économique, quels sont les avantages, mis à part ceux, à court terme du fabricant ? Ne pas acheter ce genre d'article c'est gagner 200 € tous les 2 ans, c'est réduire votre empreinte sur l'environnement, c'est freiner la pollution, la réduction de la biodiversité, c'est refuser de placer des enfants en situation d'esclavage,...Cela vaut la peine d'y réfléchir.
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24/04/2020 15:28
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Nouvelle proposition à La consultation
Adapter le monde du travail aux impératifs environnementaux, sociaux, sanitaires.
1) Redistribution des rôles entre public et privé Le besoin de recapitalisation des entreprises après la crise liée au Coronavirus donne l'occasion à l'Etat de reprendre pied dans des secteurs qu'il a abandonné ou confié au privé. (autoroutes, aéroports, traitement de l'eau,...). Pour défendre les intérêts publics, chaque individu devrait contribuer au fonctionnement de la sphère publique au début de sa vie professionnelle. Cela permettrait par ailleurs de donner à chacun un premier emploi, ce qui éviterait le chômage des jeunes sans expérience. 2) Adapter l'organisation du travail dans les entreprises => Réduire la production - Ne conserver que les produits durables, démontables, réparables, recyclables, économes en énergie, ,... - L'agriculture bio doit urgemment devenir la norme. La permaculture se généraliser. - Les process et produits non homologués devront évoluer rapidement ou disparaître. - Les entreprises propres ou prévoyant de s'adapter pourront bénéficier du green new deal. => Aspects sanitaires : adapter les postes de travail, mettre à disposition les produits et matériels recommandés. Rappeler les comportements adaptés. => Aspects sociaux : rémunération correcte des salariés en France comme à l'étranger, égalité homme-femme, ...(échelle maximale de 1 à X avec X<=20 par exemple) des rémunération. Management : favoriser le management participatif. =>) Réduire et partager le travail : la semaine de 28 à 32 heures en attendant celle de 20h. La réduction du temps de travail salarié vise à réduire l'empreinte de l'homme sur l'environnement mais aussi à réintégrer dans la vie sociale, tous ceux qui en étaient exclus, faute d'emploi. Le coût de cette solidarité serait pris en charge par - la réduction des gros salaires, bonus, dividendes, avantages dans les entreprises concernées - une participation solidaire des salariés en activité disposant d'un salaire supérieur au SMIC qui devront accepter de réduire leur temps de travail de 20% avec une baisse de revenu équivalente. - Une réduction des dépenses de chacun (des productions ont été arrêtées, les produits qui restent sont durables, réparables,...) les mentalités ont changé, on consomme moins et mieux. - Un revenu supplémentaire lié à des activités culturelles ou solidaires.(voir point 3) => Planifier et accompagner le développement du tissu économique : Sur chaque bassin d'emploi, des plateformes de développement économique réunissant les acteurs locaux concernés seront chargées d'accompagner les entreprises prêtes à "verdir" leur fonctionnement et leur production, à améliorer leur management,...Chaque bassin d'emploi transmettra à la région une présentation détaillée de son tissu économique et les activités à privilégier pour de prochaines implantations. Les demandes d'aides ou d'implantation d'entreprises à vocation régionale seront traités par la région avec le soutien de la plateforme locale concernée. Chaque région transmettra aux ministres concernés le descriptif de son tissu économique ainsi que les secteurs qu'elle envisage de renforcer. Les projets d'ampleur nationale seront traités par les ministères, en lien avec la région concernée. 3) Tous passeurs de connaissances - une troisième sphère d'activité pour une rémunération complémentaire Chacun devrait contribuer à la solidarité, la fraternité, la culture, et partager avec les autres, ses connaissances, son savoir-faire, son savoir-être... A partir du moment ou le travail est partagé, que la production de biens et services est réduite, il est possible de dégager du temps pour faire du bien à la société ; pour s'occuper de l'environnement, des personnes, pour transmettre à d'autres ses connaissances, son savoir faire,... Des heures de services civiques seraient proposées, celui qui transmet ses connaissances aux autres reçoit en contrepartie des droit d'accès à d'autres connaissances, à d'autres services. A la façon d'un opensource participatif. Tous les domaines de la vie sont exploitables : un migrant peut apprendre la cuisine de son Pays, ... un ouvrier peut suivre des jeunes, leur apprendre le tournage, fraisage ou la permaculture qu'il applique à son jardin partagé. Un retraité pourra aider un jeune à lire, écrire, compter, une infirmière donnera des cours de secourisme,... Ce service civique permanent assurerait une meilleure compréhension entre les personnes d'âges différents, de culture, de religion, d'origine, de niveau de vie, de situation de santé différentes. Chacun s'enrichirait de la culture, des connaissances de l'autre. Les sachants diffuseurs de leur savoir étant rémunérés par les participants en euros solidaires. Ces euros solidaires permettent aux particuliers de s'échanger entre eux des services, de se former, d'accéder aux services culturels : cinéma, théâtres, concerts, formations, librairies, ... et d'acquérir les produits d'entreprises agréées (produits locaux bio et solidaires par exemple).
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22/04/2020 10:40
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21/04/2020 16:26
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Nouvelle proposition à La consultation
La santé, des budgets pour soigner mais aussi les moyens de prévenir.
Il est fondamental, indispensable de redonner du budget au service public de santé pour qu'il dispose des moyens immobiliers, mobiliers, matériels, humains, financiers nécessaires pour soigner la population, développer des programmes de recherches. Tout cela doit faire partie des priorités dans le budget de l'Etat. Sans la santé, nous disparaissons littéralement. Préserver sa santé est la priorité des priorités. Un modèle de Société qui veut perdurer doit apporter à chacun les meilleures garanties d'une bonne santé physique et psychique. Il est logique que ce rôle soit assuré par des services publics, qui soignent chacun, sans distinction de revenu et sans recherche d'une rentabilité immédiate. Prévenir les maladies, les empêcher d'apparaître ou de se diffuser est la seconde solution. La recherche médicale doit être favorisée, bénéficier de financements permanents. Nombre de dépenses pourraient être évitées si la médecine ne s'intéressait pas seulement à fournir des médicaments pour faire disparaitre les symptômes d'une maladie mais en recherchait aussi les causes premières : => Améliorer la qualité de notre environnement et la qualité de notre alimentation apparaissent être les premières des actions à mener. - Réduire la pollution de l'air, de l'eau, des sols qui cause des millions de décès chaque année dans le monde et accélère le réchauffement climatique, - réduire la pollution des eaux (mer, océans, rivières,...), des sols, - Stopper la déforestation et le déclin de la biodiversité - Réduire le trop gras, trop salé, trop sucré, les pesticides et autres conservateurs, les métaux lourds, les produits toxiques présents dans notre alimentation. Toutes ces conditions sont indispensable à la préservation de la santé et de la vie sur terre. Plus nous agirons en ce sens, plus nous réduirons la facture des soins. La pollution est à l'origine de millions de morts chaque année ? En Italie, il est aujourd'hui reconnu que les épandages de pesticides ont considérablement aggravé l'impact du Coronavirus sur la population. Faut-il rappeler les ravages du chlordecon dans les Antilles françaises, les liens entre tous les entrants chimiques et les malformations congénitales, le développement des maladies neurologiques, des cancers, le déclin de la biodiversité,...sur l'ensemble du territoire ? => Améliorer la bonne santé psychique : tout individu doit trouver une place dans la Société lui donnant les moyens de vivre. Il doit être vu, identifié, écouté, reconnu pour ses apports, sa participation, ses contributions au fonctionnement de la société. Les arrêts de travail, les dépressions, les suicides pour cause de burn out, de pression psychologique, de harcèlement, de mise au placard, de chômage prolongé,... se sont multipliées depuis plusieurs années. Redonner à chacun un travail qui ait du sens, qui laisse du temps aussi pour autre chose. Il faut que la personne comprenne ce qu'elle fait, pourquoi et pour qui elle le fait et qu'elle soit fière de son activité. Enfin, il faut que chacun ait le sentiment d'avoir les mêmes chances que l'autre, ne subisse pas des injustices, qu'il ne soit pas jugé sur sa couleur de peau, sa religion et vive dignement de son travail. L'organisation et le management des entreprises devront évoluer avec une participation accrue des salariés, un management plus participatif, des intéressements communs, des possibilités de formation tout au long de la vie. Parvenir à constater les dégâts de la pollution, de nos modes de vie est nécessaire mais insuffisant : il faudrait sur des questions comme l'utilisation de pesticides de synthèse, la pollution de l'air, le traitement de l'eau, la 5G... qui posent des questions de santé publique, qu'un comité de pilotage sanitaire puisse non seulement donner un avis mais aussi imposer ses décisions à la Société. Au besoin, décider de lancer une étude pour préciser ou confirmer des résultats. Mais au final, une réponse de ce comité permettra de valider ou de refuser un projet. Autre condition indispensable : améliorer l'indépendance entre les laboratoires pharmaceutiques et les autorités de santé, les médecins, le monde politique, les média, les centres de recherche. Placer la santé en objectif premier, pourrait, comme on le voit actuellement, venir réduire de façon considérable nos libertés. Il vaut mieux que la santé résulte de l'amélioration de notre environnement (fin des pesticides de synthèse, amélioration des conditions de travail, amélioration des conditions de vie des plus pauvres,...) plutôt que d'une absence de liberté (obligation permanente de porter un masque, interdiction de se baigner dans les rivières, les mers et océans, interdiction de faire pousser ses propres légumes ou d'élever des poules,...), obligation de rester confiné à vie,...
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12/04/2020 20:58