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06/04/2020 23:17
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06/04/2020 17:55
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Nouvelle proposition à La consultation
Un système de santé à hauteur des attentes de la population
De nombreuses personnes critiquent le mode de financement des établissements de santé (publics et privés) basé sur l'activité (T2A) mise en œuvre depuis maintenant près de 13 ans. Même s'il est sans doute important de limiter la part de ce mode de financement dans la construction des budgets hospitaliers (part de T2A et budget global), c'est certainement l'utilisation qui en a été faite depuis une dizaine d'années qui a dévoyé ce système, en réduisant drastiquement la tarification lors de la préparation et du vote de l'ONDAM. Les établissements hospitaliers alertent depuis des années sur la réduction des financements très souvent inférieurs à l'inflation des coûts réels d'une année à l'autre, aggravant chaque année le déficit de plus de 80% des établissements et conduisant bien souvent à leur mise sous tutelle. - Il est urgent que la société et les gouvernements assument le coût d'un service de santé performant en allouant chaque année un ONDAM dont l'objectif ne soit plus la réduction des coûts de santé mais tiennent compte aussi de l'inévitable augmentation des dépenses dus aux matériels mise en œuvre, des coûts du personnels à revaloriser et de l'évolution des coûts pharmaceutiques. - la revalorisation des salaires de la fonction publique hospitalière. Bloqués depuis des années, les salaires de celles et ceux que l'on qualifie aujourd'hui de héros en blouses blanches demandent à être à hauteur de leur qualification, de leurs compétences et de leur investissement. Leurs conditions de travail difficile (horaires, tâches ingrates...) méritent mieux et surtout, au delà des remerciements entendus depuis quelques semaines, à travers de plus justes rémunérations, une reconnaissance réelle de leurs métiers quels qu'ils soient (soignants, personnels techniques, personnels administratifs). - enfin le mode de recrutement des IFSI. Avec l'universisation des études d'infirmières depuis quelques années et la mise en œuvre du parcours sup, il n'y a plus de concours d'entrée dans les IFSI. Les études para-médicales deviennent des études comme les autres. Je reste à penser que ce métier demandent certes des compétences mais aussi des valeurs telles que l'ont a pu observer ces dernières semaines. Le concours permettait de vérifier (même si de façon imparfaite) un minimum de connaissance de la part des candidats des contraintes et valeurs exigées par le métier.