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09/04/2020 19:01
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Nouvelle proposition à La consultation
Aucun nouveau paradigme sans un nouveau PIB
Réflexions sur la définition et le contenu du P I B Aucun nouveau départ, aucun nouveau paradigme sans un nouveau PIB Jusqu’au chamboulement de la pandémie au Covid 19 toute décision économique était prise par nos gouvernants à l’aune de son retentissement sur la CROISSANCE. La CROISSANCE mot tabou, enfoui dans notre intellect en tant que NORME ABSOLUE. Mais comment était-elle mesurée ? Par la variation positive du PIB, référence dogmatique de nos gouvernants. C’est bien le PIB qui est le cœur –et le problème- de la valeur économique d’une nation, de toutes les nations du monde, de l’Europe. Lui aussi tellement sanctifié, tellement inculqué que peu se posent la question : De quoi est-il constitué ? Qu’est-ce qui le fait progresser ? Ou amoindrir ? Quelques exemples : - plus la nation produit de déchets, plus leur traitement est onéreux et plus le PIB augmente Conséquence : aucun intérêt économique à réduire nos déchets. - plus le nombre d’agents de la fonction publique augmente, plus le PIB augmente Conséquence : une incitation de moins malheureusement à rationaliser le fonctionnement de l’état - plus nous consommons d’énergie sous toutes ses formes, plus le PIB augmente. Conséquence : tout effort de réduction entraîne malheureusement une baisse du PIB - plus le nombre de décédés sur la route baisse (d’où moins d’activité pour les services de soins mobiles, les services de sécurité, les coûts d’assurance,…), plus malheureusement le PIB baisse. - plus chaque citoyen réduit son empreinte écologique (moins d’emballages, moins de déplacements, moins d’écrans numériques, plus de covoiturage,…), plus le PIB baisse Le PIB tel qu’il est bâti est en décalage et devient irrationnel. Les tendances lourdes d’un mode de vie différent dans lequel les facteurs écologiques s’imposent progressivement (climat, biodiversité menacée, ressources limitées,déchets, dégradation accélérée de la planète terre, freinage sur les besoins non essentiels) réduisent mathématiquement le PIB et donc la croissance. L’immense chantier de la réflexion approfondie sur la prétendue intangibilité du PIB pour le modifier et le mettre en corrélation avec la volonté de vivre autrement est incontournable. Sinon les mondes politique et économique resteront figés, imperméables à tout changement profond.
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