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19/04/2020 15:37
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Nouvelle proposition à La consultation
Education aux dangers du numérique
Le numérique représente de tels enjeux économiques qu'il est trop rare d'entendre une critique constructive de la part des pouvoirs publics. Et pourtant... Le nombre d'enfants avec des problèmes d'attention, de concentration, explosent, on se plaint du manque de liens entre les gens, de la désinformation, de la déshumanisation, de la haine qui se répand, des jeunes qui ne trouveraient pas leur place dans la société... Le numérique n'est ni plus ni moins qu'un outil, avec ses avantages et ses inconvénients. Mais comme pour la voiture dans les premières années, c'est comme si on le sacralisait. Ne peut-on prendre du recul et "apprendre", dans les écoles et dans les médias, à lui garder une place "raisonnable"? Que dans toute la société, émerge la conscience du fait que les écrans sont dangereux avant 6 ans, qu'un téléphone, une tablette, est un écran comme la TV ou l'ordi, et qu'y passer plus de 2h par jour tous les jours est un suicide intellectuel et collectif. Le numérique ne trouvera sa "juste place" dans la société que si l'on accepte de parler de ce qu'il est, sans le diaboliser mais sans le déifier non plus..
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19/04/2020 15:37
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19/04/2020 15:23
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Nouvelle proposition à La consultation
Vers une école de la consommation
Nous consommons comme nous sommes. Cela fait bientôt 50 ans que la consommation, comme la croissance, est érigée en symbole ultime de la réussite sociétale! Les publicités, mais aussi la parole politique, nous assaillent au quotidien pour nous vendre le fait qu'avoir va faire de nous quelque chose, va donner du sens. On pourrait commencer par légiférer sur la quantité de publicités, pour communiquer sur le fait c'est nocif. Mais il faut avant tout éduquer, l'école devrait apprendre aux enfants, en éducation civique, la place de la possession matérielle, la façon dont elle peut nous obnubiler, remettre l'économique au service de la société et non le contraire, faire évoluer cette idée dans les programmes, en histoire en géographie... Ouvrir l'enfant à des façons de s'épanouir, par le sport, par l'esprit, par l'appartenance à un groupe, par l'estime de soi. Tout achat est un geste politique et il faut l'apprendre. Se limiter au fait que les casseroles ou les TV soient durables est trop peu ambitieux. La République devrait former des citoyens, aptes à s'épanouir dans la société, dans le respect des autres, de soi et de l'environnement. La sobriété en découlerait naturellement.
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18/04/2020 11:17
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Nouvelle proposition à La consultation
Le travail comme source d'épanouissement et non d'aliénation
On ne parle que trop souvent de souffrance au travail. Et la modernisation/ uberisation/ robotisation est devenue source d'angoisses supplémentaires pour bien des travailleurs ou chercheurs d'emplois. Le travail devrait être développé par la communauté et l'Etat pour ce qu'il est au départ, un service rendu à la collectivité, et pour ce qu'il doit devenir, à savoir une source d'épanouissement. Un revenu universel permettrait à tous de vivre décemment, et à chacun de choisir ce qu'il veut faire de son temps "libre" et de la main d’œuvre qu'il représente. Ainsi, être éboueur serait un choix et serait rémunéré à sa juste valeur. Car si tout le monde ne peut peut-être pas avoir les capacités pour être médecin, il est tout aussi vrai que tous les médecins n'accepteraient pas d'être éboueur. Les différences de salaire devraient être limitées, sinon comment espérer que chacun se sente "estimé" par ce qu'il perçoit comme rémunération. Alors qu'une personne qui fait un CAP peut avoir fait 14 ou 15 ans d'étude, comment justifier qu'un ingénieur qui a fait 20 ans d'étude, soit environ 30% de temps d'étude en plus, puisse être payé de 3 à 10 ou 20 fois plus? Et on voit bien lorsque les éboueurs ou les infirmiers sont en grève que leur travail représente une responsabilité importante pour la société, on ne peut pas se cacher derrière cette notion, la responsabilité étant un des paramètres d'un poste, que le salarié recherche ou non pour son épanouissement personnel. L'école de la République et toute la société devraient développer l'idée que le travail représente une source d'épanouissement et donner les moyens aux travailleurs de faire un choix éclairé, par rapport à ce qu'ils aiment faire. Il ne serait alors plus nécessaire d'avoir des "hapiness managers" dans les entreprises, mais les entreprises, ne pouvant plus compenser les conditions de travail par un salaire exorbitant ou par la pression de la demande sur le poste, seraient naturellement tournées vers le bien-être de leur salariés pour garder leurs meilleurs éléments. On ne mesurerait plus le chômage mais l'épanouissement des français au travail. De même, la robotisation, l'uberisation ne seraient que des outils pour compenser des besoins de la société non asssouvis par la main d'oeuvre, et non une source de concurrence accrue sur le marché du travail.
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14/04/2020 17:40
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Nouvelle proposition à La consultation
Meilleure répartition des charges
Si la santé est avant tout obligatoire, alors il faut lui donner les moyens. Des locaux équipés, des moyens techniques, assez de personnel.. Il faut que les personnes qui y travaillent, de près ou de loin, soient rémunérées en fonction de leur utilité pour la société. Ainsi les infirmières (ers) comme les aide soignant(e)s doivent être payes plus, pour reconnaitre leur utilité. Par contre, pour moi, être soignant et un sacerdoce, et je ne comprends pas pourquoi des médecins pourraient gagner 5 à 10 fois plus que le reste du personnel. Qu'ils soient reconnus justement oui, qu'ils travaillent pour l'argent, non.