Nouvelle proposition à La consultation

Pour un revenu maximum

Je propose une mesure qui a été appliquée par de nombreux pays, souvent après des crises (new deal au USA par exemple) , à savoir un revenu maximum , de 20 fois (ou moins mais ce serait une première étape acceptable pour les plus riches) le revenu médian , sur tous type de revenus confondus, rente, salaires, héritage sauf l'usage d'un logement...). Pour réduire les inégalités, limiter l'envie d'accumuler , de manière ostentatoire (ce phénomène a été mis en évidence par Hervé kempf, dans pourquoi les riches détruisent la planète) , pour éviter le pouvoir de l'argent , c'est-à-dire l'accumulation privée d'un capital pouvant influencer les structures de la société à son profit (il s'agit du coeur du problème du capitalisme, au-delà de toute idéologie, à savoir qu'il est fondamentalement antidémocratique car la société et les choix de production sont dirigés par une classe minoritaire possédante, il s'avère de plus que les choix de production ne visent pas l’intérêt commun ou la réponse à un réel besoin, mais à une logique de profit)... Il s'agirait d'un impôt qui pourrait être redistribué pour la transition écologique, les services publics gratuits (éducation, transports publics, formation...logement des plus démunis).

Nouvelle proposition à La consultation

Démocratie économique avant la démocratie tout court

A mon avis, pas de démocratie possible sans démocratie économique. La démocratie économique n'a jamais été effective (la démocratie tout court on pourrait dire, en tous les cas partiellement, mais c'est un autre sujet) . Ce préalable à la démocratie serait que la production, l'économie soit soumise à la démocratie , ce qui n'est pas le cas du système économique actuel. Il s'agirait de définir de manière collective (travailleurs associés dans des SCOP par exemple, avec les usagers, consommateurs) le choix des besoins essentiels, de ce qui rélève du secteur marchand, l'investissement (contrôle des banques ou des fonds de cotisation) , partage des richesses produites par les travailleurs, libération des actionnaires par un financement basé sur la cotisation, choix d'organisation du travail, productions non polluantes, ou destructrices de l'environnement... C'est un fait que ces choix de production, d'organisation du travail et du crédit sont actuellement déterminés par les possesseurs des capitaux privés. Il se trouve que ces derniers utilisent les moyens sociaux et les structures publiques à leur bénéfice, et pour le profit au détriment du bien commun, de l'environnement et de l’intérêt général (même si les effets du système étaient plus vertueux, il s'agirait néanmoins d'une sérieuse entorse à la démocratie (domination d'un classe minoritaire possédante sur les autres) . Est-ce bien ou mal ? chacun est libre de justifier par des jugements de valeur cet état de fait qu'on ne peut nier et qui constitue le problème essentiel à traiter avant une réelle démocratie politique en tous sujets.