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01/05/2020 16:26
Marion Sie
@VERSo
Présidente de VERSo, pour une Version Écologique et Responsable de notre Société http:// verso-acv.com
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01/05/2020 15:52
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26/04/2020 10:48
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25/04/2020 18:38
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25/04/2020 18:33
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Nouvelle proposition à La consultation
Réduire drastiquement notre alimentation carnée
L'idée est de réduire drastiquement notre alimentation carnée, en agissant sur le système éducatif et sur le marché. Nous mangeons de la viande car nous ne savons pas la substituer par autre chose tout en obtenant, au final, un plat savoureux. De plus, nous la trouvons « prête à manger » en supermarché et à prix abordables Dans le domaine de l'éducation, tout d'abord, il faudrait réintégrer au cursus scolaire des formations à l'alimentation saine et la cuisine. Ce parcours de formation pourrait inclure des cours de cuisine végétarienne riche et savoureuse, la visite d’exploitations agricoles et d’élevages ainsi que des cours sur les capacités cognitives et sensorielles des animaux afin de mieux nous faire comprendre la notion de bien-être animal. Au niveau du marché, la viande acceptée sur le marché français devrait être produite majoritairement en France et venir exclusivement d’élevages respectueux du bien-être animal et estampillés Agriculture biologique. La viande serait donc beaucoup plus chère, ce qui en ferait baisser la consommation et réduirait les impacts environnementaux désastreux lié à l’élevage et l’alimentation animale. L’accès à ce marché par la tranche de la population la moins fortunée pourrait se faire par le biais d’aides directes, d’épiceries et de restaurants solidaires.
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25/04/2020 18:24
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Nouvelle proposition à La consultation
Un service civique à vie en échange d'un revenu universel
Tout citoyen devrait être contraint à consacrer une partie de son temps, par exemple 20%, soit 1 jours/ semaine, à exercer une activité dans un des domaines essentiels aux biens communs fondamentaux : santé, sécurité, alimentation et éducation. Chacun pourrait choisir son domaine d’action en fonction de ses affinités et aptitudes. Ce serait comme un service civique à vie. En échange de ce service, l'état verserait une rétribution sous forme de « revenu universel ». Cette mesure permettrait de fournir la main d’œuvre nécessaire à ces activités essentielles, une main d’œuvre locale et abondante. Cela permettrait d’apporter une éducation civique à l’ensemble de la population, qui s’investirait concrètement pour le bien commun. Cela permettrait d’enseigner à l’ensemble de la population des connaissances et compétences essentielles, et ainsi d’améliorer sa résilience en cas de crise à venir. La mise en place de cette mesure requiert la formation de l’ensemble de la population n’exerçant pas déjà dans ces métiers. Les jeunes seraient formés à cela dès le secondaire tandis que les personnes actives devraient être formées sur le tas. Ainsi, la mise en application de cette mesure pourrait débuter par une phase de formation ou en tout cas d’observation dans laquelle le citoyen à former se rend sur place et observe. NB: Nous avons tous observé que, en réaction à la crise actuelle, de nombreux citoyens absolument pas formés se sont inventés professeurs, fabricants de masques, aides aux habitants de leur immeuble les plus faibles, etc. Rien n’est impossible.
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25/04/2020 18:11
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Nouvelle proposition à La consultation
Habitat en partage
L'idée est d'éliminer progressivement l’habitat exclusivement individuel, sans espace commun, et de multiplier l’habitat avec des espaces communs, partagés par un petit nombre de foyers, 3 à 5 par exemple. Il ne s'agit pas (simplement) de promouvoir l'habitat partagé / collaboratif / participatif tel qu'il est monté actuellement : 5 ans de projet en moyenne pour un taux d'échec supérieur à 50%. La raison à cela vient de la difficulté de s'entendre sur des objectifs partagés, d'une part, et de la difficulté du montage administratif et financier permettant de se désengager, si souhaité, d'autre part. Ainsi, plutôt que de (juste) nous laisser la liberté de nous engager dans ce type de démarche, alors même que nous sommes immergés dans un système individualiste qui ne facilite pas sa mise en œuvre opérationnelle, il s'agit de l'imposer. Plus concrètement, on pourrait modifier l'offre actuelle en rénovant, surtout, et construisant des habitats collectifs avec espaces partagées systématiques. L’acteur clé dans ce cas est l’architecte qui pourrait avoir comme objectif de systématiquement rénover les bâtiment anciens, lotissements, immeubles de centre-ville en fin d’usage en réaménageant l’espace pour un habitat en partage. Cette évolution du marché devrait être contrainte par l'état, pour le bien commun. Pourquoi l'habitat individuel actuel m'apparaît nuisible/ superflue/ dangereuse/ incohérente ? L’habitat individuel est, pour la majorité de la population, exiguë et peu confortable. Les personnes nécessitant une assistance sont en danger, certaines femmes et enfants (battus) aussi. L’habitat individuel génère plus d’impacts environnementaux que l’habitat collectif car certaines activités liées à l’habitat ne sont pas optimisées. En cuisine, on pourrait mutualiser et réduire le gaspillage, dans la laverie on pourrait avoir des machines plus efficaces, il y aurait une salle de jeux et la garde mutualisée des enfants, un atelier pour les bricoleurs. Le confort pourrait être amélioré en somme. Si les situations de confinement se multiplient, l'habitat en partage rend l’expérience plus agréable et évite les traumas liés à la solitude. En quoi la disparition de l'habitat individuel rendrait d’autres activités que vous favorisez plus facile/ plus cohérente ? Il s’agit d’un changement de paradigme culturel. Cela ferait émerger de nouvelles façons de se nourrir, d’échanger avec les autres. Cette nouvelle façon de vivre, à condition qu’elle ne soit pas choisie mais imposée par l’Etat et le marché, incite à la tolérance et au respect des autres et de soi-même. Une grande flexibilité dans son application doit néanmoins être observée afin de permettre aux familles de choisir leurs colocataires en privilégiant, par exemple, les membres de la famille élargie ; ou en leur permettant de changer de lieu de vie facilement en cas d’inconfort trop manifeste.