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19/04/2020 22:15
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Nouvelle proposition à La consultation
Identité numérique et services associés (courriels, documents administratifs, etc.)
Un grand nombre de services numériques sont aujourd'hui indispensables : courriels, partage de fichiers/photos, connexion facilité à un site... Dans le modèle actuel de nombreux citoyens se tournent vers des fournisseurs "gratuits" pour ces services qui exploitent les données personnelles et créent une dépendance à leur service tout en profitant du monopole pour de la publicité (Google et autres). De la même manière nous sommes constamment en train de remplir des formulaires posant toujours les mêmes question sur notre identité : nom, prénom, adresse, numéro de téléphone ... Ces informations sont fournies des centaines de fois et nous perdons à chaque fois un temps précieux. Il est aussi très difficile pour la plupart de ceux qui les demandent de vérifier la véracité de ces informations (ex: une crèche, une école etc.). La solution proposée serait double : 1) Mise en place d'une identité numérique unique pour chaque citoyen à la naissance où acquisition de nationalité française - Similaire au numéro de SECU cette identité enregistrerait l'état-civil du citoyen de façon certifiée et sécurisée - Les informations clés pourrait ensuite être ajoutées : numéro de téléphone, adresse - Cette identité numérique serait maintenue par tous les services publics et il serait possible d'y lier d'autres aspects : permis de conduire obtenu, SECU, fiscalité, diplômes, biens immobiliers détenus etc. - Cette identité serait accessible et utilisable en ligne mais aussi codée dans une carte d'identité unique dont le "scan" permettrait d'accéder aux informations nécessaires selon la situation (ex: contrôle du permis de conduire et de l'identité) - Le partage des informations dépendrait du niveau d'accréditation de l'entité voulant y accéder, par exemple un policier aurait accès au permis et peut-être d'autres informations, un scan pour une démarche administrative ne transmettrait que l'identité et l'adresse (similaire au contenu d'une carte d'identité) - Cette identité numérique pourrait être utilisée pour l'identification en ligne, de façon obligatoire pour les sites du service public (ex: en mettant à jour le système France Connect) mais aussi pour tout site fournissant une authentification par un mécanisme d'identité "tiers" (Google, Facebook etc.). De cette façon le citoyen aura le choix entre utiliser une identité "officielle" qui préserve ses données où utiliser un service privé exploitant son identité numérique à des fins mercantiles - L'utilisation de cette identité pour certains services permettrait aussi des partages de données afin d'éviter une re-rentrée, par exemple un site marchand classique pourrait bénéficier de l'adresse - La mise à jour des données de l'identité mettrait ainsi "à jour" tous les services l'utilisant (ex: un changement d'adresse ne serait rentré qu'une fois) - Fournir son identité numérique pour toute démarche réduirait ainsi drastiquement le nombre de formulaires et rentrée d'information à différents endroits Cette identité numérique devrait être sécurisée, utilisable facilement et rendue obligatoire pour les sites accessible à partir du sol français. Le partage d'information devrait être limité dans chaque cas au strict nécessaire selon la situation (ex: nom / prénom / adresse pour la majorité des cas). Ce niveau de partage devra être encadré selon les catégories (ex: un site marchand ne devrait peut-être pas demander une date de naissance, un service public devrait pouvoir y accéder). 2) La mise à disposition d'un ensemble de services "de base" associés à cette identité - Une adresse mail crée à la naissance et utilisable pour toutes les démarches administratives tout au long de sa vie - Agenda numérique - Un partage de fichier avec quota raisonnable - La possibilité pour tout service utilisant l'identité de fournir des documents où données qui seraient automatiquement stockés et catégorisés (ex: toutes les factures, tickets de caisse, garanties, seraient automatiquement fourni dans cet espace et classés etc., autre exemple les devoirs où bulletin de classe) Les 2 solutions doivent utiliser des technologies et modèles interopérables afin de faciliter la connexion et synergie avec d'autres plateformes. La fourniture de ces services "de base" permettrait la pleine numérisation des informations nécessaire au service public ainsi qu'une reprise de souveraineté sur l'identité numérique. Elle faciliterait énormément la vie des citoyens qui n'auraient plus à utiliser une kyrielle de services privés. Avec les possibilités de Cloud actuels la mise en place et le coût d'une telle plateforme serait raisonnable par rapport à l'efficacité obtenue ainsi qu'à la reprise de souveraineté sur les données.
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19/04/2020 22:15
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19/04/2020 21:43
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19/04/2020 21:36
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Nouvelle proposition à La consultation
Numériser notre santé en digitalisant les données et processus médicaux
Afin de pouvoir pleinement profiter de la numérisation pour notre santé il est nécessaire de posséder les données en format digital. Aujourd'hui la majorité des informations sur nos maladies, traitements et antécédents est archivé sous forme papier où sous forme numérique-papier en pdf. Cela rend impossible l'analyse des données où une automatisation des procédés médicaux (par exemple : détecter automatiquement une situation à risque par un croisement des antécédents et des mesures diagnostiques effectuées lors d'une prise de sang, automatiser la pré-création d'une ordonnance pour un traitement correspondant basé sur la recommandation actuelle, qui ne nécessiterait qu'à être adapté au patient si nécessaire par le praticien). Cette numérisation de la santé permettrait progressivement de libérer le temps des médecins pour se concentrer sur le soin de la pathologie et le contact patient, sans les obliger à retenir par cœur une myriade de possibilités de diagnostics / traitements en constante évolution. De plus l’agrégation de ces données à grande échelle après anonymisation permettrait de détecter voir de prédire certaines pathologies ainsi que de pouvoir vérifier l'efficacité des recommandations de traitement et prise en charge à l'échelle du pays. Cette numérisation de la santé doit être effectuée par le secteur public au plus vite afin d'assurer l'éthique et le respect de la confidentialité des patients, car elle aura lieu tôt où tard à marche forcée par le secteur privé (Google et autre). Elle pourrait être initiée au niveau national puis transposé au niveau Européen. Une collaboration avec certains pays en avance sur la prescription où le dossier électronique (par ex: Pays-Bas) pourrait être envisagée pour ne pas partir de zéro. Cette numérisation passerait par : - La création d'un profil santé pour chaque citoyen dans une base de donnée sécurisée - Le partage de ces données avec les professionnels de santé choisis par le patient ainsi qu'un accès par le patient - La mise à jour et la maintenance directe de ces données par les professionnels de santé (il va de soit que le Dossier Medical Partagé DMP pourrait être utilisé comme base et mis à jour vers cette version "2.0") - Une interface claire et la possibilité pour le patient de profiter de ces données (ex: l'ordonnance finale de l'exemple de l'introduction serait chargée en version digitale dans la base de donnée du patient, son identifiant serait suffisant en pharmacie pour donner accès à l’ordonnance au pharmacien, la délivrance des médicaments par le pharmacien serait automatiquement enregistrée dans la base de donnée, un rappel de prise de traitement pourra être fourni au patient via une application sur demande (où même un planning de traitement avancé pour les pathologies lourdes)) - Un modèle et une structure des données commune à tous les logiciels de santé avec une obligation de conformité à ce modèle par les fournisseurs de logiciel pour assurer l'interopérabilité (échange de donnée entre les logiciels et la base de donnée, voir avec le patient) en utilisant si possible des standards internationaux déjà existant pour prévoir un futur modèle européen (IDMP, MedDRA, HL7 etc.) - La mise en place d'un logiciel de gestion hospitalière commun aux hôpitaux publics avec appel d'offre et gouvernance centralisée afin de mutualiser les ressources et pouvoir déployer un logiciel performant à grande échelle en privilégiant un fournisseur reconnu et performant plutôt qu'une création - Un déploiement fournissant aussi une interface "mobile" afin de permettre une entrée / maintenance facile par les soignants (par ex: via smartphone sécurisé dans l'enceinte de l'hôpital) Cette mise en place permettrait un vrai bon de l'efficacité de la santé et placerait la France en tant que leader mondial dans ce domaine ce qui créerait une émulation au niveau des fournisseurs de logiciel / matériel et professionnels de santé. Le modèle Français et sa centralisation de la Sécu devrait permettre ce type de planification et déploiement massif.