-
12/04/2020 12:19
-
Nouvelle proposition à La consultation
On peut croire à quelques évolutions mais certainement pas à une révolution de nos modes de vie !
L'homme actuel est apparu il y a environ 200.000 ans. Depuis, guerres, épidémies, catastrophes naturelles n’ont rien changé : « l’homme est un loup pour l’homme ». De la même façon, grand amoureux de la nature, je n’ai jamais pu me résoudre à me considérer comme écologiste. On tape systématiquement dans mon porte-monnaie pour sauver la planète et, parallèlement je vois se développer un fantastique business du déchet. Ce qui ne se vend pas est enseveli ou envoyé par container en cargo vers des pays en voie de développement. Un peu comme si je balayé mon bout de trottoir pour tout laisser devant chez mon voisin. Dès que l’activité humaine ralentit, on peut voire la nature reprendre ses droits. Il me semble très présomptueux de croire que la terre a besoin de nous. La Terre a connu de nombreuses évolutions et autres changement climatiques. Nous ne faisons qu’accélérer le phénomène. Nos 200000 ans d’existence ne sont rien à l’échelle planétaire. J’ai l’intime conviction que ce que l’on souhaite sauver est la planète telle que nous la connaissons, à notre service. Nous pouvons peut être avoir aujourd’hui quelques actions qui ne touchent pas trop à mon porte-monnaie. Nous avons vu avec cette pandémie les limites de la mondialisation et, il est peut être temps de revenir à certaines productions nationales. De toute évidence on va assister alors à une augmentation des prix mais également à des créations d’emplois. La planète compte environ 7 milliards d’humains. On tente de me faire croire que nos 67 millions de français écolos vont sauver le monde. En quittant cette religion de la mondialisation nous pourrions utiliser le levier commercial pour demander à nos fournisseurs de produire propre. Cela pourrait nous donner un point d’appui pour bouger les plus gros pollueurs que sont la Chine, les Etats-Unis et l’Inde. Sans leur adhésion à une production plus propre, je ne vois pas comment gagner le combat du réchauffement climatique. Je précise que je suis salarié mais, je ne comprends pas en quoi taxer plus les entrepreneurs dont nous allons avoir besoin, plus que jamais, va nous aider. Je veux bien que l’on surtaxe les croisières « écolos » où 20 « Zodiacs » approchent l’ours polaire, les randonnées nouvelles modes où l’on se déplace dans le lit d’un ruisseau. En fait toutes ces activités « bobo » où des centaines, peut être des milliers, de personnes envahissent des lieux qui méritent d’être protégés. Je veux bien que l’on surtaxe également tous les déplacements en avion qui pourraient être fait en train. Confiné, je lis bien sûr mais je regarde aussi la télé. J’ai le sentiment que les grands groupes, à commencer par les chaînes TV, ont déjà commencé à nous expliquer que demain il faudra continuer à consommer et que ce n’est pas un petit virus qui va mettre à mal le monde capitaliste. Une crainte encore, il ne faudrait pas qu’un petit repli national, un petit repli sur soi, se transforme comme souvent en un grand retour de la xénophobie. C’est un sentiment qui refait vite surface quand l’homme est dans la peur. Du coup, je persiste, on peut croire à quelques évolutions mais certainement pas à une révolution de nos modes de vie !
-
12/04/2020 12:19