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20/04/2020 18:26
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19/04/2020 10:54
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Nouvelle proposition à La consultation
Que théâtres et orchestres subventionnés assurent des tournées dans tous les territoires
Retrouvons l'esprit de Molière, quand le théâtre allait au peuple ! Les théâtres et les orchestres subventionnés, nationaux comme régionaux, doivent assurer une mission de service public en ayant les moyens de proposer à tous les citoyens les spectacles de haute qualité qu'ils savent donner. Pour cela, inclure dans leurs missions l'organisation annuelle d'une tournée itinérante, notamment dans les territoires abandonnés de la République comme les a révélés la crise des "Gilets jaunes" et dans les banlieues des grandes métropoles, en lien avec les associations culturelles locales et les élus locaux. Jouer avec une troupe et un orchestre aménagés pour l'itinérance, les grands classiques du théâtre et de la musique, dans une petite ville ou une bourgade d'une "zone périphérique" ou dans une banlieue, avec la participation artistique et l'aide logistique d'acteurs locaux de la culture permettrait de recréer un vrai lien social et sans doute de répondre à quelques objectifs d'un service public de la culture.
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18/04/2020 17:20
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour un ISF positif et non punitif
Rétablir l'ISF pour simplement rétablir l'ISF relève plus du combat idéologique contre des coupables, les riches, et politique contre le "Président des riches" que d'une vraie réflexion sur l'efficacité de l'impôt et sur la redistribution sociale des richesses. Cependant la crise sanitaire actuelle met à nouveau en évidence les inégalités sociales, la maladie frappant plus facilement les classes défavorisées aux conditions de vie plus difficiles. Dans ces conditions, une plus grande participation des plus aisés à la solidarité doit être envisagée, mais de façon positive et non pas punitive. Je propose donc: - d'évaluer l'impact réel de la suppression de l'ISF. Cela était semble-t-il prévu, mais je n'en ai trouvé trace nulle part; donc, à faire. - sur la base de cette évaluation, redéfinir les niveaux de fortune concernés, les taux d'imposition et les montants correspondants en prenant en compte leur acceptabilité, pour éviter la fuite des entrepreneurs qui se sont enrichis grâce à leur travail, à leurs qualités et à leur "utilité sociale" et non grâce à leur simple héritage. Cela pourrait être le travail par exemple de la Commission des Finances de l'Assemblée, aidée par des économistes, des fiscalistes et tous experts qu'elle souhaitera. - ne pas prélever directement ces montants auprès des contribuables concernés, mais les leur faire investir dans des entreprises innovantes de leur choix, préalablement sélectionnées nationalement et régionalement sur des critères à définir: participation à la réindustrialisation de zones sinistrées, dans des activités à définir comme stratégiques (santé, nouvelles technologies) ; transition écologique (énergies renouvelables, agriculture raisonnée et agriculture biologique); participation à des actions de recherche et à des projets européens dans ces mêmes activités, etc.. Sans doute, beaucoup de démagogues de tous bords vont encore essayer de profiter de cette crise pour continuer à fracturer le pays alors qu'il n'a rarement eu autant besoin d'unité. Dans ce contexte, un nouvel ISF positif et non punitif pourrait permettre de recréer dans le esprits de tous un peu de solidarité.
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07/04/2020 18:35
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une Constitution qui se rapproche des citoyens et responsabilise les élus
La Vème République polarise de plus en plus les pouvoirs sur un homme obligatoirement "providentiel". Les législatives, pourtant temps fort de la respiration démocratique, donnent en raison du nouveau calendrier électoral, une large majorité au parti du Président. Les opposants n'ont que peu de responsabilités et de marges d'action. Le système rend les oppositions irresponsables dans tous les sens du terme, les réduisant à faire du buzz et de la surenchère démagogique qui hystérisent la vie politique et prennent les citoyens pour des simplets incapables d'avoir un raisonnement un peu subtil. Notre vie politique est devenue le grand cirque des gesticulations stériles, du dénigrement systématique et du complotisme triomphant: un bon terreau pour un fascisme moderne. Pourtant, rarement les citoyens n'ont autant voulu être partie prenante de la vie du pays: grande vitalité de la vie associative, mobilisations dans les moments difficiles, revendications participatives des gilets jaunes, succès du "Grand Débat". Il est temps de permettre aux institutions d'élever le débat démocratique : - mettre fin au système présidentiel ("il n'est pas de sauveur suprême") en redonnant à l'Assemblée Nationale le premier rôle: élections législatives à la proportionnelle confiant le pouvoir à un premier ministre issu de la majorité sortie des urnes. Ce système poussera à la création de coalitions, forçant les élus à des compromis pragmatiques. - mettre en place un "tricamérisme" avec, en plus des deux Assemblées actuelles, une Assemblée citoyenne composée pour moitié de représentants des associations les plus importantes du pays et pour moitié de citoyens tirés au sort et représentatifs de la population (catégories socio-professionnelles, sexe, âges, régions). Cette 3ème assemblée serait consultée sur l'ensemble des lois et aurait à voter sur des domaines de compétence à définir (avancées sociétales notamment). - mettre en place ce type d'Assemblée citoyenne avec les mêmes prérogatives, au sein des Régions. Quelques pistes pour rapprocher les institutions des citoyens et responsabiliser….les élus.
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07/04/2020 14:31
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07/04/2020 11:16
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06/04/2020 19:02
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Nouvelle proposition à La consultation
Une mission essentille pour l'Etat: mettre fin aux déserts médicaux
Une intervenante a déjà avancé cette idée, qui me paraît essentielle. Si la fonction d'un Etat en démocratie est d'être le garant pour tous les citoyens des libertés individuelles et collectives, de la sûreté, de la sécurité et de l'égalité, et ainsi d'assurer la cohésion de la Nation, il est temps de recentrer celui-ci sur ses missions régaliennes qui me paraissent tourner autour de 4 ensembles: - la Police, la Justice, la Défense Nationale et la Diplomatie pour la sûreté et la défense des libertés - l'Education, la formation continue et la Culture pour l'égalité d'accès à toutes les fonctions et la cohésion nationale - la Santé et les prestations sociales pour l'égalité de traitement , la solidarité et donc également la cohésion nationale. - la fixation et le recueil de l'impôt pour l'égalité de traitement et le financement de ces missions. A ce titre, concernant la santé, l'Etat doit aujourd'hui intervenir davantage pour mettre fin aux inégalités criantes qui se sont révélées depuis deux ans avec les Gilets jaunes et la "grève" des Urgences hospitalières, et aujourd'hui avec le COVID19: - l'existence de déserts médicaux géographiques (zones rurales, banlieues pauvres des grandes agglomérations) et "chronologiques" (même dans les grandes agglomérations, trouve-t-on facilement un médecin entre 19h00 et 7h00 et les week-ends?) - la contradiction entre un recours croissant à l'hôpital et une contraction des moyens de celui-ci car on n'a pas eu le courage politique d'une part de se poser réellement la question de la liberté d'installation des médecins libéraux et d'autre part d'avoir une politique globale de santé publique permettant de mener à leur terme les réorganisations non pas de l'hôpital mais du système de soins. Dans ce contexte, le "jour d'après" devra se poser réellement la question d'une organisation globale du système de soins, des moyens pour l'assurer et du financement de ces moyens; il me paraît impossible, même si cela devra se faire dans la concertation avec les professionnels et les élus, notamment locaux, que l'Etat ne prenne pas la main sur ce dossier. Il me semble que quelques orientations peuvent être fixées au moins sur les déserts médicaux: les identifier par régions et en définir les besoins; faire passer dans la loi l'obligation pour les nouveaux médecins généralistes et spécialistes de s'établir, à la fin de leur formation, pour une durée de 4 ou 5 ans dans un de ces déserts, dans des cabinets composés d'au minimum 3 médecins, dont les locaux , le matériel et le fonctionnement avec un personnel de secrétariat et un véhicule pour les visites, seraient pris en charge par une collectivité publique à définir. Ces médecins pourraient être logés et salariés de cette collectivité publique sur la base d'un SMIC+ 50% du prix des consultations, par exemple. A la fin de cette période, ils pourraient soit décider de rester dans les mêmes conditions, soit s'installer suivant les règles actuelles. La fin bienvenue du numerus clausus devrait faciliter cette mesure. Deux points pour terminer: - le financement reste le problème de fond, ne serait-ce aussi parce qu'il faudra revaloriser es métiers hospitaliers Je pense que l'Etat devra à un moment ou à un autre se désengager d'un certain nombre de secteurs une fois ceux-ci rétablis (les transports par exemple) et les laisser au secteur privé sous réserve qu'il garde par la voie législative et réglementaire un regard étroit sur leur orientations. Cela permettra par la voie de l'impôt et des cotisations, de centrer les finances publiques sur les missions régaliennes citées plus haut. - la nécessité, sur la santé comme ailleurs, de développer une réflexion européenne sur des points stratégiques: gestion d'une crises sanitaire, productions médicales stratégiques, recherche et développement en matière de matériels et de produits de santé, formation médicales et paramédicale.