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04/04/2020 16:12
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Nouvelle proposition à La consultation
Retour d'une vie politique saine et efficace
Aujourd’hui, les Français ne semblent pas considérer que le pouvoir politique agit dans leur intérêt, et nombre d’entre eux considèrent les responsables politiques comme « déconnectés » de leur réalité. Le sentiment global est que la politique s’est « professionnalisée », et que de ce fait, les hommes et les femmes politiques (pour beaucoup, même s’il ne faut pas généraliser) préfèrent agir pour leurs intérêts électoraux et financiers plutôt que pour les citoyens. Il nous faut donc faire en sorte que les responsables politiques soient à nouveau pleinement investis dans leur mission première : servir les intérêts des électeurs. Nous pourrions : - Limiter les mandats, à un seul pour le mandat présidentiel, peut-être à deux pour d’autres, notamment locaux, pour que le seul objectif des élus soit le service du pays, et non leur réélection. Cependant, si les élus donnaient satisfaction aux citoyens dans leur action, il faudrait trouver un moyen de permettre à un élu satisfaisant de se représenter, une fois, sans que cela se transforme pour autant en un vote avant le vote. - Limiter les salaires des élus les mieux rémunérés (aujourd’hui, 7239,91€ pour un député comme l’indique le site de l’Assemblée Nationale): http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute afin de ne pas inciter à se présenter à une élection pour des raisons financières; tout en récompensant de manière juste le travail colossal demandé par une fonction élective, qui requiert une implication totale et qui par conséquent empêche, si l’on veut bien la remplir, d’avoir pendant la durée du mandat une activité professionnelle. Peut-être la rémunération des élus devrait-elle être indexée, d’une manière ou d’une autre, sur leurs revenus avant de commencer leur mandat ? - Mettre fin à l’immunité des parlementaires et du Président de la République, afin de les responsabiliser dans leurs actions. - Limiter le poids des lobbies dans la vie politique, mais sans risquer de s’en débarrasser totalement, car ils sont nécessaires au bon fonctionnement de la vie économique mondialisée, notamment le lobby de la finance (« Comment tout peut s’effondrer », Pablo SERVIGNE et Raphaël STEVENS, Seuil, 2015) https://www.seuil.com/ouvrage/comment-tout-peut-s-effondrer-pablo-servigne/9782021223316, et également « Sommes-nous prêts pour la prochaine crise ? », Arte, 2020 : https://www.youtube.com/watch?v=Yi_K2JF1aNU).
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04/04/2020 16:12
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04/04/2020 16:06
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Nouvelle proposition à La consultation
Imaginer un fédéralisme à la française
L’Encyclopaedia Universalis nous dit : « De l'Antiquité grecque jusqu'au XIXe siècle, seul un régime que nous appelons aujourd'hui démocratie directe, où les lois sont débattues et votées par l'assemblée (ekklèsia) des citoyens, pouvait être qualifié de démocratique.» Mais cette démocratie directe est-elle possible en France ? Beaucoup de pays sont souvent cités comme exemplaires en matière de démocratie, notamment en Europe du Nord. Mais ces pays ont tous un point commun, entre eux et avec les cités grecques antiques, que n’a pas avec eux la France : une population faible, de moins de dix millions d’habitants. Sans que cela puisse expliquer leur bon fonctionnement, il semble clairement plus facile d’instaurer un système de démocratie directe dans un ensemble de dix millions d’habitants que dans un de soixante-dix millions. Mais il y a un moyen, en France, de créer des groupes de taille raisonnable, plus facilement gérables en démocratie directe, en donnant davantage de pouvoirs à l’échelon local. Pourquoi ne pas imaginer un « fédéralisme à la française », dans lequel les échelons municipaux, départementaux et régionaux se verraient déléguer davantage de pouvoirs et d’autonomie sur des sujets non régaliens, afin d’agir plus rapidement et de libérer l’Etat de tâches qu’il peut déléguer, afin de le laisser se concentrer sur les fonctions qu’il doit assurer lui-même ? Dans ce dispositif, les collectivités pourraient également se faire vecteurs d’information entre la population et l’Etat. Et si, à chaque projet du gouvernement, une campagne de sondages massive était lancée dans les collectivités, qui feraient remonter les informations ? L’Etat devrait alors tenir compte de ces résultats pour élaborer son projet, en laissant notamment les territoires libres de d’adapter les dispositifs mis en place pour toute la Nation à leurs propres besoins. Car peut-être avons-nous un vision biaisée de l’égalité, peut-être que l’égalité n’est pas « la même chose pour tous » mais plutôt « pour chacun, la solution la plus adaptée ». Si l’on peut opposer à un tel système des difficultés logistiques à le mettre en œuvre, sûrement que la technologie informatique, qui aujourd’hui permet de communiquer en quelques secondes avec des personnes vivant n’importe où dans le monde, peut nous faciliter grandement la tâche. A noter également qu’un tel dispositif passe nécessairement par un assouplissement réglementaire, de manière à accélérer l’action des pouvoirs publics.
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04/04/2020 16:04
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Nouvelle proposition à La consultation
Retour d'une vie politique saine et efficace
Aujourd’hui, les Français ne semblent pas considérer que le pouvoir politique agit dans leur intérêt, et nombre d’entre eux considèrent les responsables politiques comme « déconnectés » de leur réalité. Le sentiment global est que la politique s’est « professionnalisée », et que de ce fait, les hommes et les femmes politiques (pour beaucoup, même s’il ne faut pas généraliser) préfèrent agir pour leurs intérêts électoraux et financiers plutôt que pour les citoyens. Il nous faut donc faire en sorte que les responsables politiques soient à nouveau pleinement investis dans leur mission première : servir les intérêts des électeurs. Nous pourrions : - Limiter les mandats, à un seul pour le mandat présidentiel, peut-être à deux pour d’autres, notamment locaux, pour que le seul objectif des élus soit le service du pays, et non leur réélection. Cependant, si les élus donnaient satisfaction aux citoyens dans leur action, il faudrait trouver un moyen de permettre à un élu satisfaisant de se représenter, une fois, sans que cela se transforme pour autant en un vote avant le vote. - Limiter les salaires des élus les mieux rémunérés (aujourd’hui, 7239,91€ pour un député comme l’indique le site de l’Assemblée Nationale): http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/le-depute/la-situation-materielle-du-depute afin de ne pas inciter à se présenter à une élection pour des raisons financières; tout en récompensant de manière juste le travail colossal demandé par une fonction élective, qui requiert une implication totale et qui par conséquent empêche, si l’on veut bien la remplir, d’avoir pendant la durée du mandat une activité professionnelle. Peut-être la rémunération des élus devrait-elle être indexée, d’une manière ou d’une autre, sur leurs revenus avant de commencer leur mandat ? - Mettre fin à l’immunité des parlementaires et du Président de la République, afin de les responsabiliser dans leurs actions. - Limiter le poids des lobbies dans la vie politique, mais sans risquer de s’en débarrasser totalement, car ils sont nécessaires au bon fonctionnement de la vie économique mondialisée, notamment le lobby de la finance (« Comment tout peut s’effondrer », Pablo SERVIGNE et Raphaël STEVENS, Seuil, 2015) https://www.seuil.com/ouvrage/comment-tout-peut-s-effondrer-pablo-servigne/9782021223316, et également « Sommes-nous prêts pour la prochaine crise ? », Arte, 2020 : https://www.youtube.com/watch?v=Yi_K2JF1aNU).