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05/04/2020 13:39
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Nouvelle proposition à La consultation
Criminaliser l'usage détourné des antibiotiques
L'antibiorésistance, tout le monde connait mais rien ne bouge ou si peu. L'Allemagne, donneuse de leçons au reste de l'Europe spécialement les pays du Sud, est un des plus mauvais élèves du continent : voir le reportage d'Arte (malheureusement indisponible aujourd'hui) mentionné dans cet article : http://rosemar.over-blog.com/2017/09/l-elevage-industriel-des-cochons-en-allemagne.html. Dans ce pays, où les mégafermes pullulent et rendent nécessaires ces pratiques mortifères, on trafique les antibiotiques, même les antibiotiques ultimes ou critiques dont l'emploi de dernier ressort en interdit l'usage humain, sauf justement dans les cas de biorésistance critique. On voit avec le virus actuel les risques que fait courir la mondialisation débridée à laquelle les hôtes (LREM) de ce site ont malheureusement contribué avec leur soutien au CETA. Cette épidémie rend maintenant obligatoire une réaction immédiate et forte, voire impitoyable, contre le laisser-faire européen actuel en matière de trafic d'antibiotiques pour l'élevage animal. Il en va aussi de l'avenir des éleveurs qui jouent le jeu, soumis à la concurrence déloyale des éleveurs malfaiteurs, qui souvent cumulent les délits sociaux et humains (esclavagisme de la main d'oeuvre est-européenne) avec leurs pratiques d'élevage inadmissibles. Vu l'inertie quasi totale devant la menace, liée à la soumission aux profits, seule une action déterminée et sans concession peut enrayer la marche vers notre perte. Il faut CRIMINALISER l'usage dérégulé des antibiotiques dans les élevages, et punir les coupables (dans lesquels il y a des vétérinaires ripoux) aux plus lourdes peines : la perpétuité doit être la norme, ces gens mettent l'avenir du Monde en danger. Les moyens associés doivent être mis en place : une police, des enquêteurs, des juges, en grand nombre et dotés des pouvoirs nécessaires. Les pays défaillants doivent être aussi lourdement sanctionnés, et si possible davantage, que ceux qui aujourd'hui le sont pour le simple dépassement de quelques points du seuil de déficit totem de 3%. Il y a urgence. Avec l'épidémie actuelle de coronavirus on ne pourra pas prétexter la surprise pour justifier la même impréparation si des germes antibiorésistants déferlent sur la planète.
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