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28/04/2020 17:22
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28/04/2020 17:11
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Nouvelle proposition à La consultation
Renoncer à tout chiffrer
Nous avons pris l’habitude de tout chiffrer, quitte à additionner des choses par nature incommensurables, attribuer des valeurs arbitraires, quand elles ne correspondent pas à des « entités » purement virtuelles, monétariser tout ce qui peut l’être et considérer comme sans intérêt ce qui échappe au calcul. C’est beaucoup trop réducteur, beaucoup trop appauvrissant, même lorsque l’on prétend ainsi « créer de la richesse ». Le qualitatif est sorti du champ d’action, et avec lui la gratuité, la beauté, la vie. Nous sommes arrivés au triomphe de la médiocrité, de la laideur, à la perte de diversité dans tous les domaines, à la morosité, au désespoir. Et ce sont souvent les bénévoles, qui travaillent pour du beurre, qui maintiennent la société plus ou moins debout. Il faudrait revenir à de vrais décideurs, qui ne soient plus de simples gestionnaires, des technocrates. Pour cela, abandonner les indices et indicateurs, ne même plus les calculer (le PNB a été inventé il y a moins d’un siècle, on n’a pas attendu cela heureusement pour aller de l’avant). Les communs n’ont pas besoin d’être chiffrés, il suffit que les décideurs leur accordent la valeur qualitative qu’ils méritent. Et un bon moyen serait de passer à une vraie démocratie partant de la base, des décisions locales. Bien sûr on peut, et on doit, rétribuer la contribution aux communs quand c’est possible, par exemple l’éducation des enfants ou les tâches domestiques non salariées, par souci de justice sociale. Mais pas faire un amalgame de tout ! Le simple citoyen ne doit pas culpabiliser quand on évoque de mauvais indices, une récession. Ce qui est à craindre, ce ne sont pas les indices eux-mêmes, mais les alibis qu’ils fournissent pour prendre des décisions anti-sociales, car les indicateurs globaux ne servent que la cupidité des puissants, en maniant la peur et le sentiment de culpabilité.
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28/04/2020 17:07
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Nouvelle proposition à La consultation
Pour une Europe solidaire et souveraine
Il serait suicidaire de fermer les yeux sur la tragédie qui se prépare sur plusieurs continents, du fait de la rencontre de la puissance technologique de destruction, des outils récents de contrôle vertigineux des individus et même des cerveaux, du fanatisme économique, de la banalisation du mépris et de la haine, et de l’accès de la folie au pouvoir. Face à ces périls d’une ampleur inédite, il est urgent de constituer une Europe de résistance forte, solidaire, sans aucune concession aux déviances énumérées ci-dessus. Cette Europe doit reconquérir sa souveraineté. Ceci passe par la dénonciation des clauses des traités et accords de libre-échange qui sont autant de menottes passées aux poignets de l’Europe par les pays dominants et les multinationales. Cela doit conduire à la renégociation de ces clauses ou à la sortie de ces accords. Le traité de Lisbonne (avatar du projet de constitution qui avait été rejeté par référendum en France) est probablement à amender également pour redonner sa place à la notion de service public. L’Europe doit reconquérir la maîtrise de son destin, le choix de son modèle social, culturel et économique. A l’intérieur de cette Europe faisant barrage à la cupidité et la barbarie, la solidarité et la démocratie pourront se développer en partant de la base et porter sur les priorités que sont la réparation de la planète, la santé, la sobriété, la justice, le social, la fiscalité (en particulier pour aller vers l’égale dignité de toutes les cultures et organisations, et le nivellement des inégalités de moyens et de niveau de vie), la culture... C’est un changement de cap radical.
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28/04/2020 17:04
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Nouvelle proposition à La consultation
Priorité au terrain
Tout doit partir des acteurs sur le terrain. Une commune, par exemple, ne doit plus être contrainte d’accepter l’implantation d’une activité dont elle ne veut pas, ou l’épandage d’un produit qu’elle veut interdire. Et ensuite le même principe devrait s’appliquer de proche en proche jusqu’à l’État, par rapport à l’Europe et au monde. Les niveaux supérieurs doivent se limiter à autoriser ou refuser, en aucun cas imposer. Sinon il n’y aura jamais qu’une démocratie de façade, et les décisions se prendront par luttes d’influences au plus haut niveau, plutôt que dans l’intérêt commun. Le simple citoyen doit alors se référer à la municipalité et resserrer les liens avec elle.
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28/04/2020 17:01
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Nouvelle proposition à La consultation
Ramener les choix de société à la base
Aujourd’hui les choix de société sont imposés d’en haut, par des dirigeants élus par les citoyens dans les instances politiques et syndicales, mais pas du tout dans les grandes entreprises. Et ces dernières exercent trop souvent un pouvoir sur les politiques par leurs actions de lobbying. Au final c’est l’économie qui dirige tout et les représentants politiques et syndicaux sont trop accaparés par leur propre gestion de carrière, la guéguerre entre partis politiques et entre syndicats. Il n’est pas étonnant que les citoyens se détournent des urnes. Pour inverser cet affaissement de notre démocratie, le point de départ semble être de reconnaître à chaque individu le droit fondamental de s’exprimer sur la société dans laquelle il souhaite vivre. Cela ne se délègue pas. La démocratie doit s’exercer à partir de la base, au sein d’entités de taille humaine autonomes prenant toutes les décisions les concernant. Les décisions qui impliquent un choix de société ne doivent plus être imposées par le haut sans consultation de la base. Il conviendrait aussi de faire du lobbying un délit, sévèrement puni. Cela revient à généraliser le principe du référendum, parfois référendum général national, le plus souvent référendum partiel au niveau d’une activité, nationale, régionale ou locale. Cela devrait réhabiliter le débat d’idées et de projets concrets, plutôt que d’idéologies. Au sein des entreprises, les décisions devraient être prises en impliquant le personnel et les clients, en partant du terrain, les dirigeants gardant la responsabilité de l’exécution des décisions. Au niveau de chaque citoyen, il s’agit de garder ses distances par rapport aux partis politiques, syndicats et médias non indépendants, de réapprendre à penser et exercer ses responsabilités par soi-même ; affirmer dans quel monde nous voulons vivre pour ne plus subir le monde qu’on veut nous imposer.
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28/04/2020 13:11
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Nouvelle proposition à La consultation
Moins de classements et de mobilité
A titre individuel, nous pouvons réduire notre mobilité et privilégier la consommation (minimum) locale, les contacts inter-humains directs, sans technologies interposées : cela aura un effet bénéfique sur la vie sur terre, et nous permettra d’être plus disponibles, d’abord pour notre famille, enfants et petits-enfants ou parents et grands-parents, les commerçants et artisans, artistes, amis, voisins, etc. Ceci doit être encouragé par nos représentants, par les choix faits du niveau municipal au niveau national ou européen. Il faudrait aussi nous dégager de la manie de vouloir tout classer, ce qui revient à séparer au prétexte de créer de l’émulation, c’est-à-dire de la concurrence, le contraire de la solidarité. Il faut revenir à la promotion des talents, au qualitatif, aux valeurs, à la beauté, sans vouloir toujours classer, ce qui signifie aussi éliminer, humilier. Réduire les grandes messes sportives et leur exploitation pour divertir les esprits et inculquer l’esprit de concurrence, esprit guerrier, et entretenir le chauvinisme ennemi de la solidarité ; mais aussi, dans les émissions de télévision, qu’elles soient pur divertissement ou culturelles, éviter les classements, concours, votes ; et encore renoncer à classer les hôpitaux, les écoles, les richesses du patrimoine, etc. La solidarité commence par la volonté de vivre tous au contact les uns des autres, en nous enrichissant les uns les autres, sans nous comparer.
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25/04/2020 21:33
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25/04/2020 21:05
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Nouvelle proposition à La consultation
Une éducation basée sur la nature et sur l'humain
Toutes les personnes qui concourent à l’éducation (famille, enseignants, nourrices) méritent le respect et la reconnaissance de tous. Le facteur humain est fondamental : enseigner la sociabilité, le respect, la politesse, le civisme, les relations humaines, et aider le jeune à s’épanouir, sans chercher à le formater. Il est important aussi de mettre les enfants très tôt en contact avec la nature, à laquelle ils appartiennent. Qu’ils acquièrent une expérience pratique de l’agroécologie et de la permaculture, des animaux domestiques et sauvages, de leurs besoins, de leurs interrelations. Qu’ils prennent conscience aussi de l’horreur des élevages intensifs, de l’épandage ou de la pulvérisation des engrais et pesticides chimiques, du matériel monstrueux. L’école doit en faire une discipline de base, mais les parents et grands parents doivent aussi y contribuer, par leurs choix de loisirs. Aller sur le terrain, apprendre à observer, à s’émerveiller devant le réel, en laissant le virtuel et les écrans au repos. Apprendre aussi à piloter son hygiène de vie, son activité et son alimentation. Les médias ont aussi une grande responsabilité dans l’éducation : des documentaires objectifs, stimulants, qui fassent grandir l’enfant plutôt que les émissions sans rapport avec le réel qui l’abêtissent. C’est pourquoi la place des médias, en particulier privés, est à repenser totalement, au service des individus de base, pas des grands groupes. Au bout du compte, l’enfant doit être armé pour penser par lui-même, exercer son esprit critique en toute indépendance, choisir sa vie, celle qui lui convient à lui et non à ceux qui voudraient le contrôler. Et l’éducation dure toute la vie !
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25/04/2020 20:55
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Nouvelle proposition à La consultation
A nouvelle économie, nouvelle fiscalité
Il faut redémarrer avec un nouvel ordre de priorités : 1. Vie et réparation de la planète, 2. Social et lutte contre les inégalités, 3. Économie sur de nouvelles bases, solidaires et coopératives, loin de la concurrence à outrance et de la course aux profits. C’est un changement profond de paradigme, qui va exiger des mesures de grande ampleur, pour lesquelles se pose la question de leur financement. Cela fait peur. Mais cette peur est-elle justifiée ? Les finances et l’économie sont-elles vraiment régies par la rigueur ? Aujourd’hui, on en est arrivé à accepter des taux d’intérêt négatifs et même un prix du pétrole fortement négatif. Et les milliards ruissellent contre toute attente. C’est la preuve qu’il n’y a aucune réalité là-dessous, qu’il s’agit de notions abstraites. Finance et économie sont-elles autre chose que des instruments de pouvoir, de domination, de manipulation, aux mains des plus puissants qui les manipulent à leur avantage ? Et n’est-ce pas qu’une question de volonté de leur part ? Alors supposons que l’on puisse vraiment se donner les moyens d’une nouvelle volonté. Et tant qu’il n’y aura pas d’euros estampillés ‘public’ ou ‘privé’, considérons qu’il s’agit du même argent et que c’est un bien commun. Alors, au niveau structurel, il conviendrait de dé-monétariser les biens communs, transformer le maximum de l’économie capitaliste en une économie solidaire, coopérative et démocratique, abandonner les indicateurs traditionnels (PIB, PNB, croissance), qui font plus de mal que de bien. Pour dégager des ressources jusqu’ici inexploitées, on pourrait taxer fortement les fonds placés dans les paradis fiscaux et les plus grosses fortunes, les gains sur transactions financières, les dividendes et revenus du capital au-dessus d’un plafond, les grosses successions. Il conviendrait aussi de faire glisser la pression fiscale des prélèvements sur salaires vers les investissements matériels et logiciels. Ceci permettrait de revaloriser le travail humain aux dépens de des machines, réhumaniser les entreprises, lutter contre le chômage et contre les pollutions. Le secteur privé a suffisamment saigné le public, n’est-il pas temps d’inverser le flux ? Il est primordial, dans un souci de justice sociale et avant de mettre en place une fiscalité écologique, d’augmenter rapidement les ressources des plus défavorisés, par exemple au moyen d’un revenu universel d’un niveau suffisant, et d’une forte revalorisation des professions les plus utiles. A l’inverse, instituer un plafond de ressources, à abaisser progressivement jusqu’à revenir à une fourchette plancher-plafond décente, 4 ou 5 par exemple. La décence conduit à supprimer toutes les aides publiques, quelque soit l’échelon géographique auquel elles sont attribuées, aux entreprises privées dégageant des bénéfices consolidés, distribuant des dividendes ou dépensant en publicité, mécénat, et à plus forte raison lobbying. Pour les entreprises des secteurs des énergies, de l’automobile, de l’aviation, de la chimie, l’agriculture conventionnelle et toutes celles appelées à réduire rapidement leur activité pour aller vers un monde sobre, veiller à ce que toutes les aides publiques éventuelles aillent directement à des actions de reconversion, notamment du personnel, et que cette règle ne soit pas détournée. Le budget de l’État devrait être géré comme un ensemble de recettes et un ensemble de dépenses, et non comme une collection d’enveloppes liant une recette particulière à une dépense particulière. Ainsi il n’y a jamais eu de vérité dans les trous de la Sécurité Sociale et des caisses de retraite, simplement des abus non contrôlés d’un côté et la volonté de ne pas financer ces organismes de l’autre. Au niveau du citoyen, soyons solidaires, faisons la part du nécessaire et du superflu, confortable ou agréable, de manière à faire chuter la consommation, limiter le pillage des ressources, la production de déchets, le problème climatique, choisissons la vie que nous souhaitons et imposons-la. Et faisons confiance aux financiers pour ajuster les transferts nécessaires.
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25/04/2020 20:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Affranchir l'homme de la machine et du numérique
Cela commence par une prise de conscience : la mécanisation, l’industrialisation, l’informatisation ne sont pas des nécessités, du moins au niveau de démesure qu’elles ont atteint, mais des causes du merdier actuel. Il ne s’agit donc pas d’introduire de l’humain dans le numérique, mais de libérer l’humain des excès de technologies. L’homme n’est pas une machine, un amas de bits ! Il convient de rendre le numérique et Internet à leur mission initiale d’aide au calcul, de facilitateur de communication et de mise en commun de connaissances, à l’opposé de l’utilisation commerciale et de confiscation des libertés individuelles qui en a été faite. Et il faut faire vite car la machine autoritaire est emballée. Il faudrait imposer un moratoire sur les développements dans ce domaine, concevoir et mettre en œuvre un programme d’amaigrissement par suppression de toutes les tumeurs qui ont été ajoutées par les concepteurs sans prendre en compte les besoins limités des utilisateurs finals, pénaliser fortement l’obsolescence programmée et tout manque de fiabilité, de sécurité et de mise au point constatée, sources de cybercriminalité. Il faut réintroduire des humains localement, fermer les centres d’appel. Et surtout renoncer au traçage des individus, à la reconnaissance faciale, à ce qu’on appelle très abusivement intelligence artificielle, en revenant aux algorithmes ayant un intérêt public indiscutable. A titre individuel, nous avons tous un rôle de résistance à jouer, en nous détournant des réseaux sociaux et des sites passant par Facebook, en nous tournant vers les logiciels libres plutôt que les GAFAM, en cessant de commander sur Amazon, en prenant conscience que les jeux, vidéos et visioconférences consomment beaucoup de ressources. Recouvrons notre liberté, retrouvons du temps pour lire, penser par nous-mêmes, renouer des contacts avec la nature, la famille et les amis, réapproprions-nous notre vie privée.
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25/04/2020 11:11
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Nouvelle proposition à La consultation
Réhumaniser le travail
Dès la reprise, il conviendra de donner la priorité aux travaux qui contribuent à la réparation de la planète, la satisfaction des besoins essentiels librement exprimés par les clients et personne d’autre, et au bien-être collectif, ainsi qu’à l’épanouissement du travailleur dans son poste. Le travail disponible doit être réparti équitablement entre tous (et du travail il y an a, tout est à reprendre!). L’objectif est de consolider l’abolition de l’esclavage et d’aller vers l’abolition du chômage. Oubliés donc les angles d’approche qui ont déjà conduit au désastre : course à la croissance, allongement comptable du temps de travail, menaces sur les congés payés, RTT, etc. La seule vraie richesse, ce sont les travailleurs et les services qu’ils rendent aux citoyens, pas ce qu’ils rapportent aux possédants. Cessons de considérer le travail humain comme une charge. Revaloriser le travail humain, être profondément reconnaissants et respectueux, en particulier pour les services public, le travail manuel et les métiers jusqu’ici dans l’ombre. Rapatrier en Europe toutes les activités essentielles qui ont été délocalisées. Favoriser le travail local, les petites structures à taille humaine. Halte au gigantisme. Ne penser technologie qu’après avoir épuisé toutes les solutions basées sur l’humain, car la priorité est à la sobriété en énergie, en matières premières et en déchets. La mécanisation, l’automatisation, les algorithmes et les robots ne sont à utiliser qu’avec la plus extrême parcimonie, en cas de vraie nécessité ou pour des raisons de sécurité, et dans le plus strict respect de la vie privée. Introduire la démocratie en entreprises : décisions de recherche, de développement et de production prises par le personnel et les clients des entreprises et services. On viendra peut-être ainsi à bout des grèves dirigées contre les directions ou l’État et qui, dans les faits, s’en prennent aux usagers. A titre individuel, chacun peut diminuer sa consommation, l’orienter en fonction de ses vrais besoins et d’une éthique privilégiant le local et le social, revendiquer son droit à réfléchir à la finalité et aux modalités de son travail, et exprimer son avis sur toutes les décisions de développement et de production.
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25/04/2020 11:05
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Nouvelle proposition à La consultation
Le bien-être dans la modération
Cela commence au niveau de chaque citoyen : que notre consommation redevienne proportionnée à notre petite personne : résistons à toutes formes de publicité, aux tentatives de séduction commerciale, aux gadgets, au tourisme de masse ; n’utilisons que si vraiment nécessaire l’avion, la voiture, même électrique ; achetons des aliments sains, sans pesticides, nécessitant le minimum de transport, d’artifices pour nier les saisons, respectueux de la terre et des animaux ; fuyons autant que possible les écrans, en particulier pour les jeux et vidéos extrêmement gourmands ; gardons nos objets le plus longtemps possible, résistons aux effets de mode, faisons réparer chaque fois que possible. Prenons conscience que plus nous nous abandonnons aux technologies, plus nous perdons nos propres capacités et nos facilités d’adaptation, plus nous devenons dépendants. C’est flagrant dans le cas du GPS et de la géolocalisation. Plus, aussi, nous donnons accès à ce qui ne devrait appartenir qu’à nous. Agissons dès aujourd’hui, n’attendons pas une régulation par la fiscalité, car un préalable indispensable à celle-ci est l’écrasement des inégalités, afin que les efforts ne soient pas concentrés sur ceux qui n’en peuvent déjà plus. Au niveau global, c’est aussi une priorité : lutter contre les incitations à la consommation (publicité, prix au forfait ou dégressifs, etc.), ne pas se rendre complices des consommations inutiles (sports mécaniques, grandes messes par exemple), etc. Cinq grands axes se dégagent : se barricader contre les lobbies ; renoncer au tourisme de masse ; exiger la reconversion des industries du passé (automobile, avion, etc.) ; changer complètement de modèle économique des médias pour les rendre indépendants et sortir de la publicité ; renoncer aux grands projets de prestige. Et tout cela en plus de la lutte contre les inégalités, de la remise en cause des accords contraires à l’exigence vitale de sobriété, et de la renaissance démocratique. Bon courage ! Raison de plus pour que chacun s’attelle à la tâche avec ardeur à son niveau.
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24/04/2020 21:34
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Nouvelle proposition à La consultation
Un vaste plan de reconversion au bénéfice de la santé
Le système de santé a été dégradé par l’économie libérale. Il faut faire marche arrière, d’abord en reconnaissant et valorisant les métiers associés, mais aussi en rouvrant des services qui ont été fermés par souci de ‘’rationalisation’’, en cessant d’établir des classements entre établissements : nous avons largement besoin de tous ! Il n’y a pas de place pour la concurrence en matière de santé. Il faut augmenter le personnel et améliorer ses conditions de travail. Il faut aussi rapatrier en Europe la fabrication de matériel et accessoires médicaux, et de médicaments, qui font cruellement défaut pendant cette crise. Il faut mettre fin aux lobbies pharmaceutiques et leurs profits éhontés. Ce n’est pas facile, cela paraît impossible, mais c’est nécessaire, comme pour tous les lobbies et profits indécents. Pour tout cela, il faut former massivement et rapidement du personnel médical et du personnel soignant, et du personnel pour les usines associées, en particulier par reconversion accélérée du personnel qui était affecté à des activités polluantes ou superflues compte tenu de l’objectif impératif de sobriété (automobile, aéronautique, compagnies aériennes, pétrole et chimie, tourisme…). Au niveau de chaque citoyen, il faut cesser de pratiquer l’automédication, ne plus acheter de produits de santé sur internet, et améliorer sans cesse notre hygiène de vie (alimentation sans pesticides ; exercice physique régulier : marche et sports n’utilisant ni moteur ni assistance électrique, sauf pour raison médicale ; horaires réguliers, sommeil suffisant ; exposition minimale aux écrans, etc.).
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24/04/2020 21:13
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24/04/2020 21:10