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Nouvelle proposition à La consultation
Sobriété dans la surface des logements
Bonjour tout le monde, Parceque la sobriété pourait aussi passer par la sobriété des surfaces consommées et notamment dans la surface de nos logements. La réduire c'est leur laisser de la place. Laisser de la place à ces amis à deux, trois ?, quatre, six,... ou mille pattes ou nageoires. La réduction des espaces naturels est la première cause du déclin de la biodiversité. Elle n'est pas seulement dûe à la déforestation dans des pays bien trop loin de nous pour qu'on puisse vraiment saisir l'ampleur des choses. C'est peut-être ça, aussi, la plus grande trouvaille de la "délocamondialisation", pas besoin de cacher sous le tapis quand des milliers de kilomètres séparent le consommateur et le crime. "Loin des yeux loin du coeur" comme dit le proverbe. Bien que cela soit déjà astronomique, non, la réduction des espaces naturels n'est pas que ça. Une forêt est un espace naturel mais un espace naturel n'est pas nécessairement une forêt. Le parc dans notre ville, les vastes et paisibles prairies qui entourent cette dernière, la rivière que l'on entend (ou que l'on entendait), le jardin non bétonné du voisin avec des oiseaux que l'on entend (ou que l'on entendait), la dent creuse au milieu d'une aire urbaine avec des animaux que l'on entend (ou que l'on entendait), tous ces espaces sont aussi des espaces naturels. Ce sont des abris pour nos amis à deux, trois ?, quatre, six,... ou mille pattes ou nageoires. Ce sont aussi de formidables puits de carbone dont on a incroyablement besoin. On parle beaucoup des forêts et des océans, à raison mais au risque d'oublier et de délaisser le reste. La proposition est la suivante : Mettre en place pour les logements neufs une surface habitable maximale par personne qui habitera dans ce logement. Une surface plus faible pour les résidences secondaires et encore plus faible pour les résidences tertiaires si cela ce dit et ainsi de suite. En sus de limiter l'étalement urbain et l'artificialisation des sols (qui sont des fléaux pour les inondations et tant d'autres choses), cela limitera l'empreinte carbone liée aux matériaux de construction. Avec un rapide calcul de coin de table, on trouve que 10m3 de béton coûtent (en équivalent CO2, en polluant, en tonne de terre retournée, ...) deux fois plus que 5m3 de béton. Pour l'acier ou la ferraille on retombe sur le même résultat. Et l'aciérie pèse lourd, très lourd. En ordre de grandeur pour un kilomètre linéaire d'autoroute, la glissière de sécurité pèse, en équivalent CO2, aussi lourd que la chaussée elle même ... Les surfaces maximales devront, bien sûr, être débattues et le but n'est pas de rendre un logement désuet dès que la famille s'agrandie. C'est pour ça qu'il faut que cela soit réfléchi. Néanmoins, il est à mon sens anormal que certains logements (notamment des appartements) de 200 ou 300 m² soient construits pour abriter un couple seul, parfois pour seulement 2 mois dans l'année, et même si un ou deux enfants sont amenés à venir par la suite, il me semble que c'est largement vivable. Il faudrait peut-être également prévoir des prérogatives pour la vente et la location. Cela ne me semble pas responsable de louer à une personne un appartement de 100 ou 200 m² alors que des familles entières de 4, 5 , 6 personnes voir plus vivent dans des 40m². Et si c'est la loi du marché, il est peut-être temps que le marché change. Bonne journée à toutes et à tous.