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29/04/2020 21:38
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Nouvelle proposition à La consultation
Le "Financement 4P" : l'instrument financier créateur de richesses
Le Coronavirus nous touche, affecte nos proches, nous confronte brutalement à la mort, que nous croyions maîtrisée, sans cesse reculée. Nous sommes désorientés. Avec le Covid 19, éclate au grand jour les défaillances d’un système financier à bout de souffle, soutenu à bout de bras par la BCE. Il met en évidence des carences en biens de première nécessité qui s’expliquent par des filières de production à flux tendus et qui dépendent d’un faible nombre de pays, par des intérêts monopolistiques, et qui, plus généralement, traduisent une absence de motivations profondes à satisfaire le bien commun, comme par exemple remédier au réchauffement climatique. Dans un contexte de taux bas et de profonde récession, nous préconisons l'usage du "Financement 4P", instrument de dette et de placement dont la rémunération est en proportion du résultat de l'exploitation. Il facilite une économie plus stable, plus résiliente et moins exclusive. Nous avons déjà démontré qu'il pouvait contribuer à une meilleure allocation des ressources (*), en privilégiant l’investissement à long terme, à la place de mécanismes d’arbitrages court terme institutionnalisés au cours des dernières décennies. Cet instrument, que nous avions proposé au Gouvernement et au Législateur, lors de la préparation de la Loi PACTE, est plus que jamais opportun. Jusqu'à cette crise du Coronavirus, la démultiplication du quantitative easing, mis en place à la suite des crises financières de 2008 et 2011, a permis la poursuite d'une augmentation artificielle du prix des actifs (immobiliers, actions, etc.) . Le marché des actions s’est à nouveau brutalement déprécié au détriment de l’épargnant. Peut-être demain ce dernier - et les Caisses de retraite avec lui - subira-t-il le même préjudice avec le marché obligataire des dettes publiques ? Le "Financement 4P" présente au contraire l'avantage de reposer sur une juste signification de la notion de prix : le taux de partage du résultat d'exploitation sur lequel emprunteur et financier se mettent d'accord pour accompagner le projet ou l’entreprise. Il est donc grand temps que cet instrument de financement, véritablement révolutionnaire, soit soutenu et mobilisé pour faciliter le "Jour d'Après" Stanislas Ordody Docteur en Economie Bertrand du Marais Président du Think Tank Fides (*) Voir notre article sur le "Financement 4P" dans Le Monde, 26 janvier 2018: « Il faut corriger la mauvaise allocation des ressources d’épargne ». A propos du Financement 4P, visitez les sites : http://ordody.canalblog.com/ https://www.fides.institute/category/les-thematiques-de-fides/finance-et-entreprises-responsables/
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29/04/2020 21:38
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29/04/2020 21:35
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Nouvelle proposition à La consultation
Le "Financement 4P" : l'instrument financier du Bien Commun du Jour d'après
Le Coronavirus nous touche, affecte nos proches, nous confronte brutalement à la mort, que nous croyions maîtrisée, sans cesse reculée. Nous sommes désorientés. Avec le Covid 19, éclate au grand jour les défaillances d’un système financier à bout de souffle, soutenu à bout de bras par la BCE. Il met en évidence des carences en biens de première nécessité qui s’expliquent par des filières de production à flux tendus et qui dépendent d’un faible nombre de pays, par des intérêts monopolistiques, et qui, plus généralement, traduisent une absence de motivations profondes à satisfaire le bien commun, comme par exemple remédier au réchauffement climatique. Dans un contexte de taux bas et de profonde récession, nous préconisons l'usage du "Financement 4P", instrument de dette et de placement dont la rémunération est en proportion du résultat de l'exploitation. Il facilite une économie plus stable, plus résiliente et moins exclusive. Nous avons déjà démontré qu'il pouvait contribuer à une meilleure allocation des ressources (*), en privilégiant l’investissement à long terme, à la place de mécanismes d’arbitrages court terme institutionnalisés au cours des dernières décennies. Cet instrument, que nous avions proposé au Gouvernement et au Législateur, lors de la préparation de la Loi PACTE, est plus que jamais opportun. Jusqu'à cette crise du Coronavirus, la démultiplication du quantitative easing, mis en place à la suite des crises financières de 2008 et 2011, a permis la poursuite d'une augmentation artificielle du prix des actifs (immobiliers, actions, etc.) . Le marché des actions s’est à nouveau brutalement déprécié au détriment de l’épargnant. Peut-être demain ce dernier - et les Caisses de retraite avec lui - subira-t-il le même préjudice avec le marché obligataire des dettes publiques ? Le "Financement 4P" présente au contraire l'avantage de reposer sur une juste signification de la notion de prix : le taux de partage du résultat d'exploitation sur lequel emprunteur et financier se mettent d'accord pour accompagner le projet ou l’entreprise. Il est donc grand temps que cet instrument de financement, véritablement révolutionnaire, soit soutenu et mobilisé pour faciliter le "Jour d'Après" Stanislas Ordody Docteur en Economie Bertrand du Marais Président du Think Tank Fides (*) Voir notre article sur le "Financement 4P" dans Le Monde, 26 janvier 2018: « Il faut corriger la mauvaise allocation des ressources d’épargne ». A propos du Financement 4P, visitez les sites : http://ordody.canalblog.com/ https://www.fides.institute/category/les-thematiques-de-fides/finance-et-entreprises-responsables/