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26/04/2020 18:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Au lieu de mesurer la "richesse" d'un pays, il faudrait mesurer le niveau de satisfaction des citoye...
Qu'est-ce qui rend un pays ou un territoire "désirable"? Est-ce le PIB/habitant? Les critères sont évidemment multiples. Une certitude cependant: si un pays comme le Bhoutan a pris comme indicateur de gouvernance le bonheur de ses habitants, ce n'est pas un hasard. Nombre de pays ou de villes nordiques notamment caracolent souvent en tête des sondages sur les territoires où il fait le plus bon vivre, où les gens sont les plus heureux, où l'équilibre vie professionnelle/vie privée est plus équilibré. La question de la mentalité dans ces pays y est forcément pour quelque chose dans cet effort collectif à la recherche du bien-être commun. Mais il y a nécessairement des enseignements à en retirer pour réduire les inégalités en France et ainsi apaiser les tensions au profit d'une ouverture à l'autre et d'une fraternité retrouvée, plutôt que la culture de l'individualisme.
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26/04/2020 18:49
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26/04/2020 18:28
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Nouvelle proposition à La consultation
Créer des territoires "désirables", où l'accès à l'emploi est facilité
Le climat est un facteur indéniable dans le choix d'implantation des ménages en France. Pour autant, ce n'est pas le 1er facteur de choix. Ce qui l'emporte le plus souvent, c'est la capacité d'un territoire à offrir des emplois, diversifiés si possible. L'agriculture manuelle a été délaissée, au profit d'une mécanisation et de la filière et d'une logique de rendement aidée par la chimie, qui s'est avérée désastreuse pour les emplois, les revenus des agriculteurs, la santé et la biodiversité. Redonner à l'agriculture ses lettres de noblesse, en favorisant la production végétale saine et locale, limitée en intrants, plutôt que les élevages intensifs, permettrait d'augmenter les revenus des agriculteurs, de redonner l'envie à des jeunes de travailler la terre, et de repeupler la ruralité. Produire des plantes plutôt pour l'homme que pour l'animal, consommé en bout de chaîne par l'homme : un bon sens environnemental. La démocratisation du télétravail, à accompagner par la connectivité de la majorité des territoires, pourrait inciter bon nombre d'actifs à s'éloigner des grandes villes, à la recherche de verdure, d'un cadre de vie moins stressant et d'une réduction des temps de transports quotidiens domicile-travail. Il faut trouver les moyens d'inverser l'exode rural connu ces dernières décennies. Bon nombre de villes petites ou moyennes dont le dynamisme économique reposait sur 1 activité importante (usine, caserne militaire, hôpital, chantier naval, etc.) se sont retrouvées bien démunies ces dernières décennies, à la fermeture de cette activité. Il faut réduire la fragilité, la vulnérabilité, de ces territoires intermédiaires, et y réintroduire des entreprises, de l'activité industrielle, etc. capable d'évoluer à moyen ou long terme pour répondre à des attentes résultant du progrès, de crises, de nouvelles normes notamment environnementales.
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26/04/2020 18:07
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Nouvelle proposition à La consultation
Commençons par changer le mode de gouvernance des territoires
Trop souvent décrié, mais jamais réformé, notre modèle repose sur un empilement de territoires, pour lesquels les modalités de gouvernance reposent souvent sur du cas par cas. A l'instar de l'Allemagne ou de l'accord récent de plusieurs communes pour opérer un regroupement administratif, comme Annecy et certaines de ses voisines, pourquoi ne pas limiter le nombre de communes en France et, plus généralement, le nombre de collectivités à administrer? Optimiser le fonctionnement des collectivités, limiter les coûts de gestion, en choisissant la bonne échelle de territoire pour tel ou tel sujet ; tout ceci contribuerait déjà à faire changer le sentiment des citoyens à l'égard des politiques. Parlons de politiques justement, le carriérisme en la matière peut en concerner certains, sans que ce soit la généralité. Il est important que des personnes issues de la société civile participent aussi aux décisions locales. Disons qu'une parité à ce sujet serait plus saine. Choisir la bonne échelle de territoire, par exemple en matière d'activités économiques, d'urbanisme, de mobilités, permettrait d'éviter des décisions contradictoires ou nées d'une compétition entre élus ou communes voisines. Les citoyens ont besoin que les élus et politiques qui nous gouvernent fassent preuve d'exemplarité et de lucidité sur les actions à mener pour refondre le système politique et la gouvernance en France. Dans ces conditions, les désamour de la politique tournera en engouement pour la participation citoyenne. Enfin, pour éviter de recueillir seulement les avis des spécialistes, des gens "qui savent tout" et des "râleurs" contre-productifs, il faudrait que chaque citoyen soit à tour de rôle invité à donner son avis et participer activement aux décisions locales voire nationales ; comme l'instauration de jurés populaires dans la justice ces dernières années. Nous sommes tous acteurs du changement et d'une bonne gouvernance à la française : tout le monde doit être entendu.
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26/04/2020 16:56
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Nouvelle proposition à La consultation
S'appuyer sur des exemples comme "Réciprocité" et "Les Petites Cantines"
Plusieurs actions et acteurs sont à saluer et à reproduire à l'échelle du territoire national: - habitat intergénérationnel et tiers-lieux solidaires: plusieurs références de "Récipro-Cité", acteur du vivre-ensemble, en la matière - cantines de quartier: entraide, sociabilisation et partage sont les maîtres-mots de l'association "Les Petites Cantines"
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26/04/2020 16:49
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Nouvelle proposition à La consultation
Proner la frugalité et arrêter le "pas cher" et le superflu
Plutôt que de consommer à outrance, d'être dans la logique du "jetable" et de l'éphémère, il faut repenser nos modes de consommation, plus réfléchis, et de production, plus vertueux et locaux, mais aussi plus pérennes. Chaque objet, chaque service, a un prix, lié à la qualité attendue et au lieu de production de l'objet ou de fourniture du service. Nous avons été aveuglés par les prix bas dans bien des domaines, ce qui a pu nous inciter à des achats dé-raisonnés ou à changer plus régulièrement de vêtements, de télé, de téléphone portable, de voiture, etc. Nous devons : - changer rapidement nos pratiques pour ne pas aller droit dans le mur, - créer des vêtements plus éco-responsables et durables, conçus par des personnes en âge de travailler et bénéficiant de conditions de travail décentes, - fabriquer des voitures, produits électroniques et d'électroménager plus pérennes, plus recyclables, plus évolutifs, réparables, etc.
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26/04/2020 16:09
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Nouvelle proposition à La consultation
Favoriser le télétravail et le retour de certaines activités notamment industrielles
Même si les interactions sociales paraissent nécessaires à la plupart des gens, le confinement actuel a mis en lumière la capacité de nos organisations à s'adapter en travaillant massivement à distance du lieu de travail, en dehors des certaines activités non délocalisables. Techniquement, des bonnes conditions de télétravail nécessitent à la fois du matériel adapté à notre activité, mais aussi une bonne connectivité, étroitement liée au déploiement généralisé de la fibre optique dans les zones les plus densément peuplées pour commencer. Les bonnes conditions de télétravail passent aussi par adaptation de l'urbanisme et du logement. Soit un télétravailleur intervient depuis chez lui et son habitat doit s'adapter à cette pratique si elle se démocratise, soit un télétravailleur ne peut ou ne veut pas le faire et, dans ce cas, les collectivités et/ou des opérateurs privés doivent proposer un maillage d'espaces de travail au plus proche des zones d'habitat pour limiter le recours à la voiture ou aux déplacements carbonés, et ainsi "rapprocher lieu de vie et lieu de travail", indépendamment de la localisation de l'entreprise qui nous emploie. En complément, cette crise sanitaire a mis en exergue les besoins de rapatrier certaines activités en France ou en Europe, pour réduire notre dépendance vis-à-vis de certains pays et réindustrialiser l'Europe et la France. D'une manière générale, il apparaît opportun que l'Etat et les collectivités identifient les secteurs d'activités et les métiers essentiels actuellement et pour le monde d'après, afin d'en faire une restitution massive aux actifs et aux écoles. La bonne orientation des jeunes, le plus tôt possible, est indispensable pour que nous disposions des talents dans les bons domaines, et qu'il y ait une adéquation entre les formations et les secteurs en recherche de "bras" ou de "matière grise".
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26/04/2020 15:28
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Nouvelle proposition à La consultation
Rapatrier une partie de la production pharmaceutique en France
Il faudrait renforcer le pouvoir d'une agence nationale du médicament, qui vise notamment à limiter le pouvoir des grands groupes pharmaceutiques au profit de l'intérêt général, en mettant à disposition du public les bonnes molécules, au juste prix, et favoriser l'accès à la santé au plus grand nombre. Il faudrait par ailleurs favoriser la production pharmaceutique en France, créatrice d'emplois, gage de sécurité d'approvisionnement et de maîtrise des coûts. Les établissements de recherche et les groupes pharmaceutiques ne manquent pas en France. Cette production pourrait naturellement être coordonnée avec les autres pays européens.
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26/04/2020 15:19
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Nouvelle proposition à La consultation
Une éducation à l'alimentation saine, essentielle pour booster sa santé
Promouvoir l'alimentation saine à tous les étages, en commençant par une éducation des plus jeunes, à l'école. Dans les écoles: - cela doit passer par des cours, des ateliers de sensibilisation, mêlant théorie et travaux pratiques, - cela passe aussi par des repas de qualité, frais, avec du goût, variés, privilégiant des produits locaux et de saison et réduisant les portions de protéines animales au profit de protéines végétales. Le GIEC va également dans ce sens. Cette sensibilisation des plus jeunes, qu'il faudrait naturellement mener en parallèle auprès de leurs aînés, est la base d'une meilleure santé de la population : - contribuer à limiter l'achat de produits transformés, gras, trop salés, trop sucrés, - consommer les justes quantités, nécessaires (en moyenne) aux apports journaliers, - limiter le surpoids, les risques de diabète, les risques cardiovasculaires. L'alimentation saine réduisant notre consommation de protéines animales est par ailleurs un facteur essentiel dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre et le changement climatique. Ce qui, une fois de plus, aura un impact positif à moyen et long terme sur notre santé.